Veules-les-Roses est une station balnéaire et une commune française, située en bord de mer, dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie. Elle compte parmi « Les Plus Beaux Villages de France ».
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Veules-les-Roses | |
La Veules et les cressonnières. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Dieppe |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Côte d'Albâtre |
Maire Mandat |
Yves Tasse 2020-2026 |
Code postal | 76980 |
Code commune | 76735 |
Démographie | |
Gentilé | Veulais |
Population municipale |
550 hab. (2019 ![]() |
Densité | 106 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 52′ 27″ nord, 0° 48′ 01″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 79 m |
Superficie | 5,19 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.veules-les-roses.fr/ |
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Ses habitants sont les Veulais.
Manche | Manche | Manche |
Manneville-ès-Plains | ![]() |
Sotteville-sur-Mer |
Gueutteville-les-Grès | Blosseville |
La commune de Veules-les-Roses se situe sur le littoral cauchois (côte d'Albâtre).
Le village est situé à 7 km de Saint-Valery-en-Caux, à 8 km de Fontaine-le-Dun, à 18 km de Doudeville, à 20 km d'Offranville et à 26 km de Dieppe.
Elle est baignée par la Veules, plus petit fleuve de France dont la longueur du cours atteint 1 149 m.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dieppe », sur la commune de Dieppe, mise en service en 1949[7] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 798,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 61 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Veules-les-Roses est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,7 %), zones urbanisées (15,9 %), prairies (4,8 %), zones humides côtières (0,6 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Wellas en 1025[24], Welles, Veules au XIVe siècle[25].
Il s'agit du vieil anglais wella (anglais moderne well « puits »)[26] ou du vieux norrois vella[27], au pluriel qui peut désigner un cours d'eau ou une source, en l'occurrence « la Veules ». Le transfert du nom d'un cours d'eau au nom d'un lieu est fréquemment observé, ainsi trouve-t-on en Seine-Maritime : Dieppe, Fécamp, Eu, etc.
Homonymie avec les Wells d'Angleterre.
On identifie cet élément en Normandie dans des composés fréquents comme Cresseveuille (Cresseveulle 1668 cf. Creswell, GB), Rouelles (désigné sous la forme Rodewella au Moyen Âge cf. Rothwell, GB), Rouelles (lieu-dit à Sainte-Mère-Église), le Radegueule (Radevel XIIe siècle cf. Radwell, GB), etc.
Le déterminant complémentaire -les-Roses a remplacé celui de -en-Caux (Journal officiel du ), il revêt un caractère quelque peu publicitaire, car il n'y a aucune production de roses dans cette cité balnéaire[28].
Dès 1840, l'actrice de la Comédie-Française, Mademoiselle Anaïs, entraîne dans son enthousiasme le comédien Étienne Mélingue. L'écrivain Paul Meurice y reçoit à plusieurs reprises son ami Victor Hugo. L'écrivain Michel Bussi a écrit une nouvelle dédiée à l'actrice dans son ouvrage T'en souviens-tu mon Anaïs ?. Il imagine un secret gardé par la jeune femme et qui impliquerait Victor Hugo. Amoureux de Veules-les-Roses, l'auteur déclare dans un entretien () mené avec un journaliste de Tendance Ouest[réf. nécessaire], à propos de son endroit préféré en Haute-Normandie : « Je pense que ça devrait être la côte d’Albâtre, plus particulièrement la ville de Veules-les-Roses. J’aime ce village qui reste préservé, presque secret et qui n’est pas encore touché par le tourisme de masse. J’adore ses falaises, la ville a quelque chose de romantique et de sauvage. »
Veules et ses environs ont ensuite été le lieu d'élection de plusieurs peintres russes au XIXe siècle, en particulier Alexeï Bogolioubov (qui découvre la Normandie en 1857), Ilia Répine, Vassili Polenov, Konstantine Savitski, Alexeï Harlamov et Karl Goun.
Deux représentants des coloristes écossais Samuel Peploe et John Duncan Fergusson y ont aussi posé leur chevalet.
En , 3000 soldats français et anglais [29] sont évacués sur la plage de Veules pour échapper à la capture. Les 11 et , la ville subit une bataille destructrice entre le 23e groupe de reconnaissance de division d'infanterie et la 7e Panzerdivision du général Rommel. Le front de mer est particulièrement détruit par les combats.
Le , Veules-les-Roses est classée par l'association des plus beaux villages de France, devenant le 157e membre de l'association et le 1er membre de Seine-Maritime.
Dans son communiqué, l'association précise : « L’histoire est belle et l’issue, quasi inattendue pour l’un des plus anciens villages du pays de Caux. Car rien - ou presque, n’aura épargné Veules-les-Roses : des invasions barbares à la Seconde Guerre mondiale en passant par les guerres de Religion... Pillages, incendies, destructions n’ont pourtant pas eu raison de la volonté des Veulais de reconstruire et protéger leur patrimoine »[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
ca 1845 | Adolphe Leseigneur | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
ca 1926 | Pierre Girard | Médecin | ||
1945 | 1957 | Dr Maréchal | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1957 | mars 1977 | Jean Lamy | DVD | Directeur d'hôtel |
1977 | 1983 | Michel Perdu | DVD | Médecin |
1983 | 1989 | Jean Deltombe | DVD | Médecin |
juin 1989 | 1995 | André Lemonnier | DVD | Retraité |
juin 1995 | juillet 2020 | Jean-Claude Claire | DVD | Ferronnier d’Art Vice-président de la CC de la Côte d'Albâtre (2008 → 2020 ) |
juillet 2020[31],[32] | En cours (au 10 août 2020) |
Yves Tasse | SE | Cadre entreprise de distribution produits pour la restauration Vice-président de la CC de la Côte d'Albâtre (2020 → ) |
Veules-les-Roses a été classée parmi les Plus Beaux Villages de France en 2017[31].
Veules-les-Roses a signé un serment de jumelage avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2019, la commune comptait 550 habitants[Note 7], en diminution de 1,43 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 600 | 1 285 | 1 401 | 1 489 | 1 530 | 1 591 | 1 532 | 1 550 | 1 537 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 506 | 1 520 | 1 461 | 1 302 | 1 205 | 1 025 | 1 010 | 964 | 870 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
760 | 722 | 716 | 594 | 612 | 571 | 608 | 705 | 717 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
688 | 691 | 629 | 686 | 753 | 676 | 599 | 586 | 551 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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594 | 550 | - | - | - | - | - | - | - |
À Veules, la pêche a été une activité importante durant les décennies passées. Des pêcheurs avec leur doris, allaient tendre au large leurs trémails, bertelles (filets à grosses mailles) casiers ou cordes. De même, à marée basse, ces mêmes pêcheurs allaient poser leurs parcs, tendre leurs verveux ou faire une marée de salicoques (crevettes) aux pousseux, fouines, lannets ou autres caudières (balances). La fourche à bêcher était utilisée pour attraper les équilles. Aujourd'hui, on peut encore admirer ces derniers artisans de la pêche et faire une petite marée de crevettes, s'amuser dans les rochers à ramasser quelques vigneaux (bigorneaux) ou cueillir des moules.
L'activité de nos jours s'est enrichie, outre le développement de la cressiculture dans les sources de la Veules, par la production d'huîtres au pied des falaises.
Les espaces remarquables du littoral sur la commune sont cartographiés depuis 1994 (1994)[47].
Les cressonnières sont situées au début de la balade touristique qui mène à la plage en passant par les Champs-Elysées.
Anaïs Aubert fut suivie par de nombreux autres artistes, Étienne Mélingue, les paysagistes Xavier et César de Cock frères, Antoine Chintreuil et Henri Harpignies, Paul Meurice, les comédiens Paul-Louis Leroux (de la Comédie-Française) et Eugène Pierron [48], Alexandre Dumas fils, Lockroy, José-Maria de Heredia, Henri Rochefort, Alexis Bouvier, Jules Michelet, Victor Hugo[49], les poètes Jean Richepin et François Coppée, les dramaturges Jules Claretie, Henri Lavedan, Émile Bergerat et le compositeur Alexandre Georges.
Des hommes politiques comme Henry Maret, Alexandre Millerand, René Viviani, Louis Malvy, Albert Clemenceau ou Pierre Taittinger fréquentent également la station.
Victor Boucher, Georges Chamarat, Saint-Granier, l’écrivain Maurice Privat, Dominique Bonnaud ainsi que les sportifs Suzanne Lenglen et Lucien Gaudin fréquentent Veules par la suite.
Anna Hope Hudson a établi un hôpital pour soldats pendant la Première Guerre mondiale.
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D'azur au voilier d'argent, la coque bordée d'or, flammé du même, voguant sur une mer d'argent agitée d'azur, de laquelle émerge un filet de sable chargé de poissons d'or hissé à bord du bateau par un marin d'argent vêtu et couvert de sable, le tout accosté de deux roses naturelles de gueules, les pétales bordés d'argent, tigées et feuillées de sinople, celle de dextre posée en barre et cette de senestre affrontée posée en bande; au chef cousu de gueules chargé de deux bouquets de roses naturelles sans nombre d'or, de gueules et d'argent, tigées et feuillées de sinople, adextrées de deux léopards d'or passant l'un sur l'autre. Les deux léopards d'or sur champ de gueules rappellent les armes de la Normandie. |
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