Cérons (prononcé [seʁɔ̃s]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Pour le vin, voir cérons (AOC).
Cérons | |
![]() La mairie (mai 2012). | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté de communes Convergence Garonne |
Maire Mandat |
Jean-Patrick Soulé 2020-2026 |
Code postal | 33720 |
Code commune | 33120 |
Démographie | |
Gentilé | Céronnais |
Population municipale |
2 138 hab. (2019 ![]() |
Densité | 273 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 37′ 56″ nord, 0° 20′ 07″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 27 m |
Superficie | 7,83 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Cérons (ville isolée) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Landes des Graves |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.cerons33.fr/ |
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Située dans l'aire d'attraction de Bordeaux, sur la rive gauche de la Garonne, au confluent avec le Ciron, la commune se trouve à 34 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 12 km au nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 3 km au sud-est de Podensac, chef-lieu de canton[1].
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Les communes limitrophes en sont Béguey au nord-est, Cadillac à l'est, toutes deux sur la rive droite de la Garonne, Barsac au sud-est, Illats au sud-ouest et Podensac au nord-ouest.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 2, dit de Podensac, qui se situe à 4,5 km vers le sud-ouest.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 26 km vers le sud-sud-est.
La commune abrite une gare SNCF sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à 12 km par la route vers le sud-est.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sauternes », sur la commune de Sauternes, mise en service en 1896[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 825,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 34 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Cérons est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cérons, une unité urbaine monocommunale[18] de 2 138 habitants en 2019, constituant une ville isolée[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (27,4 %), zones urbanisées (23,8 %), forêts (22,8 %), terres arables (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), eaux continentales[Note 7] (2,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Cérons est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne, le ruisseau de Saint-Cricq et la Gargalle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2021[26],[24].
Cérons est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[27]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[28],[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 880 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 880 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].
La commune tient son nom de la rivière proche, le Ciron qui se jetait dans la Garonne au niveau de la commune vers le XIe siècle, au lieu de Barsac aujourd'hui ; le lieu se nommait Sirio à l'époque[33], du moins en latin (attestation du IVe siècle), les formes médiévales en gascon étant Seron. L' s final présent actuellement et absent des formes médiévales[34] peut avoir un sens de collectif (en désignant les habitants) et a dû exister en gascon avant d'être repris dans la forme française officielle[35].
Pour plus d'information sur l'état de la commune au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein[36].
À la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Cérons forme la commune de Cérons[37].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1972 | 1989 | Jean Perromat | ||
1989 | 1995 | Robert Peyronnin | ||
juin 1995 | 2007 | Yves Fourthon | PS | |
octobre 2007 | En cours | Patrick Soulé[38] | PS | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
Les habitants sont appelés les Céronnais[39].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].
En 2019, la commune comptait 2 138 habitants[Note 8], en augmentation de 2,54 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 297 | 1 114 | 1 234 | 1 310 | 1 373 | 1 354 | 1 344 | 1 287 | 1 203 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 302 | 1 223 | 1 286 | 1 221 | 1 306 | 1 376 | 1 495 | 1 458 | 1 470 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 443 | 1 434 | 1 346 | 1 293 | 1 348 | 1 305 | 1 280 | 1 160 | 1 240 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 253 | 1 241 | 1 281 | 1 308 | 1 319 | 1 347 | 1 556 | 1 933 | 2 092 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 138 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Cérons est une des premières appellations d'origine contrôlées (AOC), située à côté de l'appellation Barsac et non loin de Sauternes, dans le vignoble des Graves. Cérons est connue pour son vin blanc « moelleux ». Le micro-climat du Sauternais provient des eaux froides du Ciron et de la Garonne, provoquant des formations de brouillards fréquents pendant la période des vendanges. L'alternance des brouillards humides et de la chaleur des après-midi d'automne favorisent le développement du botrytis cinerea (pourriture noble). Ce micro-champignon qui se développe sur la pellicule des raisins provoque une concentration naturelle des jus par évaporation de l'eau.