Venterol est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour l’article homonyme, voir Venterol (Drôme).
Venterol | |
![]() Vue du village de Venterol depuis le village voisin de Piégut. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Alpes-de-Haute-Provence |
Arrondissement | Forcalquier |
Intercommunalité | Communauté de communes Serre-Ponçon Val d'Avance |
Maire Mandat |
Bernard Renoy 2020-2026 |
Code postal | 05130 |
Code commune | 04234 |
Démographie | |
Gentilé | Venterolais |
Population municipale |
226 hab. (2019 ![]() |
Densité | 9,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 26′ 45″ nord, 6° 05′ 59″ est |
Altitude | Min. 595 m Max. 1 562 m |
Superficie | 22,75 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gap (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Seyne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | venterol-04.fr |
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Ses habitants sont appelés les Venterolais[1],[2].
Le village est situé à 1 000 m d’altitude[1].
Les communes limitrophes de Venterol sont Jarjayes, Valserres, Tallard et Lettret (ces quatre communes sont situées dans le département voisin des Hautes-Alpes), Piégut, Gigors, Faucon-du-Caire et Curbans (ces quatre dernières sont situées dans le département des Alpes-de-Haute-Provence).
Le territoire se situe en limite est des Baronnies orientales, sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes[3] :
Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss et la glaciation de Würm, la commune est entièrement recouverte par le glacier de la Durance[6].
Sommet :
Les stations météos proches de Venterol sont, par ordre de proximité, celles de Tallard (dans le département voisin des Hautes-Alpes) et Turriers (station manuelle)[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −3 | −2 | 1 | 3 | 7 | 10 | 13 | 13 | 10 | 6 | 1 | −1 | 4,8 |
Température moyenne (°C) | 1,5 | 3 | 6,5 | 9 | 13 | 17 | 20 | 20 | 16 | 11,5 | 5,5 | 3 | 10,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 6 | 8 | 12 | 15 | 19 | 24 | 27 | 27 | 22 | 17 | 10 | 7 | 16,2 |
Précipitations (mm) | 33 | 29,4 | 28,9 | 43,4 | 38,7 | 40,9 | 33,3 | 36,7 | 46,2 | 63,7 | 48,8 | 34 | 477 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6 −3 33 | 8 −2 29,4 | 12 1 28,9 | 15 3 43,4 | 19 7 38,7 | 24 10 40,9 | 27 13 33,3 | 27 13 36,7 | 22 10 46,2 | 17 6 63,7 | 10 1 48,8 | 7 −1 34 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
La commune compte 1 000 ha de bois et forêts, soit 44 % de sa superficie[1].
Le territoire communal est traversé par la route départementale 854, reliant Piégut au hameau des Tourniaires, au nord de la commune. Dans ce hameau, elle croise la RD 4 reliant quelques hameaux du nord de Piégut à l'est et Tallard à l'ouest (sous le numéro RD 346)[9]. Cette route permet de rejoindre à Tallard l'autoroute A51 menant à Sisteron et à Marseille.
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Turriers auquel appartient Venterol est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[10], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[11]. La commune de Venterol est également exposée à trois autres risques naturels[11] :
La commune de Venterol est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage[12],[13],[14]. Si cette rupture advenait, l’onde de submersion parcourrait les 13 kilomètres qui séparent le barrage de Serre-Ponçon de l’entrée dans la commune en environ 36 minutes, atteignant la sortie de la commune seize minutes plus tard. Les eaux continueraient de monter pendant environ une heure et dix-sept minutes (cinquante minutes à la sortie de la commune), pour atteindre la cote de 644 m NGF, soit une hauteur d’eau de 34 mètres (contre 22 à 25 mètres en sortie de commune)[15]. ce qui leur ferait atteindre approximativement le niveau de la RD 4.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[14] et le Dicrim n’existe pas non plus[16].
La commune a été l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle, en 2008, pour des inondations et des coulées de boue[11].
Venterol est une commune rurale[Note 1],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,5 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,7 %), prairies (5,5 %), terres arables (2,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1045 (de Venterolo), fait l’objet de différentes interprétations :
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1045[27]. À cette époque, le village est implanté sur la colline du Châtelard, sur un site perché cinq cents mètres au nord du village actuel[28]. Le fief appartient d’abord à une dynastie autochtone, les Venterol au XIVe siècle, puis passe aux d’Oraison au siècle suivant, et les Philibert aux XVIIe et XVIIIe siècles[27]. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Venterol, Pierre Venterol, soutient le duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[29] puis se rallie aux carlistes (en mai) avant de prêter hommage en novembre 1385[30].
Au Moyen Âge, l’église Saint-Crépin dépendait de l’abbaye de Chardavon (actuellement dans la commune de Saint-Geniez), abbaye qui percevait les revenus attachés à cette église[31]. Avec la peste, cette abbaye ne peut plus desservir la paroisse, et cette charge passe à l’abbaye Saint-Victor de Marseille à la fin du Moyen Âge[28].
La chapelle Saint-Jean-Baptiste des Tourniaires appartient aux Hospitaliers de Saint-Jean de 1215 à 1322
Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1422 au lieu-dit Malcol[32], et dit Bac des Tourniaires : il permettait aux Hospitaliers de relier leur chapelle à leur établissement de Tallard, sur la rive opposée[28].
La communauté d’Urtis (de Urcia vers 1200, de Urteis en 1237) compte 20 feux au dénombrement de 1315. Inhabité en 1471, le village a 106 habitants en 1765[27]. Les deux communautés relevaient de la baillie de Sisteron[28]. Du côté d’Urtis, existait le fief indépendant de Villarzon, fief indépendant mais entre les mains des seigneurs d’Urtis. Le domaine constitué autour de Saint-Pons-de-Villarzon est vendu comme bien national à la Révolution[28].
En 1793, le château est mis aux enchères pour démolition[33].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Venterol, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée[34].
Au XIXe siècle, Venterol est l’une des dernières communes de la région à ne pas s’être dotée d’une école : lors de l’enquête de 1863, elle est parmi les 17 communes du département (sur 245) à ne pas en posséder. Au même moment, Urtis en entretenait une (destinée aux garçons)[35]. Dans les deux communes, aucune école n’était ouverte pour les filles (obligatoire seulement pour les communes de plus de 800 habitants depuis la loi Falloux de 1850)[36]. Venterol ne s’équipe qu’avec les lois Jules Ferry, qui ouvrent également l’école aux filles[37].
La commune d’Urtis fusionne avec Venterol en 1963[38].
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[39]). Lors du scrutin de 2008, il y eut deux tours (sept élus au premier tour et quatre au second) et José Sarlin a été élu conseiller municipal au second tour avec le meilleur total de 107 voix, soit 56,32 % des suffrages exprimés. La participation a été de 92,23 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal[40].
L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.
En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Laur Nuiry[41] | ||||
avant 2005 | Jean Philip | RPR | Conseiller général | |
José Sarlin[42],[43] | DVD | Artisan | ||
En cours | Bernard Renoy | Horizons[44] | Médecin vétérinaire |
Venterol est une des sept communes du canton de Turriers (disparu en 2015) qui totalise 1 229 habitants en 2006. Le canton a fait partie de l’arrondissement de Sisteron du au , date de son rattachement à l'arrondissement de Forcalquier, et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Venterol fait partie du canton de Turriers de 1793[45] à mars 2015 ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Seyne[46].
La commune fait partie de la juridiction prud'homale de Manosque, d’instance et de grande instance de Digne-les-Bains[47].
Venterol a fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes du Pays de Serre-Ponçon.
Depuis le , elle fait partie de la communauté de communes Serre-Ponçon Val d'Avance[48].
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 2,91 % | 1,23 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 16,32 % | 2,83 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 50,51 % | 16,26 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 25,77 % | 2,08 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[50]).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].
En 2019, la commune comptait 226 habitants[Note 3], en diminution de 8,87 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Le tableau et le graphique qui suivent concernent la commune de Venterol jusqu'en 1963, puis la nouvelle commune de Venterol comprenant Urtis à partir de 1968.
1765 | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
350 | 292 | 434 | 400 | 384 | 377 | 456 | 431 | 438 |
1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
431 | 442 | 403 | 364 | 351 | 351 | 328 | 324 | 296 |
1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
295 | 307 | 283 | 236 | 192 | 176 | 189 | 192 | 157 |
1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
137 | 150 | 134 | 131 | 115 | 142 | 197 | 195 | 188 |
2009 | 2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
249 | 248 | 226 | - | - | - | - | - | - |
1315 | 1471 |
---|---|
55 feux | 15 feux |
L'histoire démographique de Venterol, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu'au début du XIXe siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1836 à 1856. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1836[54]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1980, pour s'inverser depuis.
1315 | 1471 | 1765 | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
20 feux | inhabité | 106 | 103 | 123 | 134 | 121 | 112 | 111 | 114 |
1846 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
120 | 123 | 100 | 101 | 96 | 92 | 111 | 106 | 100 | 98 |
1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
90 | 72 | 76 | 68 | 47 | 42 | 42 | 50 | 30 | 22 |
L’histoire démographique d’Urtis est marquée par la grande saignée des XIVe et XVe siècles qui détruit totalement la communauté.
Au XIXe siècle, Urtis connaît une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période est beaucoup plus longue qu’à Venterol, et dure de 1806 à 1881. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. Si le phénomène commence tardivement à Urtis, il n’en est pas moins rapide : dès 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1806[55]. Le mouvement de baisse ne s'interrompant pas, la commune est rattachée à Venterol en 1963.
La commune est dotée d’une école primaire publique[56],[57]. Ensuite les élèves sont affectés au collège Marcel-Massot[58]. Puis ils poursuivent au lycée de la cité scolaire Paul-Arène à Sisteron[59],[60].
La commune ne dispose ni de structures ni de personnel médicaux. À proximité on trouve un cabinet médical de trois médecins en alternance à Tallard (à 4 km) et à La Saulce (à 7,3 km)[61]. La pharmacie se trouve également à Tallard[62]. Le Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud de Gap est le plus proche (12,7 km)[63].
Les agriculteurs de la commune de Venterol ont droit à un label appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (pommes des Alpes de Haute-Durance, miel de Provence, agneau de Sisteron, alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[64].
La viticulture est pratiquée dans la commune depuis très longtemps. Au début du XIXe siècle, une partie de la production était commercialisée dans les bourgs voisins[65], les vins de la commune jouissant d’une bonne réputation[66]. Actuellement, cette culture subsiste mais uniquement de manière relictuelle, avec moins de 7 ha plantés en vigne[65],[67].
L'ancien pont suspendu sur la Durance, qui reliait le village à la vallée depuis 1865, était un des rares spécimens restants des premiers ponts suspendus sur la Durance (avec le pont de Fombeton à Valernes). Il a été démoli fin 2009, et un nouveau pont construit sur le même emplacement.
L’église Saints-Crépin-et-Crépinien a été reconstruite, grossièrement (notamment la voûte en plein cintre), avec un bas-côté, à la fin du XVIe siècle[68].
L’ancienne église paroissiale d’Urtis est sous le vocable de Saint-Maxime-de-Riez[27].
L’église Saint-Jean-Baptiste au village des Tourniaires, de 50 m2, a une nef sans division en travées. Le plafond d’origine a été remplacé par une voûte, mais les murs trop faibles ont fléchi. L’édifice a été renforcé par un énorme contrefort et des tirants[27],[28].
Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur les chapelles de Venterol.
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