Vaubecourt est une commune française située dans le département de la Meuse, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Meuse.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Vaubecourt | |
Vue du village en arrivant de Triaucourt. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté de communes De l'Aire à l'Argonne |
Maire Mandat |
Martine Aubry 2020-2026 |
Code postal | 55250 |
Code commune | 55532 |
Démographie | |
Population municipale |
310 hab. (2019 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 56′ 06″ nord, 5° 06′ 47″ est |
Altitude | Min. 169 m Max. 263 m |
Superficie | 22,62 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bar-le-Duc (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Revigny-sur-Ornain |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Seuil-d'Argonne | Pretz-en-Argonne | Pretz-en-Argonne |
Villotte-devant-Louppy | ![]() |
Pretz-en-Argonne |
Villotte-devant-Louppy | Lisle-en-Barrois | Lisle-en-Barrois |
La ville est traversée par l'Aisne.
Vaubecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,9 %), terres arables (34,9 %), prairies (20,3 %), zones urbanisées (1,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Vuarbodi-curtis (1006), Warbucecourt (1220), Wabecourt (1321), Vaubecuria (1749), Varbodi-curtis (Don Calmet, 1756). Patois : Ouépcou[8]
Dès 1378, il existait, à Vaubecourt, une forteresse imposante qui fut brûlée, abattue et démolie par les troupes du roi de France, Louis XI[9].
En 1437, une bande de 3 200 Routiers, connu sous le nom d'Écorcheurs, commandés par le bâtard de Bourbon, ravagèrent la Lorraine. Les seigneurs du conseil de Lorraine, aidés des troupes des évêques de Metz et de Toul tombèrent sur eux à Vaubécourt et en tuèrent ou en firent prisonniers 367. Le combat rendit la tranquillité dans la contrée[9].
En , Louis XIII érigea en comté la terre de Vaubécourt[9].
En , durant la guerre de Trente Ans, les troupes croates incendièrent le village de Riaucourt[Note 3],[9].
Le , durant la guerre franco allemande, une colonne de prussiens pilla Vaubecourt[9].
La Première Guerre mondiale à Vaubecourt: voir la thèse de Mickaël Mathieu[10].
Chemin de fer (XIXe siècle)
La ligne à voie métrique et unique de Revigny à Triaucourt passait par Vaubecourt (pour plus de détails, voir : Laheycourt, Revigny-sur-Ornain). Elle était surnommée le tramway, car elle longeait les routes, et familièrement le tacot. La ligne en provenance de Lisle-en-Barrois longe la route D 2, puis la quitte pour contourner le village par l'est. Elle franchit l'Aisne à une centaine de mètres au nord de l'embouchure du ruisseau de Rosière puis rejoint la D 2 à la sortie du village pour aller vers Triaucourt[11],[12] La gare est un peu avant l'Aisne. Un embranchement de quatre km venant de Rembercourt (où passait la ligne Bar-le-Duc — Clermont-en-Argonne) rejoignait cette ligne sur la D 2 au niveau de la ferme des Merchines (les bâtiments de la gare de Lisle-en-Barrois y sont encore visibles)[13]. Cet embranchement est ouvert en 1893 et fermé en 1936.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours | Martine Aubry | Fonctionnaire Présidente de la Communauté de communes |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2019, la commune comptait 310 habitants[Note 4], en diminution de 2,52 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 285 | 1 316 | 1 317 | 1 226 | 1 264 | 1 143 | 1 088 | 1 156 | 1 142 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 058 | 1 095 | 1 030 | 946 | 1 020 | 957 | 934 | 876 | 802 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
731 | 661 | 699 | 460 | 477 | 418 | 409 | 378 | 356 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
303 | 280 | 280 | 258 | 248 | 260 | 281 | 290 | 325 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
316 | 310 | - | - | - | - | - | - | - |
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul[18]
Presque entièrement détruite pendant la Première Guerre mondiale, elle fut reconstruite en style néo-roman, alliant briques et moellons. Édifice ample en hauteur et volumes.
Chemin de croix, par Michel-Adrien Servant (1885-1949), peintre, surtout actif en Normandie. Vitraux de William Geisler, peintre-vitrailliste Art Nouveau à Nancy. Autels latéraux par Duillio Donzelli (1882-1966), peintre, auteur de fresques dans de nombreuses églises de Meuse[19]. Trois cloches (classées MH)[20] en acier coulé avec battants en fer forgé et jougs en bois, qui chantent le La, Si, et Do dièse, réalisées en 1860 par le fondeur Jacob Holtzer, d'Unieux (Loire). Le matériau est inhabituel pour des cloches, mais permet de réduire le coût par rapport au bronze. Le fondeur Holzer était spécialiste des aciers, et fabriquait les cloches suivant le brevet Meyer pour le moulage de l’acier (mis au point à Bochum (Rhur))[21]. Il a réalisé quelques centaines de cloches en France.
![]() |
Blason | De gueules aux trois casques d'argent tarés de profil. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :