Vars (se prononce [vars]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente, dans la région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Vars.
Vars | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente |
Arrondissement | Confolens |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Charente |
Maire Mandat |
Jean-Marc de Lustrac 2020-2026 |
Code postal | 16330 |
Code commune | 16393 |
Démographie | |
Gentilé | Varsois |
Population municipale |
2 168 hab. (2019 ![]() |
Densité | 79 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 45′ 47″ nord, 0° 07′ 29″ est |
Altitude | Min. 35 m Max. 153 m |
Superficie | 27,46 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Angoulême (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Boixe-et-Manslois (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-vars16.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont les Varsois et les Varsoises[1].
Vars est une commune située à 4 km au sud de Saint-Amant-de-Boixe et 13 km au nord d'Angoulême, dont elle fait partie de l'aire urbaine, dans la vallée de la Charente.
Le bourg de Vars est aussi à 2,3 km au sud de Montignac, 15 km à l'est de Rouillac et 17 km au sud-est d'Aigre[2].
La commune compte de nombreux hameaux ; d'ouest en est : Pétouret, Fonciron, Rouhénac, le Boquet, le Portal à l'ouest du pont sur la Charente, la Rivière et Vaillat au nord, Peusec, La Prade, Chez Brard, Beaubrenier, Couziers, Chez Rousseau, Beaumont et en partie Fossejoint à l'est, et Coursac en limite sud[3].
Montignac-Charente | Tourriers | |
Marsac | ![]() |
Anais |
Vindelle | Balzac | Champniers |
Le sol de la commune est composé de calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien). La vallée de la Charente, très large dans la commune, est composée de couches successives d'alluvions du quaternaire, qui se sont déposés en terrasses alluviales, jusqu'à 25 m de hauteur, sur les rives convexes des méandres (sables, argiles, galets). On peut les retrouver entre Servol et Rouhénac, ainsi qu'au Portal. Le lit du fleuve (zone inondable) est lui-même constitué d'alluvions plus récentes (limons, argile sableuse, tourbe)[4],[5],[6].
La moitié occidentale de la commune de Vars occupe la vallée de la Charente, très large et qui déploie ses méandres entre Mansle et Angoulême. En particulier, une grande partie occupe l'intérieur de toute une boucle du fleuve au sud-ouest. La moitié orientale de la commune est composé de plateaux vallonnés et dépassant fréquemment les 120 m d'altitude.
Le point culminant est à une altitude de 153 m, situé à l'est de la commune à Beaumont. Le point le plus bas est à 35 m, situé le long de la Charente près de Coursac. Le bourg, situé sur un léger palier sur la rive gauche du fleuve est à environ 45 m d'altitude[3].
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Charente, le ruisseau de Nitrat, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Charente en amont d'Angoulême traverse la commune. Ses méandres forment de nombreux bras, comme le Bras du Moulin qui passe au pied du bourg, créant ainsi de nombreuses îles.
Le ruisseau de Nitrat, minuscule affluent de la Charente en rive gauche, limite la commune au nord[3].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2,8 | 3,8 | 6,2 | 9,4 | 12,4 | 14,4 | 14 | 12,1 | 8,9 | 4,7 | 2,6 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,7 | 8,5 | 11,1 | 14,4 | 17,8 | 20,2 | 19,7 | 17,6 | 13,7 | 8,6 | 5,9 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 10,5 | 13,1 | 15,9 | 19,5 | 23,1 | 26,1 | 25,4 | 23,1 | 18,5 | 12,4 | 9,2 | 17,7 |
Ensoleillement (h) | 80 | 103,9 | 153,3 | 184,5 | 204,9 | 239,6 | 276,4 | 248,3 | 199,4 | 159 | 96,8 | 78,8 | 2 024,9 |
Précipitations (mm) | 80,4 | 67,3 | 65,9 | 68,3 | 71,6 | 46,6 | 45,1 | 50,2 | 59,2 | 68,6 | 79,8 | 80 | 783,6 |
La commune de Vars est traversée du nord au sud par la D.737, route d'Angoulême à Aigre et Niort, qui passe à 1 km à l'est du bourg. La D.11, de Rouillac à Chasseneuil, traverse la commune d'ouest en est et dessert le bourg. Elle traverse aussi la N.10 entre Angoulême et Poitiers qui limite la commune à l'est, par l'échangeur de la Touche d'Anais, à 5 km du bourg[3].
La ligne Paris-Bordeaux traverse aussi la commune mais n'offre plus d'arrêt dans la commune, et la gare la plus proche est celle d'Angoulême.
L'aéroport d'Angoulême est à 8 km.
Vars est une commune rurale[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), prairies (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), forêts (6,5 %), zones urbanisées (3,8 %), cultures permanentes (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Vars est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2021[20],[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 70,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 017 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 859 sont en en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].
Le nom de la commune est attesté par les formes anciennes latinisées Varno en 1020-1037[24], Varnum vers 1300[25].
L'origine du nom de Vars remonterait au gaulois verno-, verna signifiant « aulne ». Ce mot gaulois, passé en occitan et en vieux français (vergne), a donné son nom à de nombreuses communes en France[26],[Note 3].
La commune a été créée Vars en 1793 du nom de la paroisse[27].
L'Antiquité a laissé quelques vestiges. L'ancienne voie romaine de Saintes à Lyon par Limoges, la voie d'Agrippa, limite la commune au nord, et celle de Rom à Périgueux par Mansle, Montignac et le Puy de Nanteuil, appelée aussi Chaussade ou Chemin chaussé traverse l'est de la commune, entre Fossejoint et Couziers.
Au lieu-dit les Combes, au sud-est du bourg entre le Peu de Bel-Air et le Peu de Saint-Jean, la découverte au XIXe siècle d'un bassin maçonné, des tegulae et des monnaies romaines, évoque l'implantation d'une villa romaine.
À l'est du bourg, un sarcophage en plomb, probablement du Moyen Âge, a été mis au jour en 1541 ; il contenait un squelette et une feuille en or gravée avec des caractères grecs agencés de façon énigmatique[28],[29].
Dès les premiers temps du Moyen Âge, la terre de Vars appartenait aux évêques d'Angoulême. En 1110, une bulle du pape Pascal II, relative au partage des terres entre l'évêque et les chanoines, attribua l'église de Vars à la mense épiscopale. L'évêque Girard accrut ce domaine et y construisit un château avec murailles et douves.
Malgré ces précautions, vers la fin du XIIe siècle, le propre fils du comte d'Angoulême, Vulgrin II, à la tête d'une bande de cottereaux, ravagea ces terres[Note 4].
Mais c'est pendant la guerre de Cent Ans que Vars eut le plus à souffrir. Le château, construit sur une île à côté du bourg, fut pris par les Anglais en 1421. Repris trois ans après, il fut rasé sur ordre du roi de France, de peur qu'il soit de nouveau repris.
Vers la fin du XVe siècle, Vars s'était relevé de ses ruines. Le château fut rebâti, probablement par l'évêque Raoul du Fou, qui le munit de créneaux. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, l'évêque François de Péricard fit rebâtir une demeure de plaisance à Vars, où les évêques venaient passer une partie de l'été.
L'église a été construite vers le milieu du XVIe siècle, en remplacement d'une église du XIIe siècle que l'évêque Girard avait fait construire dans l'enceinte du château.
Dans le nord de la commune, au point le plus élevé, s'élevait autrefois le château de Beaumont, qui appartenait également aux évêques[Note 5]. Ceux-ci y firent de fréquents séjours aux XIIIe et XIVe siècles. Il fut détruit pendant la guerre de Cent Ans.
Les logis de Cée et de Servol, aussi situés dans la commune, relevaient tous deux de la seigneurie de Montignac[30].
L'état des paroisses de 1686 précise que l’évêque d’Angoulême est le seigneur de la paroisse de 262 feux qui produit du grain, du vin et des noix et possède des prairies[31].
Avant la crise du phylloxéra, Vars produisait des vins rouges renommés, les vins du Roc de Vars.
Au début du XXe siècle, la commune était desservie par la gare de Vars située sur la ligne de Paris à Bordeaux, achevée en 1853. Cette gare était alors relativement importante[30].
![]() |
Blasonnement :
D'or à une croix en sautoir ancrée d'azur.
|
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1800 | ||||
1800 | 1811 | Jean Poutier | Propriétaire[33] | |
1811 | 1817 | Jean Nestor Chancel | Propriétaire | |
1817 | 1818 | Nicolas Bourdin | Propriétaire | |
1818 | 1830 | Louis Sébastien Dumas | Propriétaire | |
1830 | 1848 | Laurent René Maurand | Juge de Paix | |
1848 | 1854 | Jacques Corlieu | Propriétaire | |
1854 | 1862 | Augiste Rançon | Notaire | |
1862 | 1865 | Annet Riffaud | Huissier | |
1865 | 1876 | Jean Alphonse Pasturaud | Propriétaire | |
1876 | 1884 | Pierre-Charles Peuchaud | Propriétaire | |
1884 | 1888 | Jean Aimé Desmoulin | Propriétaire | |
1888 | 1895 | Pierre-Charles Peuchaud | Propriétaire | |
1895 | 1906 | Eugène Maudet | Propriétaire cultivateur | |
1906 | 1908 | Auguste Tétaud | Cultivateur exploitant | |
1908 | 1920 | Léon Courtin | Cultivateur exploitant | |
1920 | 1925 | Auguste Tétaud | Cultivateur exploitant | |
1925 | 1937 | Gabriel Guitard | Cultivateur exploitant | |
1937 | 1940 | Albert Tétaud | Négociant en vin | |
1940 | 1942 | Eugène Courtin | Propriétaire cultivateur | |
1942 | 1944 | André Clanché | Président de la délégation spéciale Nommé conseiller départemental en 1943[34]. | |
1944 | 1951 | Gaston Clerfeuille | Faisant fonction | |
1951 | 1971 | Edmond Petit | Cultivateur | |
1971 | 1995 | René Marchive | Viticulteur | |
1995 | 2008 | Jean-Claude Bonnoron | UMP | Banquier |
2008 | En cours | Jean-Marc de Lustrac | UDI | Médecin urgentiste |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2019, la commune comptait 2 168 habitants[Note 6], en augmentation de 7,27 % par rapport à 2013 (Charente : −0,42 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 689 | 1 858 | 1 796 | 1 978 | 1 987 | 2 035 | 1 941 | 2 076 | 1 869 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 903 | 2 011 | 1 948 | 1 948 | 1 934 | 1 713 | 1 561 | 1 551 | 1 570 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 557 | 1 408 | 1 157 | 1 225 | 1 166 | 1 202 | 1 178 | 1 092 | 1 089 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 306 | 1 340 | 1 551 | 1 511 | 1 567 | 1 804 | 1 936 | 2 067 | 2 168 |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 043 hommes pour 1 070 femmes, soit un taux de 50,64 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 0,9 |
7,0 | 75-89 ans | 8,4 |
15,9 | 60-74 ans | 16,0 |
19,4 | 45-59 ans | 19,3 |
22,4 | 30-44 ans | 21,3 |
12,8 | 15-29 ans | 13,3 |
22,1 | 0-14 ans | 20,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1 | 90 ou + | 2,5 |
8,9 | 75-89 ans | 11,8 |
20 | 60-74 ans | 20,3 |
21 | 45-59 ans | 20,8 |
16,9 | 30-44 ans | 16,2 |
15,6 | 15-29 ans | 13,7 |
16,6 | 0-14 ans | 14,7 |
La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[40].
Vars possède une école primaire publique, Françoise-Dolto, comprenant quatre classes de maternelle et six classes d'élémentaire. Le secteur du collège est Saint-Amant-de-Boixe[41].
Les associations proposant des activités sportives sont nombreuses, la gymnastique volontaire, l'Entente pongiste, la pétanque, le badminton, la Société de chasse, les Amis cavaliers des Sablons[42].
L'église paroissiale Saint-Denis, église fortifiée, a été construite au XVIe siècle à la place d'une ancienne église du XIIe siècle, détruite par la guerre de Cent Ans[30], que l'évêque Girard avait fait construire dans l'enceinte du château. On voit encore, à l'est du côté de l'abside, les fondations de l'ancienne construction, ainsi que des meurtrières.
La vallée de la Charente est en zone Natura 2000.
Vars a fait l'objet d'une émission télévisée diffusée sur TF1 le et intitulée Un village à la diète, où des personnalités telles que Thierry Marx ou Laury Thilleman ont aidé certains habitants de la commune en surpoids ou obèse à perdre du poids et exercer une activité physique en l'espace de 100 jours[49].
Sur les autres projets Wikimedia :
« Le château est adossé au flanc nord de la nef de l'église. Sa principale façade est ouverte à l'ouest... »
« Il renfermait deux cent cinq paroisses, réparties entre dix sept archiprêtrés dont quatre avaient été créés par Mgr joseph-Amédée de Broglie, le 24 janvier 1761. »
« Le corps de logis est une grande bâtisse rectangulaire à trois niveaux »