Vandenesse-en-Auxois[vɑ̃dnɛs ɑ̃.n‿o(k)swa] est une commune française située dans le canton d'Arnay-le-Duc, dans le pays de l'Auxois en Côte-d'Or, Bourgogne, région administrative de Bourgogne-Franche-Comté.
Cet article concerne Vandenesse-en-Auxois en Côte-d'Or.Pour les homonymes, voir Vandenesse (homonymie)et Auxois.
Vandenesse-en-Auxois
Vandenesse et le canal de Bourgogne vus depuis Châteauneuf
Héraldique
Administration
Pays
France
Région
Bourgogne-Franche-Comté
Département
Côte-d'Or
Arrondissement
Beaune
Intercommunalité
Communauté de communes de Pouilly-en-Auxois - Bligny-sur-Ouche
Géolocalisation sur la carte: Bourgogne-Franche-Comté
Vandenesse-en-Auxois
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Géographie
Situation
Vandenesse-en-Auxois est dans la partie sud-ouest de la Côte-d'Or. Le parc naturel régional du Morvan est à 18 km à l'ouest à vol d'oiseau[1] (25 km par la route[2]).
Paris est à 279 km au nord-est, la préfecture Dijon à 42 km à l'est par la A38 (gratuite), son chef-lieu de canton Arnay-le-Duc à 21 km au sud-ouest. Les autres grandes villes les plus proches sont Beaune à 35 km au sud-est, Autun (Saône-et-Loire) à 44 km au sud-ouest, Saulieu à 41 km à l'ouest et Avallon à 70 km au nord-ouest. Plus localement, Pouilly-en-Auxois est à 7 km au nord-ouest et Maconge à 4 km à l'ouest[2].
Routes et transports
L'autoroute A6 traverse la partie sud de la commune. L'accès le plus proche est l'échangeur no24 de Pouilly-en-Auxois à 5,7 km au nord-ouest[2]; c'est également un accès à l'autoroute A38, qui débute là et mène à Dijon[1].
La D977bis, qui au nord-ouest longe l'autoroute A6, aborde la commune par le sud-ouest et, changeant de direction, la traverse pour en ressortir au nord-est en direction de Commarin et, plus loin, de Sombernon.
La D18, qui traverse la commune dans le sens nord-ouest/sud-est, relie la commune voisine Créancey à Beaune[1].
La commune comprend cinq hameaux: la Chevrotte, le Frêne, la Tuilerie (tous trois jouxtant Vandenesse au nord), la Rèpe sur la Vandenesse à 1,5 km en aval (sud-est) du bourg[1] et les Bordes sur le ruisseau de Commarin près du réservoir du Panthier au nord de Vandenesse. Les lieux-dits sont nettement plus nombreux.
Dans la boite déroulante qui suit, les hameaux et lieux-dits suivis d'une astérisque (*) sont indiqués sur la carte de Cassini, établie vers 1745; l'orthographe passée est indiquée à la suite entre parenthèses si elle diffère de l'orthographe actuelle.
Les Bordes, déjà nommé ainsi au XVIIIesiècle, est appelé Esbordes en 1533[3].
Hydrographie
Port de Vandenesse.
Châteauneuf en arrière-plan sur sa butte. Tout au bout de la partie du canal visible ici, les barrières blanches de l'écluse du Fourneau no9.
23 déc. 2009: couche de glace sur le canal et le port de Vandenesse
Originellement, l'élément hydrographique le plus important de la commune est la Vandenesse. Affluent de rive gauche de l'Ouche, elle prend source sur Crugey et conflue à Pont-d'Ouche. De façon générale, elle coule du nord-ouest vers le sud-est. Elle traverse le canal immédiatement en aval de la halte fluviale de Vandenesse. L'autoroute A6 coupe le canal et la vallée de la Vandenesse dans le sud de la commune – mais la A6 ne passe la Vandenesse elle-même que sur le territoire de Châteauneuf voisin.
Si l'on écarte le petit ru de 260 m de long venant de la source du Poirier Saint-Jean et qui conflue en rive gauche en face de l'écluse de Vachey[4], la Vandenesse reçoit deux affluents sur la commune. D'amont en aval:
le ruisseau de Commarin, affluent de rive droite (côté nord-est), conflue au village.
le ruisseau du Tillot, affluent de rive gauche (côté sud-ouest), conflue dans le sud de la commune à la hauteur de la Rèpe.
Depuis son ouverture en 1832, le canal de Bourgogne a supplanté la Vandenesse pour l'importance - quoiqu'il emprunte pratiquement toute la longueur de sa vallée, soit environ 15 km de Créancey à Pont-d'Ouche, dont environ 4,6 km sur Vandenesse[1].
Neuf écluses du canal se trouvent sur la commune; leurs neuf sites sont inscrits à l'inventaire général des monuments historiques:
L'écluse du grand Pré no4[note 1] se trouve 200 m après l'entrée du canal sur la commune et environ 3,3 km après le tunnel-canal de Pouilly à Créancey, dit voûte du canal de Bourgogne et dans lequel le canal passe la Ligne de partage des eaux entre le bassin de l'Yonne (affluent de la Seine) et celui de la Saône (affluent du Rhône)[1].
Enfin, le réservoir de Panthier occupe la pointe nord de la commune. La commune de Vandenesse possède seulement environ 1/3 de ses berges, au sud et sud-est du lac; mais la majeure partie de la surface du lac est sur Vandenesse. Le reste des berges du lac est sur Commarin au nord et nord-est, et sur Créancey du nord-ouest au sud-ouest[1]. Il a été réalisé en 1830 par l'ingénieur des Ponts et Chaussées Jean Bonnetat dans le cadre de la construction du canal de Bourgogne, et agrandi en 1866 par l'ingénieur des Ponts et Chaussées Henri Bazin. Sa digue en terre fait plus de 1,1 km de longueur, donnant au lac une hauteur de retenue de 14 m qui peut stocker 8 050 000m3. Depuis 2016 il est inscrit à l'inventaire général des monuments historiques[MH2 10].
De l'autre côté du lac, deux petits monts entièrement recouverts de bois: le Petit Montot (butte de gauche, ~420 m d'alt., sur Créancey) et à sa droite le Grand Montot (446 m d'alt., sur Semarey, commune non limitrophe du lac ni de Vandenesse). Les berges à droite derrière les arbres sont sur Commarin.
Urbanisme
Typologie
Vandenesse-en-Auxois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (50,1%), terres arables (23,4%), forêts (9,7%), eaux continentales[Note 2] (7,7%), zones agricoles hétérogènes (5,6%), zones urbanisées (3,6%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
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Nous ne savons pas quand Vandenesse devient un bénéfice du doyen de Marigny; ce l'est jusqu'en 1503[13].
En 1270 Anséric de Vergy lègue à la fabrique de Vandenesse tout son grain pour construire une balustrade – ce qui nous apprend qu'il y avait une «fabrique» à Vandenesse, sans préciser de quel type[13].
En 1336 le curé Guillaume de Châteauneuf dote la chapelle Saint-Nicolas pour quatre chapelains résidents (en 1775 il n'y a plus qu'un seul chapelain résident)[13].
Durant le bas Moyen Âge plusieurs seigneurs de Châteauneuf se font enterrer dans l'église de Vandenesse, comme Jean (1294) et Guillaume (1303). Dans la même période, le village donne son nom à plusieurs personnes illustres; parmi ceux-ci, Jean de Vandenesse[13] (voir paragraphe suivant).
Le [14] Jean de Vandenesse[13], chevalier[3] et chanoine de Beaune, est nommé par le duc de Bourgogne Philippe auditeur des appeaux[Note 3] de Beaune[13],[14]. En 1408 il est nommé doyen de Beaune, et est élu aux États de Bourgogne en 1410[3],[15].
Vers 1450 les trois états du nouveau parlement de Bourgogne[Note 4] réclament du duc des lois écrites afin de réduire la surabondance de procès due à l'absence de lois auxquelles se référer. Philippe le Bon (1396–1467) fait rédiger la première version écrite des coutumes de Bourgogne et, pour ce faire nomme trois conseillers: un par état ("gens d’Église", "nobles" et "bourgeois et habitants de nos bonnes villes". À cette occasion Jean de Vandenesse, qualifié dans la lettre du duc de "licencié ès lois et doyen de Vergy", est l'une des neuf personnes désignées pour cette tâche[16],[Note 5]. En 1465 il devient maître des requêtes[3].
Son frère Guillaume est grand aumônier de Charles V le Sage et évêque de Coire (en Suisse)[3].
Entre-temps, en 1419 Gui de Châteauneuf affranchit les habitants de Vandenesse, qui ont les mêmes seigneurs que Châteauneuf[3].
En 1494 le curé Matthieu Rousseau fonde à Châteauneuf, succursale de Vandenesse, un mépart pour cinq prêtres originaires du pays nommés par les échevins[13].
Les Templiers et les Hospitaliers
Les Templiers ont une maison à Vandenesse; en 1237 ils achètent de Jean de Châteauneuf le quart de «ce qui lui appartient dans la seigneurie de Vandenoisse»[17] (c'est-à-dire tout Vandenesse[3]), un acte confirmé en 1239 par sa veuve.
Après l'arrestation massive en France et la décimation des Templiers par Philippe le Bel le vendredi , les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem leur succèdent. En 1322 ces derniers doivent transiger avec Guy, seigneur de Châteauneuf, pour faire cesser leur litige concernant l'exercice des droits de justice[17].
Époque moderne
Faisant jusque-là partie des bénéfices du doyen de Marigny, en 1503 Vandenesse passe dans le patrimoine du chapitre d'Autun[13].
Vers 1730 Jean Pâris de Monmartel achète pour 722 000 livres les 3/4 de Vandenesse en sus de Châteauneuf, Thoisy-le-Désert, Maconge, Rouvres et Meilly[18],[19].
En 1775 Courtépée signale un pont tournant construit «par la Province» à Vandenesse, enjambant le ruisseau de Commarin et flanqué d'un moulin[3].
Le hameau des Bordes, appelé Bordes-sous-Châteauneuf pour le distinguer des nombreuses autres localités homonymes, est donné en 1734 pour «village de la paroisse de Vandenesse-sous-Châteauneuf, du bailliage et recette d'Arnay-le-Duc & et de la baronnie de Châteauneuf»[12].
Des mines de fer sont signalées à Vandenesse en 1818[20]. Ce ne sont pas les seules dans les environs; l'abbaye de la Bussière a une charte de 1211 de Guillaume le Blanc, seigneur de Marigny, donnant aux moines le droit d'extraction dans la mine sur sa terre de Gissey[21] (à 12 km à vol d'oiseau, nord-est).
Époque contemporaine
En 1845 Vandenesse-le-Château ou Vandenesse-en-Auxois compte 438 habitants[22]. Vandenesse avait-il un château, ou ce nom se réfère-t-il au château de Châteauneuf et baronnie associée?
1870, la “bataille de Châteauneuf”
Vers la fin Garibaldi est sur Dijon, prêt à y attaquer les prussiens de Werder qui ont investi la ville. Le général Crémer, qui doit venir en renfort, est à Beaune avec un seul bataillon de mobiles[23] et attend l'arrivée de sa toute nouvelle 1re légion du Rhône[Note 6] commandée par le colonel Celler[24], arrivée prévue pour le . Il envoie à Garibaldi le colonel Poullet comme émissaire, pour convenir d'une date pour l'attaque de Dijon; accord est fait pour le mais Garibaldi, trop impatient, attaque Dijon le sans plus attendre – et se fait défaire. Il fait retraite sur Autun, ce que Crémer n'apprend que le et qui le force à se replier sur Nuits[23]. De Nuits, Crémer décide d'aller à Bligny-sur-Ouche (17 km au sud de Vandenesse) avec l'intention de barrer la route[25] aux quelque 7 000 soldats du général prussien Keller[26] qui sont en train de se replier sur Dijon. Crémer donne à la 1re légion du Rhône l'ordre de le rejoindre à Bligny; mais il ne sait toujours pas où exactement se trouvent les troupes de Keller. Il établit son quartier général au château de l'ancien maire Mr. Moreau, qui lui indique une dizaine d'habitants capables de servir d'éclaireurs. À 2h30 dans la nuit du 2 au , il apprend que Keller a divisé ses quelque 7 000 soldats entre Vandenesse et Sainte-Sabine (moins de 3 km au sud de Vandenesse) et qu'il ne sait rien de la présence proche de Crémer. Crémer part immédiatement occuper la hauteur de Châteauneuf[25] sur les conseils du commandant Valentin[24]; Ferrer est supposé emmener la 2e légion du Rhône attaquer les prussiens bivouaquant à Sainte-Sabine puis rejoindre Maconge, l'autre hauteur encadrant la vallée de Vandenesse, avec Poullet participant à l'attaque de Sainte-Sabine puis repoussant les prussiens dans le piège de la vallée de Vandenesse, qui aurait alors ses deux coteaux occupés par les français. Mais Ferrer[25], qui a des problèmes à établir la discipline nécessaire dans ses troupes[27], est en retard. Quand il arrive à Sainte-Sabine les prussiens en sont déjà partis pour rejoindre leurs confrères à Vandenesse: il n'est plus possible d'attaquer chaque troupe séparément. Poullet, qui entend la canonnade de Châteauneuf depuis Sainte-Sabine, rallie Vandenesse au plus vite. Mais la bataille se déroule presque uniquement entre la 1re légion et les prussiens. Dès le matin du , Crémer a ouvert le feu sur les prussiens dans la vallée. Keller bat finalement en retraite, poursuivi par la 2e légion qui fait quelques prisonniers[25] et s'empare des bagages des troupes de Keller ainsi que de cinq ou six voitures transportant du pétrole. Cette bataille voit 120 prussiens prisonniers et environ 400 tués ou blessés; le côté français perd 16 morts et 35 blessés. Du propre dire de Poullet, c'est seulement un demi-succès français car, eût Ferrer été à l'heure, les troupes prussiennes auraient été considérablement plus diminuées; tandis que faute d'arriver à temps, la majorité des prussiens attaqués a pu se retrancher dans Dijon[27].
En 1943, un avion s'écrase au lieu-dit "les Bordes". Deux des occupants sont tués et inhumés dans le cimetière de la commune, où leurs tombes sont encore visibles en 2010[28].
Héraldique
Blason
D'or à quatre pals de gueule et un chevron d'argent brochant sur le tout, au chef aussi d'or à l'aigle de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1970
Adrien Manière
1983
2008
Maurice Bornet
mars 2008
Michel Poillot
PS
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2019, la commune comptait 297 habitants[Note 7], en augmentation de 6,83% par rapport à 2013 (Côte-d'Or: +0,82%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1846
1851
1856
392
523
349
356
415
414
410
409
375
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
371
370
426
348
343
356
343
346
289
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
303
345
236
231
217
218
225
232
228
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
217
190
189
220
216
251
261
284
292
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
297
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
34 ouvrages d'art sur Vandenesse sont inscrits à l'inventaire général de la base Mérimée comme monuments historiques (voir le menu déroulant ci-dessous).
Ouvrages d'art sur Vandenesse inscrits à l'inventaire général de la base Mérimée
Lavoir (limite XIXe-XXe) sur la Vandenesse à Escommes, sur le CR 24, inscrit en 2004[MH 1].
Lavoir (limite XIXe-XXe) sur le ruisseau du Tillot à la Rèpe, dans la Grande Rue, inscrit en 2004[MH 2].
Croix de chemin (XVIIe?) à la Rèpe, sur la RD 18 (route de Crugey), inscrite en 2004[MH 3].
Croix monumentale (XVIIe) à Vandenesse sur la RD 18 au début de l'impasse du Fourneron, inscrite en 2004[MH 4].
Pont (milieu XIXe) de la RD 18 à Vandenesse, inscrit en 2004[MH2 11].
Pont (milieu XIXe) de la RD 977bis sur la Vandenesse, à Vandenesse, inscrit en 2004[MH2 12].
Ancienne mairie-école, actuellement poste (1854), sur la RD 977bis, inscrit en 2004[MH 5].
Église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption à Vandenesse (XIIe, XIIIe, XVIe, XIXe), sur la RD 977bis, inscrite en 1927[MH 6] et certains détails particuliers en 2004[MH 7],[33].
Rigole d'alimentation dite des Bordes (1re moitié XIXe), prolongation du ruisseau de Commarin jusqu'à la halte fluviale de Vandenesse, inscrite en 2016[MH2 13].
Rigole d'alimentation dite rigole de remplissage du réservoir de Panthier (1910): elle ramène au Panthier les eaux excédentaires du bief de partage (dans le tunnel-canal de Créancey à Pouilly). Une partie de son cours est souterrain. Elle est inscrite en 2016[MH2 14].
Maison de garde du réservoir de Panthier (années 1860), inscrite en 2016[MH2 15].
Barrage du réservoir de Panthier (1830; 1866; 1909) par l'ingénieur des Ponts et Chaussées Jean Bonnetat; inscrit en 2016[MH2 16].
Ouvrage lié à l'alimentation en eau du canal de Bourgogne (XIXe): un système hydraulique complexe autour du bassin portuaire (halte fluviale) de Vandenesse, relie le canal avec d'une part la Vandenesse qui longe la rive droite et qui passe sous le canal, et d'autre part la rigole des Bordes sur la rive gauche. Deux déversoirs permettent d'en vider le trop-plein, qui se déverse dans la Vandenesse en passant sous un aqueduc qui porte le canal. Cet ensemble est inscrit en 2016[MH2 17].
Réservoir de Panthier (1830; 1866; 1909), inscrit en 2016[MH2 10].
Pont autoroutier (autoroute A6 - 3e quart XXe) sur le canal et la Vandenesse, inscrit en 2016[MH2 18].
Pont routier sur l'écluse 12 “du Revin” (1830; 1888), inscrit en 2016[MH2 19].
Site de l'écluse 12 “du Révin” (1811; 1879), dont maison de type “Foucherot”; inscrit en 2016[MH2 9].
Borne kilométrique du canal (1835), située en rive droite du canal (côté ouest) juste en amont du site d'écluse n°12. Ces bornes ont été placées tous les 5 km (peut-être en 1835?) pour calculer les droits de navigation. Elle indique la distance depuis Laroche: Y K 165, bien que des sources évoquent la distance depuis Saint-Jean-de-Losne avec la lettre S. Inscrite en 2016[MH2 20].
Site de l'écluse 11 “de la Rèpe” (1811; 1879), inscrit en 2016[MH2 8].
Pont routier isolé de Châteauneuf (1re moitié XIXe), inscrit en 2016[MH2 21].
Site de l'écluse 10 “de la Mine” (1811; 1879), inscrit en 2016[MH2 7].
Site de l'écluse 9 “du Fourneau” (1811; 1879; 1888), inscrit en 2016[MH2 6].
Maison de garde du port de Vandenesse (1846), inscrite en 2016[MH2 23].
Port de Vandenesse-en-Auxois, bassin de Vandenesse (1833), inscrit en 2016[MH2 24].
Pont routier sur l'écluse 8 “de Vandenesse” (1830; 1831; 1888), inscrit en 2016[MH2 25].
Site de l'écluse 8 “de Vandenesse” (1811; 1879), inscrit en 2016[MH2 5].
Site de l'écluse 7 “de Vachey” (1811; 1879), inscrit en 2016[MH2 4].
Rigole d'alimentation en eau du canal de Bourgogne (XIXe), inscrite en 2016[MH2 26].
Site de l'écluse 6 “de la Chaume” (1811; 1879), inscrite en 2016[MH2 3].
Site de l'écluse 5 “de la Chevrotte” (1811; 1879), inscrit en 2016[MH2 2].
Borne kilométrique du canal (1835) à l'écluse de la Chevrotte, inscrite en 2016[MH2 27].
Site de l'écluse 4 “du Grand Pré” (1811; 1879), inscrit en 2016[MH2 1].
Site de l'écluse 3 “de Rambourg” (1811; 1879), inscrit en 2016[MH2 28]. L'écluse se trouve sur Créancey mais son site déborde sur Vandenesse.
Stèle des aviateurs britanniques.
Stèle des deux aviateurs tués en 1943[34], située au carrefour de la RD 977bis avec la route menant à Châteauneuf.
Deux bornes routières anciennes au croisement de la D977bis avec la D994 (Rouvres-sous-Meilly/Vandenesse[35]; quand la D970 s'appelait encore RD1.
Lac de Panthier: créé pour les besoins du canal, il a été mis en eau en 1836[36]. La base de loisirs, le camping, le club de voile et un lieu aménagé pour y pique-niquer se trouvent tous sur Vandenesse au sud du lac. Il fait partie des ouvrages d'art listés dans la base Mérimée[MH2 10].
Vue nord-ouest depuis la butte de Châteauneuf sur le réservoir de Panthier:
Sur la gauche de la photo, le territoire de Vandenesse incluant la majeure partie du lac. Moitié droite de la rive proche: territoire de Commarin.
Activités associatives, touristiques, festives et sportives
Le lac de Panthier, réservoir du canal de Bourgogne, est une réserve ornithologique. Il offre également des activités aquatiques (club de voile avec location, plage surveillée en été) et un camping 4 étoiles équipé de mobile homes.
Voie verte longeant le canal de Bourgogne
Notes et références
Notes
Sur le canal de Bourgogne les écluses sont numérotées à partir du point de partage des eaux entre Pouilly et Créancey, dans le tunnel-canal «de Pouilly».
Notes sur la démographie
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le juge des appeaux est celui qui reçoit les appels de jugements de première instance. Voir Pierre Clerjon et J. Morin, Histoire de Lyon, depuis sa fondation jusqu'à nos jours, vol.6, Lyon, (lire en ligne), p.60.
"Les trois états de Bourgogne" correspondent aux trois parlements alors en existence en Bourgogne: «parlement du duché à Dijon, celui de la Franche-Comté à Dole et le tiers à Saint-Laurent». Voir Bourdot 1724, p.1170, note en bas de page.
Les personnes désignées par le duc Philippe de Bon pour collecter et écrire les coutumes de Bourgogne sont: Ferry de Cluny, docteur ès lois et en décrets, chanoine et official d'"Ostun" (Autun?) et maître des requêtes de l'hôtel de Philippe le Bon, pour les coutumes du clergé; Jean de Beffremont, chevalier, seigneur de Mirebeau, chambellan de Philippe le Bon, pour les coutumes des nobles; et Jean George, licencié ès lois, maître des requêtes de l'hôtel de Philippe le Bon, pour "les bourgeois et habitants de nos bonnes villes".
Philippe le Bon nomme également trois autres personnes chargées de remplacer ces trois premiers si ceux-ci avaient quelque empêchement que ce soit; ce sont Guillaume de Cercey, premier écuyer du duc et bailli de Chalon; Pierre Brandin, licencié ès lois et maître des requêtes de l'hôtel du duc; et Pierre Baudot, licencié ès lois.
Enfin, Philippe le Bon nomme deux autres personnes en remplacement éventuel de deux des pré-cités. Ce sont: Geoffroi de Thoisi, chevalier féal, conseiller, chambellan et bailli d'Auxois, en remplacement de Guillaume de Cercey si besoin est; et Jean de Vandenesse, licencié ès lois et doyen de Vergy, en remplacement de Ferry de Cluny si besoin est.
Le mot "remplacement" doit peut-être être compris dans le sens de suppléant et aide à la fois; au sujet de ces "remplaçants", le mot "commissaire" est mentionné dans le même document: «Lesquels six nos Conseillers et Commissaires ainsi par nous ordonnés...»; il ne s'agit donc pas tant de suppléer que d'assister les principaux désignés. Voir Bourdot 1724, p.1170.
La Légion du Rhône, un régiment de marche de 3 000 hommes à 3 bataillons d’infanterie, est créée le 1er octobre 1870 (bien que les légions départementales aient été créées vers le début du même siècle – voir l'article Réorganisation des corps d'infanterie français (1815); pour la1re légion du Rhône en particulier, voir 1re Légion du Rhône et le livre des ex-général Crémer et ex-colonel Poullet, La Campagne de l'Est et L'Armée de Bourbaki, Paris, Librairie des célébrités contemporaines, , 360p. (présentation en ligne), p.266-270.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Vandenesse-en-Auxois, carte interactive» sur Géoportail. Couches «Cartes IGN classiques», «Limites administratives» et «Hydro» activées. Vous pouvez bouger la carte, zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Une vue plus rapprochée amène automatiquement la carte d'état-major. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
«Vandenesse-en-Auxois», sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran - cliquer sur "itinéraires").
Claude Courtépée, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, vol.6, L.N. Frantin, , 737p. (lire en ligne), p.184.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Antoine Garreau, Description du gouvernement de Bourgogne..., Dijon, A. de Faix, (lire en ligne), p.373.
Charles A. Bourdot de Richebourg, Nouveau coutumier général: ou corps des coutumes générales et particulières de France et des provinces connues sous le nom des Gaules, vol.2, Paris, Théodore le Gras, , 1244p. (lire en ligne), p.1170.
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«Pont (RD 18)», notice noIA21000599, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Pont (RD 977bis», notice noIA21000598, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Rigole d'alimentation dite d'Esbordes (canal de Bourgogne)», notice noIA21004584, base Mérimée, ministère français de la Culture. “Esbordes” est le nom ancien du hameau les Bordes. La rigole débouche dans le canal à la halte fluviale de Vandenesse et non l'écluse n° 10 (“écluse de la Mine”)
Jacques Denizot, Encyclopédie de la Côte-d'Or. Bourgs et villages du Pays de Pouilly-en-Auxois, édition annotée, commentée et illustrée, éditions Jalon, 2019.
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