Valdoie est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Valdoie
Photo du pont traversant la Savoureuse et du clocher gris de l'église, visible au fond à droite.
La commune, au centre du couloir, la “Trouée de Belfort”, est entourée de deux massifs boisés, la forêt du Salbert à l’ouest et la forêt de l’Arsot à l’est.
La RD 465 relie Belfort à Saint-Maurice-sur-Moselle. Il s'agit de l'ancienne RN 465, classée dans la voirie nationale dans les années 1930[4]; elle a été déclassée et reclassée dans la voirie départementale en [5].
Commune membre de la Communauté d'agglomération Grand Belfort.
Urbanisme
Typologie
Valdoie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Belfort, une agglomération inter-départementale regroupant 16 communes[10] et 80 035 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[15].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (48,8%), zones urbanisées (40,5%), zones agricoles hétérogènes (9,7%), eaux continentales[Note 3] (1,1%)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Le nom de Valdoie (Val d'Oye, Wedaw, Waido, Vaydoie...) viendrait, selon J. Liblin, du latin vadum (guè, endroit guéable) et du celtique Oye (eau, rivière) qui aurait alors désigné la rivière la Savoureuse. Ce gué permettait à la voie romaine secondaire de Mandeure à Auxelles-Bas de franchir la rivière, du moins en période d'étiage. Valdoie n'est citée dans les écrits qu'à partir de 1350. Le village était partie de la seigneurie du Rosemont à ses origines et a été rattaché aux domaines autrichiens comme le comté de Ferrette de 1347 à la fin de la guerre de Trente Ans en 1648. Fin décembre 1674, Turenne a bivouaqué à Valdoie avant d'aller en Alsace remporter la victoire de Turckheim. La ville a été rattachée à la paroisse de Belfort jusqu'en 1778. Après avoir été pendant quelques années dépendante de Belfort, Valdoie est devenue une paroisse autonome en 1780. À la fin du XVIIIesiècle, les villages de Cravanche et de Salbert lui ont été rattachés. L'église Saint-Joseph du début du XXesiècle a été construite à l'emplacement d'un premier bâtiment érigé en 1780.
La première fois que l'on trouve le nom de Valdoie dans les écrits, c'est sous la forme «We Doh», ce qui signifie «malheur ici» en vieil allemand. En effet, la région étant de sismicité moyenne et le terrain marécageux, des tremblements de terre et inondations y ont été relevés à proximité de Valdoie[18].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Territoire de Belfort.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1792
1793
Georges Baume
1793
1794
François Poyvet
1794
1794
François Rady
1794
1802
Alexis Courtot
1802
1804
Jacques Besançon
1804
1818
Jean-Claude Bardot
1818
1830
Nicolas Juster
1830
1845
Jean-Claude Bardot
1845
1848
Jacques Colinart
1848
1871
François Henriot
1871
1875
Constant Barberot
1875
1878
Béat Tisserand
1878
1892
Constant Barberot
1892
1897
Edmond Chaudel-Page
1897
1902
Eugène Tscheiller
1902
1904
Georges Charpentier-Page
1904
1906
André Larger
Républicain
Conseiller général du canton de Belfort (1905-1906) décédé en fonctions
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[21]:
total des produits de fonctionnement: 4 220 000€, soit 752€ par habitant;
total des charges de fonctionnement: 3 725 000€, soit 664€ par habitant;
total des ressources d'investissement: 4 133 000€, soit 737€ par habitant;
total des emplois d'investissement: 4 038 000€, soit 720€ par habitant;
endettement: 7 809 000€, soit 1 392€ par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 11,96%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 19,37%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 36,81%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2016: médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation: 19 340€[22].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En 1999, les Valdoyens étaient 4 843, soit 20 fois plus qu'en 1803. L'évolution a été importante entre 1872 et 1901 avec l'arrivée nombreuse d'Alsaciens optant pour la nationalité française; la population a été multipliée par cinq en moins de trente ans passant de 523 à 2 575 habitants. L'industrie s'est fortement développée avec cette main-d'œuvre qualifiée: construction mécanique (Page, 1852) et industrie textile (Dollfus et Noack, 1898).
En 2010, elle était la troisième commune du département en nombre d'habitants, loin derrière Belfort et ses 50 078 habitants, un peu moins loin de Delle avec 5 916 habitants et tout juste devant Beaucourt et ses 5 060 habitants.
En 2014, elle compte 5 900 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2019, la commune comptait 5 269 habitants[Note 4], en diminution de 2,32% par rapport à 2013 (Territoire de Belfort: −2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
301
272
281
328
387
413
385
416
428
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
433
522
537
523
732
1 156
1 371
1 665
1 985
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 575
2 725
3 166
3 121
3 266
3 580
3 380
3 295
3 538
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
3 986
3 983
4 466
4 572
4 314
4 843
5 000
5 044
5 394
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
5 260
5 269
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Écoles primaires
L'école élémentaire Paul-Kiffel.
École élémentaire André-Chenier;
École élémentaire Paul-Kiffel;
École élémentaire Victor-Frahier.
Collège
Collège René-Goscinny (collège public).
Lycée
Lycée professionnel agricole Lucien-Quelet (lycée public; Centre de Formation Agricole pour Adultes; Centre de Formation Agricole pour Apprentis).
Cultes
Culte catholique, Paroisse Saint Marc Belfort-Montbéliard[27], Diocèse de Belfort.
Filature de laine peignée Schwartz et Cie, puis usine de teinturerie Achtnich, actuellement magasin de commerce[32].
Usine de transformation des métaux Charpentier, puis Charpentier-Vogt, puis usine de construction électrique (usine d'isolants électriques) Samica, actuellement Von-Roll Isola[33].
Moulin à farine, puis tissage de coton Meyer, puis Alexandre, puis Couleru et Chatel, puis Schmerber, puis Schwob, puis de la Cotonnière d'Héricourt, actuellement magasin de commerce[34].
Usine de feutre Dollfus-Noack, actuellement centre commercial[35].
Usine de passementerie de la Société industrielle de Rubans, puis usine de peintures et vernis Gauthier, puis des Industries des Peintures Associés, actuellement Sigma Coatings[36].
Usine de matériel d'équipement industriel Page, puis Chaudel-Page, puis Socolest, actuellement usine de mécanique de précision Crelier[37].
Usine de construction métallique et usine de menuiserie A. Lutringer et Cie, actuellement magasin de commerce et atelier[38].
Usine de teinturerie des Ets Georges Koechlin, puis usine de bonneterie et usine de confection Lama, actuellement usine d'articles en matière plastique Danplast[39].
Construit entre 1889 et 1891, et aussi connu sous le nom de fort du Monceau. Il s'agit d'une ancienne caserne militaire.
Aujourd'hui, la forêt a repris ses droits sur cet édifice.Il reste en bon état malgré les quelques tags qui recouvrent certains murs. Un projet prévoyait de le restaurer pour l’ouvrir au public, mais il est resté sans suite. Il appartient à la commune depuis 2010.
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes du Territoire de Belfort.
Les armes peuvent se blasonner ainsi:
d'argent à la bande ondée d'azur, accompagnée de deux fleurs de lys de gueules.
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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