Val-Revermont est une commune nouvelle située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Val-Revermont
De haut en bas et de gauche à droite: le château de Treffort; le musée départemental de Cuisiat; l'église Notre-Dame de Treffort; l'église Saint-Laurent de Pressiat; la bascule de Cuisiat; le four de Cuisiat; l'église Saint-Clément de Cuisiat.
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Administration
Pays
France
Région
Auvergne-Rhône-Alpes
Département
Ain
Arrondissement
Bourg-en-Bresse
Intercommunalité
Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse
Val-Revermont fait partie du Revermont. Située au pied de nombreuses collines comme le mont Myon ou encore le mont Grillerin, elle est située à une altitude d'environ 300 mètres en plaine et culmine à 661 mètres. Elle est traversée par le Bief d'Ausson, le Nacaretan, le Bief des Chaises et le Sevron (en limite avec Meillonnas).
Depuis ces dernières années, l'attractivité de Bourg-en-Bresse à une vingtaine de kilomètres, s'est fait sentir de plus en plus et le village a tendance à s'étendre dans sa partie basse, à la limite de la Bresse, où une route ouverte dans les années 1980 rend l'accès plus facile au chef-lieu du département.
Cette commune est formée des villages de Treffort, Cuisiat et de Pressiat qui ont chacun une identité distincte.
Val-Revermont est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Toponymie
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Histoire
Cuisiat
Comme d'autres villages du Revermont, Cuisiat fut victime de la barbarie nazie le 18 juillet 1944. Plusieurs habitants furent déportés, une partie du village brûlé par les troupes du Reich en représailles d'actes de résistance commis dans la région[8].
Pressiat
Trois événements ont marqué l'histoire du village:
en 1370, Hugues d'Andelot fait construire un nouveau château dans cette région ruinée par des guerres endémiques qui ont sévi ici aux XIIIesiècle et XIVesiècle. Le bourg édifié autour du château prit le nom de Pressiat. De l'ancien château démantelé à la Révolution, il ne reste actuellement guère qu'une tour accolée à une maison;
en 1810, les habitants se révoltent contre la volonté des autorités de rattacher Pressiat à la paroisse voisine de Courmangoux. En représailles, il refusèrent de participer aux réparations à effectuer dans l'église Saint-Oyen de Courmangoux. C'est ainsi que Pressiat évita son rattachement à une autre commune;
en 1944, le village fut en partie détruit, incendié par les troupes allemandes avec des auxiliaires de légions de l'Est (osttruppen) pendant leur repli le 18 juillet 1944, pour le punir de ses actes de résistance. Il est vrai que les deux communes de Pressiat et de Courmangoux furent très actives en matière de résistance (incendie des bourgs voisins de Roissiat et de Chevignat). Pour cette raison, la commune de Pressiat a reçu la croix de guerre avec citation à l'ordre de la Nation.
Article connexe: Freiwilligen-Stamm-Division.
Treffort
Village de Treffort.
Au Xesiècle, un site défensif est établi en haut du village de Treffort.
En 1283, le duc de Bourgogne ravage le Revermont et prend Treffort[9].
En 1289, Treffort est vendu par le duc de Bourgogne au comte de Savoie, qui dote ses habitants d'une charte de franchise.
En 1641, le village est détruit par les troupes franc-comtoises au cours de la guerre franco-espagnole.
Histoire commune
À la suite du traité de Lyon, signé en 1601, les trois villages deviennent français, comme l'ensemble de la Bresse.
En 1972, la commune de Treffort fusionne avec celle de Cuisiat qui prend le statut de commune associée[10].
À la suite d'un arrêté préfectoral du 4 décembre 2015, les communes de Pressiat et Treffort-Cuisiat fusionnent pour former la commune nouvelle de Val-Revermont le [1].
Politique et administration
Mairie.
La commune nouvelle est formée des trois communes déléguées de Treffort, Cuisiat et Pressiat.
Le musée départemental du Revermont, situé dans le haut de Cuisiat en face de l'église, est installé dans l'ancienne mairie-école du village. Il fait partie des musées des pays de l'Ain et présente la culture du Revermont, à travers un potager et un verger conservatoire, et au travers d'expositions permanentes:
celle de la «communale en Revermont» qui reconstitue une salle de classe sous Jules Ferry du XIXesiècle à la Première Guerre mondiale;
celle intitulée «vignes et cavets» qui apporte une réflexion sur les raisons et les conséquences de la disparition de la vigne au profit de l'élevage laitier.
Mont Myon
Le mont Myon est un sommet du massif du Jura culminant à 662 m d'altitude. Il est le point culminant de la commune et un site naturel classé[13].
La route des Monts
La route des Monts qui «sépare» le Revermont proprement dit de la plaine de Bresse, serpente doucement entre Jasseron et Coligny. À l'automne, elle offre une vue magnifique sur les monts qui la dominent du côté droit et dont les couleurs, selon les mélanges d'essences d'arbres, irradient le versant jusqu'aux abords du village de Pressiat.
Église Saint-Laurent
L'église Saint-Laurent de Pressiat possède deux chapelles latérales à toit de lauzes, une statue en bois doré de saint Laurent et des fonts baptismaux datant du XVesiècle. Elle est inscrite au titre des monuments historiques.
Autres lieux et monuments
Château de Treffort.
Le château de Treffort est un ancien château fort construit dans le haut du village;
Le château fort de Bois, reconstruit vers 1330 pour Hugues d'Andelot, seigneur de Marmont, est aujourd'hui en ruines;
Le lavoir de la Plate et la source Caméléon;
La mairie et la fontaine des trois jets;
Le vieux pressoir de Cuisiat date de 1845;
La chapelle de Montfort au toit de lauzes;
Le mont Grillerin avec vue sur le village;
Les ruines de Lomont.
La maison Thèvenard est l'ancien couvent des sœurs clarisses.
Les ruines du hameau de la Ferrolière.
La rue Ferrachat et ses ateliers d'artisans;
Le champ de foire;
Musée départemental du Revermont.
Mont Myon vu de Pressiat.
Église Saint-Laurent.
Lavoir de la Plate.
Personnalités liées à la commune
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André Bondet né vers 1735 à Pressiat, maître-chirurgien fort réputé à son époque.
Louis Hyacinthe Bondet, son fils né en 1762 à Pressiat, maître-chirurgien qui a exercé à Besançon.
Joseph Journet (1901-1988), né à Confrançon, s'installe définitivement à Pressiat en 1958. Le 24 mai 1944, il est arrêté par les Allemands pour fait de résistance au château de la Teyssonnière et sera interné en Allemagne d'où il ne rentrera qu'en mai 1945. À Pressiat, il décide d'écrire ses Mémoires et publiera finalement deux ouvrages: Les Mines du Neckar[14] (souvenirs d'un déporté en août 1974) et Voyage en URSS (en septembre 1976)[réf.souhaitée].
Aimé Cotton (1869-1951), président de l’Académie des sciences en 1938, a reçu la rosette de la Résistance.
Victor Authier (1856-1945), a été maire de Treffort et député de l'Ain[15].
Tony Ferret (1850-1923), architecte qui a restauré ou édifié plusieurs monuments à Bourg-en-Bresse, avait sa propriété à Treffort où il mourut. Il initia la reconstruction du château de Treffort au début du XXesiècle.
Marcel Conche (1922-2022), philosophe et professeur à la Sorbonne, a séjourné à Treffort et y est décédé[16].
Pour approfondir
Bibliographie
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Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Cuisiat», sur resistance-ain-jura.com (consulté le )
Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales n°14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, (ISBN272970762X), p.23.
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