Chavannes-sur-Suran est une ancienne commune française située dans le département de l'Ain et la région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Chavannes-sur-Suran | |
![]() Vue de la façade de la mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Treffort-en-Revermont |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Jean-Jacques Laurent 2017-2020 |
Code postal | 01250 |
Code commune | 01095 |
Démographie | |
Gentilé | Chavannais |
Population | 673 hab. (2018 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 15′ 51″ nord, 5° 25′ 39″ est |
Altitude | Min. 306 m Max. 770 m |
Superficie | 21,5 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-Étienne-du-Bois |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Nivigne et Suran |
Localisation | |
modifier ![]() |
Du au , Chavannes-sur-Suran est une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Nivigne-et-Suran avec Germagnat[1],[2]. Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé sur l'ancienne commune.
Chavannes-sur-Suran se situe dans le Revermont. La commune est composée d'un village et de plusieurs hameaux : Dhuys et Lapeyrouse au Sud, Rosy, Ceillat, Corcelles, Chavuissiat-le-Petit et Chavuissiat-le-Grand au Nord. Chavannes-sur-Suran se situe à 20 km au nord-est de Bourg-en-Bresse, à 50 km au sud de Lons-le-Saunier. Le Suran traverse la commune.
Val Suran (Jura) | Pouillat | Germagnat (Nivigne et Suran) |
Val-Revermont | ![]() |
Corveissiat |
Simandre-sur-Suran |
Chavannes fait partie des possessions de l'abbaye de Saint-Oyen au IXe siècle.
Chavannes est au Moyen Âge une ville fortifiée appartenant à la Franche-Comté. À partir du XIIIe siècle, elle relève du prieuré de Nantua, puis au XVIe siècle, elle fait partie de la seigneurie de Rosy, dont le château existe encore.
Au XVe siècle, Chavannes est au centre de toutes les attentions du fait de son emplacement géographique propice, puisque la paroisse marque la frontière entre, au nord la Franche-Comté dont elle fait alors partie (appelée le comté de Bourgogne, et traditionnellement considérée comme terre d'Empire), à l'ouest le duché de Bourgogne (traditionnellement considéré comme faisant partie du royaume de France) et au sud le royaume de France.
Les Espagnols tiennent garnison jusqu’en 1674 dans son château, dont on voit encore quelques ruines des tours et des murailles.
Jean-Baptiste Royer, curé de Chavannes, est envoyé aux États généraux de 1789 comme député suppléant par le clergé comtois du Bailliage d'Aval[3]. En 1790, Chavannes est séparée de la Comté et devient une commune rattachée au département de l'Ain.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Chavannes comportait un faible mais très efficace réseau de résistants.
Le , la commune s'unit avec Germagnat pour former la commune nouvelle de Nivigne-et-Suran, dont elle constitue une commune déléguée[1]. Le , les communes déléguées sont supprimées[2].
Le nom de Chavannes-sur-Suran est la combinaison de Chavannes et Suran, rivière qui traverse le territoire communal. Origine : De Chavannis en 1131, Ecclesia de Cavannis en 1184, De Chabanis en 1374, De Chabanis supra Suranum en 1468[4].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1953 | 1965 | André Chambon | ||
1965 | 1971 | Marcel Barbier | ||
1971 | 1989 | René Péchet | ||
1989 | 1995 | Max Varéon | ||
1995 | 2008 | Monique Bertrand | ||
2008 | 2014 | Bernard Prin | ||
2014 | 2017 | Jean-Jacques Laurent | SE | Retraité |
2017 | 2022 | Bernard Prin | Agriculteur | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2017 | Jean-Jacques Laurent |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6].
En 2018, la commune comptait 673 habitants[Note 1], en augmentation de 5,49 % par rapport à 2012 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 196 | 1 275 | 1 063 | 1 232 | 1 259 | 1 094 | 1 217 | 1 061 | 1 133 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 159 | 1 049 | 1 102 | 1 011 | 956 | 985 | 960 | 930 | 915 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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978 | 915 | 780 | 610 | 612 | 581 | 530 | 522 | 484 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
440 | 386 | 336 | 393 | 419 | 485 | 617 | 638 | 663 |
2018 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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673 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La principale activité locale est l'agriculture, particulièrement l'élevage bovin (production laitière) et la culture du maïs. Une usine de plastique, la ROVIP est également implantée sur la commune. La commune fait partie de l'aire géographique de production du comté[9]. La fromagerie a fermé il y a quelques années et ses locaux ont été transformés en salle des fêtes.
On trouve également à Chavannes un camping, un stade de football, une boulangerie, une épicerie, un bureau de tabac, un salon de coiffure et une médiathèque.
En 2014, la commune obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris[12].
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