Meillonnas [mɛjɔna] est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Meillonnas | |
![]() Église Saint-Oyen. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Arragon 2020-2026 |
Code postal | 01370 |
Code commune | 01241 |
Démographie | |
Population municipale |
1 356 hab. (2019 ![]() |
Densité | 76 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 14′ 45″ nord, 5° 21′ 09″ est |
Altitude | Min. 232 m Max. 460 m |
Superficie | 17,74 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bourg-en-Bresse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Étienne-du-Bois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | meillonnas.fr |
modifier ![]() |
Meillonnas est à cheval entre le Revermont à l'est du bourg et la Bresse à l'ouest.
![]() |
Val-Revermont | ![]() | ||
Saint-Étienne-du-Bois | N | |||
O Meillonnas E | ||||
S | ||||
Jasseron | Drom |
Meillonnas est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,5 %), terres arables (35,3 %), prairies (16,9 %), zones urbanisées (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La paroisse de Meillonnas (In villa Miloniaco ; de Mellioniaco ; Mellyona, Mellona, Melionaz, Melionassous) sous le vocable de saint Oyen relevait de la seigneurie de Meillonas qui avait pour centre le château éponyme.
Le prévôt de Saint-Pierre de Mâcon nommait à la cure. L'église de Saint-Oyen de Meillonnas, qui dépendait originairement de la manse archiépiscopale de Lyon, fut donnée, vers 1080[7], par l'archevêque Gébuin aux religieux de Saint-Pierre de Mâcon
En 1110[7], Rolland Brissin, chevalier, sur le point de se croiser pour Jérusalem, confirma ce don et l'augmenta d'un étang, d'une vigne et de tous les bois nécessaires pour construire des maisons. C'est très-probablement vers cette époque que les religieux de Saint-Pierre établirent à Meillonnas, sous le vocable de sainte Agathe, un prieuré de leur ordre, qui était déjà uni à l'église au XVIIe siècle. Par son testament, daté de [7], Humbert, sire de Beaujeu, légua 60 sous forts à l'église paroissiale. Jean de Corgenon, chevalier, y fonda, en 1382[7], la chapelle dédiée à Notre-Dame, ainsi que le constatait l'inscription suivante : « Anno Domini millesimo CCC octuagesimo secundo, dominus Joannes de Corgenone, filius quondam domini Humberti de Corgenone dominusque de Meillonas, fecit fieri opus istud ». La collecte de toutes les dîmes de la paroisse se faisait au nom du chapitre de Saint-Pierre de Mâcon, mais le curé prélevait dessus, pour son entretien, 56 coupes de froment, 56 de blondé, 80 mesures d'avoine, 6 tonneaux de vin et 40 écus d'argent. Il jouissait, en outre, du revenu d'une vigne de 6 ouvrées et de quelques terres.
En 1760, le baron de Marron et son épouse Anne-Marie Carrelet de Loisy[Note 3] ont joué un rôle important, lui dans le développement de la commune puisqu'il est le fondateur à cette date de la fameuse faïencerie qui a fait la renommée du village, elle par son goût des arts et des lettres[8].
Les peintres venaient de loin, jusque de Moustiers, pour découvrir les célèbres faïences du village. Leur originalité est due à la couleur de l'argile utilisée, la terre rouge de Meillonnas, qui va du rose aux tons rougeâtres et les décors floraux aux teintes chaudes ; gamme de rouges, jaunes et violets. Au XXIe siècle, une entreprise artisanale en poursuit la tradition.
La commune de Meillonnas est membre de la communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bourg-en-Bresse. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[10]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Étienne-du-Bois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1944 | 1954 | Élie Barillot | ||
1954 | 1961 | Félix Jacquet | DvG | |
1961 | 1989 | Pierre Joly | DvG | agriculteur |
1989 | septembre 2010 (démission) | Pierre Bailloud[12] | DvG | |
septembre 2010 | mai 2020 | Jean-Paul Neveu[13] | Retraité des artisans, commerçants et chefs d'entreprise | |
mai 2020 | en cours | Jean-Pierre Arragon[14] | Contremaître, agent de maîtrise | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2019, la commune comptait 1 356 habitants[Note 4], en augmentation de 4,07 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 402 | 1 409 | 1 431 | 1 233 | 1 265 | 1 287 | 1 249 | 1 260 | 1 241 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 148 | 1 125 | 1 154 | 1 121 | 1 103 | 1 045 | 980 | 920 | 937 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
915 | 940 | 853 | 718 | 731 | 684 | 703 | 674 | 611 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
610 | 630 | 671 | 891 | 1 051 | 1 204 | 1 286 | 1 305 | 1 301 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 310 | 1 356 | - | - | - | - | - | - | - |
Le Comité d'Animation, des Fêtes et Événement de Meillonnas (CAFÉ) organise tous les ans des manifestations dont histoire d'argile... Meillonnas (qui est un marché de potiers avec des conférences et des expositions) et la meillonnaise (qui est une course par équipe de 2 avec un seul VTT que l'on doit se partager).
Les Faïences de Meillonnas fabriquent avec des moules anciens et décorent à la main levée des pièces uniques en faïence depuis 1967. Boutique sur place.
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[21].
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Blason | D’or à l'assiette de sinople chargée d'une rose de Gautherot (de Goutière) tigée d'argent feuillée de deux pièces du champ, soutenue d'une branche de marronnier feuillée et fruitée de deux marrons de sinople; au chef de gueules chargé à dextre d'une aigle d'argent, becquée, membrée et couronnée d'azur, armée et languée d'or, et à senestre de deux clefs, l'une d'or, l'autre d'argent, passées en sautoir. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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