Usclas-du-Bosc en occitan Usclats del Bòsc, est une commune française située dans le nord du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Ne doit pas être confondu avec Usclas-d'Hérault.
Usclas-du-Bosc | |
Stèles discoïdales d'Usclas-du-Bosc. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes du Lodévois et Larzac |
Maire Mandat |
Caroline Desmaretz 2020-2026 |
Code postal | 34700 |
Code commune | 34316 |
Démographie | |
Gentilé | Usclasiens |
Population municipale |
226 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 43′ 26″ nord, 3° 24′ 12″ est |
Altitude | Min. 160 m Max. 445 m |
Superficie | 4,51 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lodève |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://usclasdubosc.eu |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Maro, le Merdanson. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelés les "Usclasiens".
Usclas-du-Bosc est une commune rurale qui compte 226 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Usclasais ou Usclasaises.
Saint-Privat | ||
Le Bosc | ![]() |
Saint-Jean-de-la-Blaquière |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soumont », sur la commune de Soumont, mise en service en 1991[6] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 981,6 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 43 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : les « bois de Maret et de la Bruyère d'Usclas » (249 ha), couvrant 4 communes du département[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[13] : le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[15].
Usclas-du-Bosc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[I 1],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), cultures permanentes (10 %), zones urbanisées (6,3 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Usclas-du-Bosc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Maro. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2006, 2014 et 2015[21],[19].
Usclas-du-Bosc est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 8],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 6,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 118 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 2015[19].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Usclas-du-Bosc est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].
Les armes d'Usclas-du-Bosc se blasonnent ainsi :
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Écartelé, au premier d'azur à trois coquilles d'or, au second d'or à un corail de gueules posé sur une terrasse de sinople, au troisième de gueules à une biche d'argent couchée sur une terrasse de sinople, blessée au poitrail d'une flèche d'or ensanglantée de gueules, au quatrième d'azur à une meule à grains d'argent[26].
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Connu sous la variante Usclas, la commune prend le nom de Usclas-de-Plaux vers 1740 puis de Usclas-du-Bosc depuis 1912.
Les stèles discoïdales
Le cimetière communal possédait 52 stèles discoïdales.
Une stèle discoïdale est un monolithe découpé en arrondi, en forme de disque souvent décoré et reposant souvent sur un collet ou pied. Pierre dressée au chevet d'une tombe, elle permettait de l'identifier. Ce type de monument est assez répandu en Europe occidentale et plus particulièrement en Languedoc, mais aussi au Pays basque.
En 1967, B.Dusan s'intéresse pour la première fois aux stèles discoïdales. Entre les deux guerres mondiales, le docteur Jean Herber en fit un recensement et dès 1953 l'abbé Joseph Giry, découvreur du site d'Usclas-du-Bosc, commença un inventaire des stèles de l'Hérault, poursuivi ensuite par Robert Aussibal.
Ces stèles porteraient les marques distinctives des grands ordres monastiques et seraient des restes de tombes de pèlerins décédés sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle et de religieux. Elles dateraient des XIe et XIVe siècles, mais leur origine a donné lieu à diverses interprétations. On peut cependant noter que la fleur de lys figurant sur un certain nombre de stèles représente non pas la monarchie capétienne mais Marie mère de Jésus.
La municipalité d'Usclas-du-Bosc, dans un souci de préservation, a accepté le regroupement des stèles au musée de Lodève mais une vingtaine d'entre elles ont été moulées et placées dans leur cimetière d'origine, à Usclas-du-Bosc[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1988 | 2014 | Eugène Cavaille | ||
mars 2014 | En cours | Michel Druène | SE | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2019, la commune comptait 226 habitants[Note 9], en augmentation de 34,52 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
132 | 146 | 157 | 160 | 155 | 139 | 135 | 132 | 134 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
136 | 150 | 161 | 143 | 146 | 131 | 121 | 128 | 119 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
118 | 127 | 128 | 113 | 111 | 100 | 100 | 91 | 87 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
80 | 75 | 59 | 69 | 57 | 67 | 91 | 105 | 119 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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190 | 226 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 90 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 230 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 840 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 8,5 % | 12,5 % | 8,8 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 135 personnes, parmi lesquelles on compte 77,4 % d'actifs (68,6 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs) et 22,6 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 13 emplois en 2018, contre 9 en 2013 et 6 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 94, soit un indicateur de concentration d'emploi de 13,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,5 %[I 10].
Sur ces 94 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
13 établissements[Note 12] sont implantés à Usclas-du-Bosc au [I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,1 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 13 entreprises implantées à Usclas-du-Bosc), contre 14,1 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 12 | 12 | 8 | 3 |
SAU[Note 13] (ha) | 69 | 102 | 82 | 11 |
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (12 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 11 ha[34],[Carte 5],[Carte 6].
La commune comporte un monument aux morts de la Première Guerre mondiale.
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