Urciers est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
La commune est située dans le sud-est[1] du département, à la limite avec le département du Cher. Elle est située dans la région naturelle du Boischaut Sud.
Les communes limitrophes[1] sont : Champillet (2 km), Feusines (3 km), Néret (4 km), Lignerolles (5 km), Châteaumeillant (6 km) et Pérassay (7 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : La Châtre (12 km), Châteauroux (45 km), Issoudun (47 km) et Le Blanc (82 km).
Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : le Magnoux, le Sioudray et le Plaix[2].
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Le territoire communal est arrosé par les rivières Igneraie[2] et Sinaise[2].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,3 | 1,3 | 3,5 | 5,3 | 9,2 | 12,4 | 14,4 | 14,3 | 11,2 | 8,5 | 4,1 | 1,8 | 7,3 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 4,9 | 8 | 10,4 | 14,4 | 17,8 | 20,2 | 20 | 16,6 | 12,8 | 7,5 | 4,7 | 11,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,1 | 8,6 | 12,6 | 15,5 | 19,6 | 23,1 | 26 | 25,6 | 21,9 | 17,1 | 11 | 7,6 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−22,8 16-01-1985 |
−22,8 14-02-1929 |
−10,8 01-03-2005 |
−4,2 07-04-1929 |
−1,4 11-05-1928 |
1,2 01-06-1936 |
4 10-07-1948 |
4,5 06-08-1967 |
0 30-09-1936 |
−5,2 30-10-1997 |
−8,7 24-11-1998 |
−17 10-12-1967 |
−22,8 16-01-1985 |
Température maximale la plus basse (°C) date du record |
−14,9 16-01-1985 |
−10,8 02-03-1956 |
−1,9 05-04-1971 |
1,5 06-04-1911 |
6,9 04-05-1977 |
11,1 09-06-1956 |
12,8 19-07-1966 |
13,9 31-08-2007 |
9,5 29-09-1919 |
2,8 27-10-1931 |
−2,9 22-11-1993 |
−10,2 20-12-1938 |
−14,9 16-01-1985 |
Température minimale la plus haute (°C) date du record |
12 02-01-1916 |
12,1 27-02-1960 |
14,9 11-03-1981 |
14,5 28-04-1913 |
18 12-05-1912 |
22,3 28-06-2005 |
23 21-07-1995 |
23,3 06-08-2018 |
20,5 05-09-2017 |
18,9 01-10-2001 |
15,1 07-11-1954 |
13,4 04-12-1961 |
23,3 06-08-2018 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,5 05-01-1999 |
24 27-02-2019 |
28 25-03-1955 |
31,5 22-04-1893 |
34,5 29-05-1944 |
37,7 26-06-1947 |
40,2 28-07-1947 |
40,5 02-08-1906 |
38 01-09-1906 |
30,3 07-10-2009 |
24,5 02-11-1899 |
20,5 16-12-1989 |
40,5 02-08-1906 |
Ensoleillement (h) | 72,1 | 91,9 | 155,6 | 178,5 | 208,6 | 210,4 | 231,7 | 235,5 | 189,5 | 128,3 | 79,6 | 59 | 1 840,7 |
ETp Penman (mm) | 13,8 | 23,2 | 56,1 | 82,1 | 112,9 | 132,8 | 147,8 | 131,5 | 79,5 | 41,3 | 15,9 | 10,2 | 847,1 |
Record de vent (km/h) date du record |
105,4 NC |
132,1 23-02-2009 |
126 NC |
104,4 NC |
94,5 NC |
109,8 13-06-2002 |
104,4 NC |
115,2 NC |
104,4 NC |
97,2 NC |
100,8 NC |
126 NC |
132,1 NC |
Record de la pression la plus basse (hPa) date du record |
973,1 NC |
965 NC |
983,7 NC |
981,8 NC |
989,6 NC |
991,6 NC |
978,2 NC |
996,9 NC |
989,9 NC |
980,1 NC |
973 NC |
967,9 NC |
965 NC |
Record de la pression la plus haute (hPa) date du record |
1 045,1 NC |
1 043,4 NC |
1 046,7 NC |
1 035,7 NC |
1 033,5 NC |
1 047,5 NC |
1 030,6 NC |
1 030,6 NC |
1 034,9 NC |
1 035,6 NC |
1 040,2 NC |
1 045,6 NC |
1 047,5 NC |
Précipitations (mm) | 59,2 | 48,8 | 52,1 | 65,8 | 73,3 | 54,9 | 56,6 | 56,1 | 64,3 | 73,8 | 64,9 | 67,3 | 737,1 |
Record de pluie en 24 h (mm) date du record |
48,7 20-01-1910 |
29,7 05-02-1955 |
32,4 29-03-1978 |
42,6 18-04-1964 |
54,1 12-05-1910 |
67,6 04-06-2002 |
60,4 08-07-1919 |
66,1 29-08-1945 |
58,6 17-09-1975 |
43 29-10-1981 |
35,2 05-11-1962 |
51,6 24-12-1995 |
67,6 04-06-2002 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 4,9 | 5,3 | 5 | 5,8 | 6,2 | 7,5 | 7,4 | 7,2 | 8,3 | 6,4 | 5,7 | 5,9 | 6,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
7,1 1,3 59,2 | 8,6 1,3 48,8 | 12,6 3,5 52,1 | 15,5 5,3 65,8 | 19,6 9,2 73,3 | 23,1 12,4 54,9 | 26 14,4 56,6 | 25,6 14,3 56,1 | 21,9 11,2 64,3 | 17,1 8,5 73,8 | 11 4,1 64,9 | 7,6 1,8 67,3 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 26, 54, 54E, 71, 71C et 943[4].
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Lavaufranche[4], à 30 km.
Urciers est desservie par la ligne F du Réseau de mobilité interurbaine[5].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[4], à 51 km.
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 654[2] et par le sentier de grande randonnée de pays : Sur les pas des maîtres sonneurs[2].
Urciers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,2 %), zones agricoles hétérogènes (32,8 %), terres arables (26,4 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (1,9 %), cultures permanentes (1 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[13] de la commune :
Date du relevé | 2013 |
---|---|
Nombre total de logements | 234 |
Résidences principales | 50,1 % |
Résidences secondaires | 31,7 % |
Logements vacants | 18,2 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 90,5 % |
Le territoire de la commune d'Urciers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 68,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 232 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 191 sont en en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[17].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2016 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Urciers est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].
Urciers est attesté en 1492, on trouve Heurcier en 1663.
Du latin Ursus (ours) utilisé comme nom de personne.
Ses habitants sont appelés les Urciérois[19].
L'église Saint-Martin, dépendant de l'abbaye de Plaimpied, est appelée « Eclessia de Utrico » en 1212.
Une mine de plomb est découverte en 1771 : « En 1771, M. Goutasson firent la découverte d'une mine de plomb dans les bruyères du village du petit Sioudray, paroisse de Saint-Martin-d'Urcier, près de Château-Meillant. Ils firent fondre quatre-vingt-dix livres de mine, qui ont produit quarante livres de beau plomb, dans lequel ils remarquèrent qu'il y avait beaucoup d'étain. Ils n'ont brûlé, pour cette expérience, qu'une corde & demie de bois, qui, dans ce pays-là, vaut quatre livre la corde, prise dans le bois. »[20].
L'exploitation des mines de plomb argentifère commence véritablement en 1840. Les transports de minerai se faisaient par la route en tombereaux vers les Forges de l'Isle, puis par la gare de Champillet - Urciers aujourd’hui désaffectée. En 1893, l'exploitation des mines est abandonnée. Les derniers sursauts d'exploitation sont enregistrés en 1946-1947[21].
Une dernière trace des mines se trouve dans la mésaventure d'une vache qui tombe dans un cratère formé par l'effondrement d'une galerie souterraine, près du hameau Sioudray, début 2010[22].
La commune a bénéficié très tôt d'un environnement éducatif important avec en 1858, la création de l’école communale, puis en 1865, la création d’une école de filles et enfin en 1875, la construction d’une école de garçons et d’une école de filles.
La commune fut rattachée de 1973 à 2015 au canton de Sainte-Sévère-sur-Indre.
La commune dépend de l'arrondissement de La Châtre, du canton de La Châtre, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère[23].
Elle dispose d'une agence postale communale[24].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1988 | ? | Maurice Rebillot | ||
juin 1995[25],[26] | mars 2014 | Pascal Provoost | ? | Exploitant agricole retraité |
mars 2014[27] | En cours | Alain Guillemain | DVG[28] | Retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 248 habitants[Note 2], en augmentation de 3,33 % par rapport à 2013 (Indre : −3,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
600 | 325 | 397 | 483 | 546 | 610 | 577 | 635 | 690 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
688 | 735 | 757 | 762 | 818 | 941 | 944 | 947 | 900 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
920 | 975 | 892 | 760 | 732 | 690 | 679 | 612 | 537 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
503 | 448 | 389 | 332 | 266 | 261 | 267 | 268 | 238 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
250 | 248 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.
Elle dispose aussi d'une salle des fêtes.
La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
La commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Châteaumeillant[23].
La viticulture est l'une des activités de la commune, qui se trouve dans la zone couverte par l'AOC châteaumeillant.
Un élevage de sangliers se trouve sur la commune. Il produit environ 120 bêtes par an qui servent principalement à repeupler les parcs de chasse[35].
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