Trézilidé[tʁezilide] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
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Trézilidé
Mairie de Trézilidé.
Administration
Pays
France
Région
Bretagne
Département
Finistère
Arrondissement
Morlaix
Intercommunalité
Communauté de communes du Pays de Landivisiau
Maire Mandat
Yves-Marie Gilet 2020-2026
Code postal
29440
Code commune
29301
Démographie
Gentilé
Trézilidéens
Population municipale
392 hab. (2019 en augmentation de 30,67% par rapport à 2013)
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Trézilidé est une petite commune rurale de l'arrondissement de Morlaix située à 13km de Saint-Pol-de-Léon et à 15km de Landivisiau, principaux centres d'emploi du secteur. D'une superficie de 460 hectares, la commune léonarde est traversée par un cours d'eau, le Guillec. La commune appartient à la Communauté de communes du Pays de Landivisiau.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 16,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sibiril S A», sur la commune de Sibiril, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7°C et la hauteur de précipitations de 923,6 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Landivisiau», sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à 12 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11°C pour la période 1971-2000[11], à 11,2°C pour 1981-2010[12], puis à 11,5°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Trézilidé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (48,7%), zones agricoles hétérogènes (28,4%), prairies (10,5%), zones urbanisées (6,3%), forêts (6,2%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Attestée sous la forme Tref de Treselide en 1426, Trezelide en 1481[21].
Trézilidé dérive de Trev, trew, trève, paroisse et d'un anthroponyme, saint ou chef breton dont les hauts faits ne sont pas connus[21].
Histoire
Origines
Ancienne trève de Tréflaouénan, Trézilidé est un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plouzévédé, postérieurement sans doute à 1330. Son patron, saint Péran, figure parmi les saints les plus connus de la Cornouailles anglaise, où il protège les mineurs d'étain. Il est le compagnon de saint Ké, patron de la commune voisine de Cléder et originaire d'Irlande. Saint Péran n'est jamais venu en Bretagne, mais son culte est introduit au Xesiècle par des habitants de Cléder émigrés en Cornouailles. En rentrant au pays, ceux-ci ramènent quelques-unes des reliques du saint. Saint Péran aurait rendu la vue au roi Corbanus et ce miracle trouve peut-être un écho dans l'origine du nom de la commune.
Moyen Âge
La commune compte une motte féodale ainsi que plusieurs manoirs.
Révolution française
La Bataille de Kerguidu, le , a laissé dans les mémoires des habitants du Léon un souvenir vivace nourri par des publications telle Emgann Kergidu (La bataille de Kerguidu) de Lan Inisan. La remise en cause de la religion catholique et, surtout, en , la décision de la levée en masse afin de «défendre la patrie en danger», expliquent cette révolte paysanne contre la troupe républicaine, qui sort victorieuse de l'affrontement. La bataille a lieu autour du pont de Kerguidu, qui enjambe le Guillec.
Le XIXesiècle
En 1839, Trézilidé est érigé en paroisse.
Le pourcentage de conscrits illettrés à Trézilidé entre 1858 et 1867 est de 72%[22].
Le XXesiècle
La Belle Époque
En 1912, Havas, recteur de Trézilidé, est inculpé d'outrage public au maire et aux conseillers municipaux, qu'il aurait traité de francs-maçons et d'ennemis de l'église. Il est acquitté[23].
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Trézilidé porte les noms de 19 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale; parmi eux, deux sont morts en Belgique dès 1914 (Jean-Marie Le Gall à Maissin, Jean Rosec à Rossignol), les autres sur le sol français[24].
L'église Saint-Péran et le calvaire de l'enclos paroissial de Trézilidé.
Oratoire de Saint-Péran.L'ancienne église a été reconstruite en 1767. L'église Saint-Péran est en forme de croix latine et à chevet polygonal. Sa façade porte un écusson renversé aux armes des Seigneurs de Kermavan. Cette famille, dont le nom est devenu Kerman puis Carman, possédait alors la seigneurie de la Marche, dont faisait partie Trézilidé.
En bordure de la route menant à Saint-Pol-de-Léon, un oratoire abrite la statue du saint patron de la paroisse de Trézilidé, saint Péran. Celui-ci était surnommé «le saint patron des petits cochons» par les cultivateurs qui se rendaient à la foire de Berven. En passant devant l'oratoire, ils invoquaient en effet le saint pour obtenir un bon prix de leurs cochons. Derrière cet oratoire, se trouve un fragment de roche qu'on appelle le «lit de Saint Péran», où les fidèles s'étendaient pour se guérir de leurs douleurs.
Personnalités liées à la commune
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Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 392 habitants[Note 6], en augmentation de 30,67% par rapport à 2013 (Finistère: +1,24%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
328
370
409
477
407
406
427
441
420
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
372
320
343
342
347
369
342
357
381
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
369
364
385
375
362
335
314
349
285
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
308
272
262
213
214
224
267
276
378
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
392
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
En 2016, Trézilidé était la 261e commune du département en population avec ses 378 habitants (territoire en vigueur au ), derrière Lannéanou et Port-Launay (259e à égalité avec 389 habitants) et devant Loqueffret (262e avec 359 habitants).
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, (ISBN978-27373-3908-0).
Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, (ISBN978-2-918135-37-1).
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