Trans-la-Forêt est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 591 habitants[Note 1].
Pour les articles homonymes, voir Trans.
Trans-la-Forêt | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Saint-Malo |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Dol et de la baie du Mont-Saint-Michel |
Maire Mandat |
Jeannine Lejanvre 2020-2026 |
Code postal | 35610 |
Code commune | 35339 |
Démographie | |
Population municipale |
591 hab. (2019 ![]() |
Densité | 40 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 29′ 48″ nord, 1° 35′ 19″ ouest |
Altitude | Min. 33 m Max. 117 m |
Superficie | 14,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Dol-de-Bretagne |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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Trans-la-Forêt se situe au sud de l'ancien canton de Pleine-Fougères, qui lui-même borde la baie du mont Saint-Michel (les polders de Saint-Georges-de-Gréhaigne, Saint-Broladre et Roz-sur-Couesnon ont été gagnés au XIXe siècle sur la dite baie). La commune de Trans-la-Forêt doit son nom aux bois qui occupent sa partie méridionale et qui constituent une partie de la forêt de Villecartier.
La commune est à dominante rurale avec une population de 590 habitants, où l'agriculture occupe une place importante. Elle est traversée par deux ruisseaux, le Petit Hermitage qui vient de l'étang de Ville-Cartier et qui coupe la RD 155 sur la route de Saint-Malo à Fougères, et le ruisseau du Chesnelais qui prend sa source au lieu-dit la Chesnelais sur la route vers Combourg ; ces deux ruisseaux se rejoignent ensuite sur le banc de Pleine-Fougères (près de Beaurepére) au marais du Mesnil. S'ajoute à eux le ruisseau du Pas-Gérault venant de Sains, là le cours d'eau part rejoindre le Couesnon au Pont des Barres sur la route de Pontorson à Sougéal. À l'ouest de la commune, le Guyoult fait fonction de limite avec la commune de La Boussac.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontorson », sur la commune de Pontorson, mise en service en 1997[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 838,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 36 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[13].
Trans-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,8 %), prairies (22,4 %), terres arables (13 %), forêts (9,4 %), zones urbanisées (2,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Traan en 1455, parochia de Trano au XVe siècle, ecclesia de Traneio en 1516[réf. nécessaire].
La référence à "la Forêt" est rajoutée le [21].
Voir Trans (Mayenne)
Lors de la bataille de Trans, en 939, les Bretons sont victorieux contre les Vikings. Cette date du 1er août est célébrée longtemps après en Bretagne. Aujourd'hui, on peut encore observer les traces des deux camps fortifiés aux environs de l'étang de Ruffien[22]. Des fossés entourent deux espaces qui devaient être entourés d'une palissade[23].
En 1235, la famille de Villeneuve dont les de La Villarmois sont les descendants, est citée dans les archives de la noblesse[24].
La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795 ; on célébrait aussi à cette époque révolutionnaire la fondation de la Ire République () et la fête de la Jeunesse (printemps)[25].
Le , la commune est libérée par le Combat Command A, de la 6th Armored Division[réf. nécessaire].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1977 | mars 1983 | Jean Joubert | ||
mars 1983 | juin 1995 | Georges Sauvée | Ingénieur SNCF retraité | |
juin 1995[26] | mars 2014 | Jean-Louis Helleux | PS | Enseignant, maire honoraire |
mars 2014[27] | En cours | Jeannine Lejanvre | SE | Retraitée |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 591 habitants[Note 7], en augmentation de 10,06 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 118 | 1 131 | 1 152 | 1 131 | 1 246 | 1 266 | 1 334 | 1 410 | 1 504 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 550 | 1 588 | 1 561 | 1 507 | 1 562 | 1 586 | 1 476 | 1 420 | 1 336 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 305 | 1 269 | 1 219 | 1 024 | 1 054 | 1 008 | 955 | 874 | 889 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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810 | 747 | 670 | 637 | 594 | 583 | 564 | 539 | 586 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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591 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Au XXe siècle, des ouvriers étaient ramassés en car pour se rendre dans l'usine Citroën de Rennes à La Janais.
La commune de Trans-la-Forêt possède de nombreux petits monuments, certains aussi anciens que le menhir de Ville-Pican, d'autres plus récents comme ces croix qui jalonnent les chemins. Mais ce qui donne son charme au bourg, c'est son église, une des plus anciennes du secteur, dont certaines parties remontent au XVe siècle[32].
Alain Rémond, ex-journaliste à Télérama, a vécu à Trans dans les années 1950. Il en a tiré un livre, Chaque jour est un adieu, où il raconte son enfance. Il a également travaillé pour Marianne où il avait sa rubrique Faut Voir en fin du magazine.
Son père était cantonnier
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