Saint-Broladre est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 140 habitants[Note 1].
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Saint-Broladre
L'église de Saint-Broladre.
Héraldique
Administration
Pays
France
Région
Bretagne
Département
Ille-et-Vilaine
Arrondissement
Saint-Malo
Intercommunalité
Communauté de communes du pays de Dol et de la baie du Mont-Saint-Michel
Comme certaines de ses voisines, concernant la richesse de la flore, Saint-Broladre fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 578 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 40 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207); 27 taxons protégés et 13 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cancale», sur la commune de Cancale, mise en service en 1944[8] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,8°C et la hauteur de précipitations de 700,1 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Dinard», sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 30 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,4°C pour la période 1971-2000[12], à 11,6°C pour 1981-2010[13], puis à 11,9°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Broladre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (44,3%), terres arables (38,3%), prairies (9,3%), forêts (5,2%), zones urbanisées (2%), mines, décharges et chantiers (1%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia Sancti Petri et Sancti Broeladri en 1081[25], ecclesia Sancti Petri de Sancto Broladrio en 1316, Sanctus Broladrus en 1516.
Le nom de la commune proviendrait de saint Brévalaire, d'origine galloise (connu au Pays de Galles sous le nom de saint Branwallader et de saint Breladre à Jersey), à ne pas confondre avec un autre saint Brévalaire, plus connu sous le nom de saint Brandan[26] et honoré également à Kerlouan (Finistère).
Histoire
Moyen-Âge
La paroisse de Saint-Broladre faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était connue sous le vocable de Saint-Brandan. On a parlé breton vers Saint-Broladre jusqu'au début du XIIesiècle[27]
Temps modernes
L'abbaye Notre-Dame du Tronchet y possédait des biens en 1575[28].
Le XIXesiècle
Lors du recensement de 1851, le hameau de la Ville Arthur comptait 65 habitants répartis en 14 foyers; 15 jeunes étaient bergers dont un n'avait pas 10 ans; parmi les hommes adultes, 1 était un agriculteur propriétaire, 5 étaient laboureurs, 2 fermiers et 3 journaliers; par ailleurs on comptait un tourneur, un tailleur d'habits et un casseur de pierre[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 1 140 habitants[Note 7], en augmentation de 0,71% par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine: +5,84%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 085
1 402
1 471
1 605
1 613
1 640
1 606
1 708
1 744
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 858
1 719
1 719
1 707
1 812
1 884
1 862
1 798
1 987
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 821
1 708
1 690
1 475
1 371
1 323
1 272
1 252
1 058
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 008
946
881
865
992
1 014
1 017
1 016
1 094
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 123
1 140
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
La chapelle Sainte-Anne des Grèves.
Le chemin Dolais, ancienne voie côtière aménagée au Moyen Âge sur le cordon dunaire dont la chapelle Sainte-Anne des Grèves marque la limite orientale.
Le site mégalithique du Champ des Tombes, classé au titre des monuments historiques en 1966[38].
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Notes et références
Notes
Population municipale 2019, légale en 2022.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p.170.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Léon Fleuriot, Les Origines de la Bretagne: l'émigration, Paris, Payot, coll.«Bibliothèque historique» (no34), (1reéd. 1980), 353p. (ISBN2-228-12711-6, présentation en ligne), p.95, [présentation en ligne]
Déclaration de l'évêque de Dol, 1575.
Jean Ollivro, "Bretagne. 150 ans d'évolution démographique", Presses Universitaires de Rennes, 2005 (ISBN2-7535-0086-X).
Bulletin municipal Saint-Broladre no2, 2esemestre 1995, pp. 16-17
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