Trémouille (Tremolha en occitan) est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Cantal.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Trémouille (homonymie).
Trémouille | |
La mairie de Trémouille. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Mauriac |
Intercommunalité | Communauté de communes Sumène Artense |
Maire Mandat |
Joëlle Noël 2020-2026 |
Code postal | 15270 |
Code commune | 15240 |
Démographie | |
Population municipale |
173 hab. (2019 ![]() |
Densité | 5,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 22′ 26″ nord, 2° 40′ 32″ est |
Altitude | Min. 563 m Max. 961 m |
Superficie | 29,09 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ydes |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est bordée au sud par la Rhue, au-sud-est par son affluent, le ruisseau de Gabacut, et au nord pat le Tact, affluent de la Tarentaine. Elle est également arrosée par le Taurons, un autre affluent de la Rhue. Le nord du territoire communal recèle plusieurs importantes retenues d'eau, qui se déversent les unes dans les autres, soit par des galeries enterrées, soit par des déversoirs[1] : le lac du Tact, le lac de la Crégut, l'étang de la Crégut, le lac du Taurons et le plus étendu : le lac de Lastioulles. Ces retenues sont utilisées pour déverser l'eau dans le barrage de Vaussaire sur la Rhue, lui-même alimentant en eau la centrale hydroélectrique de la Rhue, au niveau du barrage de Bort-les-Orgues[1].
Champs-sur-Tarentaine-Marchal | Saint-Genès-Champespe (Puy-de-Dôme) | |
![]() |
||
Saint-Étienne-de-Chomeil | Saint-Amandin | Montboudif |
Trémouille est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,4 %), prairies (37,8 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), eaux continentales[Note 2] (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 247, alors qu'il était de 241 en 2013 et de 232 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 41,5 % étaient des résidences principales, 45,5 % des résidences secondaires et 13 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,1 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trémouille en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (45,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Trémouille[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 41,5 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 45,5 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 13 | 11,9 | 8,2 |
Le nom de Trémouille provient de l'occitan Tremolha (nom du village dans cette langue) qui désigne un endroit où se trouvent des trembles, arbres de la famille des peupliers[6].
Sous l'Ancien régime, la paroisse s'appelait Trémouille-Marchal.
La commune a été unie à l'ancienne commune de Marchal de 1806 à 1828[7].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | ? | Antoine Geneix | ||
mars 2001 | 2020 | Robert Bonhomme[8] | LR | Agriculteur retraité |
2020 | En cours | Joëlle Noël | DVG | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 173 habitants[Note 3], en diminution de 4,95 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 319 | 1 198 | 1 369 | 1 424 | 874 | 857 | 842 | 843 | 869 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
851 | 831 | 832 | 811 | 738 | 755 | 740 | 736 | 693 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
709 | 702 | 730 | 615 | 628 | 610 | 592 | 522 | 504 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
441 | 403 | 319 | 291 | 237 | 203 | 195 | 194 | 181 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
175 | 173 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Martin, classée au titre des monuments historiques[12], est dotée d'un clocher à peigne, caractéristique de la Haute-Auvergne.
Sur les autres projets Wikimedia :