Tignieu-Jameyzieu est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Tignieu-Jameyzieu | |
Mairie de Tignieu-Jameyzieu. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | La Tour-du-Pin |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné |
Maire Mandat |
Jean-Louis Sbaffe 2020-2026 |
Code postal | 38230 |
Code commune | 38507 |
Démographie | |
Gentilé | Tignolan(d) - Tignolan(d)e |
Population municipale |
7 555 hab. (2019 ![]() |
Densité | 567 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 44′ 05″ nord, 5° 11′ 17″ est |
Altitude | 232 m Min. 199 m Max. 237 m |
Superficie | 13,32 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Charvieu-Chavagneux (ville-centre) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Charvieu-Chavagneux |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.tignieu-jameyzieu.fr |
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Autrefois rattachée à la province royale du Dauphiné, il s'agit d'une des quatre villes-centres de la petite unité urbaine de Charvieu-Chavagneux, située dans l'est de l'aire urbaine de Lyon.
La commune fut d'abord adhérente à la communauté de communes de l'Isle-Crémieu, avant de rejoindre à la suite de la fusion de plusieurs intercommunalités la communauté de communes Les Balcons du Dauphiné en 2017.
Les habitants se dénomment les Tignolans[1].
Tignieu-Jameyzieu est située à 25 kilomètres de Lyon, à l’extrémité nord-ouest du département de l’Isère. la paroisse est historiquement marquée par son appartenance au Dauphiné. Elle se situe à l’est de l’agglomération peut être considéré comme appartenant à la banlieue de Lyon, et au-dessus de l’axe Lyon-Grenoble.
Pont-de-Chéruy | Chavanoz | |
Charvieu-Chavagneux | ![]() |
Saint-Romain-de-Jalionas |
Colombier-Saugnieu (Rhône) |
Chamagnieu | Villemoirieu |
Situé dans la frange occidentale du plateau de l'Isle Crémieu (autrefois dénommé « Isle Chéruy »), le secteur de Tignieu-Jameyzieu est constitué de collines molassiques et de moraines péri glaciaires.
La partie nord-ouest du département de l'Isère est formée de plaines à l'ambiance tempérée. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent aisément.
Les étés sont chauds et plutôt secs, mais ils connaissent de nombreuses périodes orageuses. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.
Le territoire communal est bordé dans sa partie sud-ouest par la Bourbre, un modeste affluent direct en rive gauche du Rhône qu'il rejoint quelques kilomètres au nord, au niveau du territoire de Chavanoz. Cette rivière, dont le cours est de 72,2 km[2], sépare la commune du territoire de Charvieu-Chavagneux.
Le territoire est également bordé, dans sa partie orientale, par le ruisseau de la Girine, modeste cours d'eau et affluent du Rhône[3].
Le territoire de Tignieu-Jameyzieu est traversé, dans sa partie septentrionale, par une route à grande circulation, la RD517 et une route d'importance secondaire, la RD18 :
En 2020, la commune est desservie par les transports en commun gérés par le réseau Transisère[4], dont les lignes 1050 et 1060 et la ligne Express 4 (EXP4) qui la relie au réseau de transport lyonnais[5]:
Tignieu-Jameyzieu est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Charvieu-Chavagneux, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[9] et 27 367 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,4 %), zones urbanisées (23,8 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), forêts (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), mines, décharges et chantiers (2,7 %), prairies (0,8 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le village de Jameyzieu est situé dans la partie méridionale de la commune et le bourg de Tignieu, où se situe la mairie et les principaux services communaux, dans la partie septentrionale de la commune. Une autre partie de Tignieu appelée La Plaine est située côté frontière à pont de Cheruy ayant une ZAC et des écoles[Ce passage est incompréhensible.].
L'ensemble du territoire de la commune de Tignieu-Jameyzieu est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[15].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
La commune porte le nom de ses deux principaux villages dont les toponymies restent incertaines[17]:
Une hypothèse fait dériver Tignieu du nom d'un ancien romain Tennius, maître des lieux et une autre la lie au mot « Tigne » qui signifierait forêt, à une époque où le pays n'était alors qu'un fouillis de bois et de marécages. Une troisième hypothèse évoque le terme Tine (équivalent du terme Tonneau).
Jameyzieu pourrait dériver du nom « James » qui est lui-même une transformation de « Jacob » ou de « Jacques », peut-être du nom d'un ancien propriétaire nommé Jacobus. Albert Dauzat évoque plutôt le nom gaulois de Gematius (voir l'article Chamagnieu).
Le nom de Tignieu est attesté en 1311 par un acte selon lequel son seigneur Guichard « Textoris » cède au Dauphin Jean II de Viennois une pièce de terre située dans la paroisse. En 1458, Tignieu et Jameyzieu sont deux paroisses séparées[18].
L'union entre les communes se concrétise en 1840. En 1867, la commune de Pont de Chéruy et s'agrandit aux dépens de Tignieu-Jameyzieu, de Charvieu, et de Chavanoz.
La commune a été contrainte en 2012 d’adhérer à la communauté de communes de l'Isle-Crémieu mise en place par le schéma départemental de coopération intercommunale, prescrit par le préfet de l’Isère[19] avant de rejoindre à la suite de la fusion de plusieurs intercommunalités la communauté de communes Les Balcons du Dauphiné en 2017.
En 2021, le conseil municipal de Tignieu-Jameyzieu compte vingt-neuf membres (treize femmes, seize hommes) dont un maire, huit adjoints au maire, quatorze conseillers délégués et six conseillers municipaux[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1792 | François Reynaud | maire, marchand | ||
décembre 1792 | octobre 1795 | Jacques Jacquin | laboureur | |
brumaire an IV | germinal an V | François Reynaud | maire, puis agent municipal | |
germinal an V | 28 germinal an VI | Louis Rullet | laboureur | |
prairial an VI | Jean Aimard | marchand | ||
25 floréal an VIII | 7 juin 1815 | Joseph Marie Sornin | maire également maire de Jameyzieu | |
7 juin 1815 | juillet 1815 | Antoine Barbier | ||
août 1815 | 7 janvier 1845 (mort en fonctions) |
Joseph Marie Sornin | ||
9 mars 1845 | mai 1848 | Jean Jacquin | cultivateur | |
mai 1848 | maire provisoire | |||
19 mai 1912 | décembre 1919 | Pierre Patras | ||
10 décembre 1919 | 1923 | Joseph Mallière | ||
31 mars 1923 | 1929 | Pierre Louis Millet | ||
22 février 1931 | 1932 | Stanislas Ulysse Tourre | ||
1983 | juin 1995 | André Bon | PS | Retraité de l'enseignement |
juin 1995 | août 2018 (démission) |
André Paviet-Salomon | PS | Retraité de l'enseignement |
septembre 2018 | En cours | Jean-Louis Sbaffe | DVG | Retraité de l'enseignement |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1791 | Maurice Bertet | |||
1792 | G. Tavernet | |||
décembre 1794 | pluviôse an IV | Étienne Montagnon | ||
pluviôse an IV | Jean Griot | agent municipal | ||
mai 1796 | G. Tavernet | |||
vendémiaire an VIII | Claude Tavernet | cultivateur, agent municipal | ||
10 prairial an VIII | Pierre Tavernet | cultivateur, maire | ||
frimaire an XI | 1821 | Joseph Marie Sornin | ||
octobre 1821 | octobre 1823 | Joseph Dumollard | ||
octobre 1823 | 1830 | Joseph Marie Sholto Douglas | ||
1830 | 1835 | Clément Merlin | ||
1835 | 1840 | Joseph Rabilloud |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2019, la commune comptait 7 555 habitants[Note 3], en augmentation de 15,19 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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406 | 473 | 493 | 463 | 596 | 693 | 940 | 1 003 | 1 102 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 062 | 1 056 | 1 098 | 871 | 888 | 895 | 974 | 1 015 | 1 133 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 202 | 1 392 | 1 548 | 1 563 | 1 559 | 1 617 | 1 673 | 1 563 | 1 840 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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2 030 | 2 454 | 2 959 | 3 666 | 4 616 | 4 838 | 5 373 | 6 282 | 7 145 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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7 555 | - | - | - | - | - | - | - | - |
NB : la chute de la population entre 1866 et 1872 est due à la création de la commune de Pont-de-Chéruy en 1867-68.
La commune, qui compte plusieurs établissements scolaires dont un collège (dédié à Philippe Cousteau), est rattachée à l'académie de Grenoble[27].
La bibliothèque municipale se dénomme « Maison du Livre »[28]
La commune héberge également un plateau EPS/Multisports/city-stades, un court de tennis, une salle multisports, un terrain de basket-ball, pluseirs stades de football et un terrain de handball[29].
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
La communauté catholique de Charvieu-Chavagneux et les églises (propriétés de la commune) sont rattachées à la paroisse Sainte-Blandine-de-la-Bourbre, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[30].
La commune héberge sur son territoire un centre commercial, « Place du Dauphiné » ouvert en 2010 et qui comprend 80 enseignes ainsi qu'un hypermarché et son espace culturel[31].
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Tignieu-Jameyzieu possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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