Historiquement et géologiquement, la commune fait partie de l'Isle-Crémieu et ses habitants sont appelés les Panossiens.
Géographie
Situation et description
La commune de Panossas se situe dans la partie sud ouest du district des Balmes de Cremieu (ou Isle Cremieu) en Nord-Isère (38), entre les communes de Bourgoin-Jallieu, Villefontaine et Crémieu, à une trentaine de kilomètres de la ville de Lyon.
Elle surplombe les Terres Basses et fait face aux Terres Froides. L'hypothèse[1] jusqu'au milieu du XXesiècle (voir la référence et son auteur) présentait les terres basses comme un ancien lit du Rhône, en des temps reculés. Les glaciologues ont depuis réfuté cette hypothèse même si la vallée a été occupée par la langue principale à la jonction du Glacier Isèrois et du Glacier du Rhône au quaternaire[2]. La faible différence d'altitude (20 m) entre le Rhône au sud du Bugey et les marais des Vernes en son point le plus haut, liée à l'étroitesse du défilé à hauteur de Creys-Malleville (défilé de Malarange, une quarantaine de mètres) reste remarquable.
Géologie
La commune de Panossas se situe à 283 m d'altitude. Le relief actuel s'expliquerait par l'action de langues glaciaires du Würmien, à l'origine des blocs erratiques et de l'argile qui sert à la construction des murs en bauge[1], soit du glacier du Rhône, soit du glacier Isèrois.
On note la présence d'une ancienne mine de fer vers la ferme de Maupertuis, et la trace d'un ancien étang comblé aujourd'hui en contrebas de celui de marsa, dans la zone des fouilles archéologiques: l'étang de Griez, aujourd'hui un herbage.
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Hydrographie
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Voies de communication
Le territoire de la commune est situé à l'écart des grands axes de circulation.
Urbanisme
Typologie
Panossas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (35,6%), forêts (32,8%), terres arables (19%), zones humides intérieures (7,2%), zones urbanisées (5,4%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans l'Isère.
L'ensemble du territoire de la commune de Panossas est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[9].
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Toponymie
Le nom de la localité est mentionné pour la première fois en 1338 sous la forme Panessac ou Panassaco[11].
La terminaison -as est l'autre forme issue, avec la forme -ieu, du suffixe -acum qui marque un lieu (celtique, antérieur à la période romaine).
Les toponymes en -as ou -az sont un des derniers vestiges de la langue parlée il y a encore quelques dizaines d'années ici: le dauphinois (langue franco-provençal ou arpitan). Le s et le z indiquaient une accentuation de l'avant dernière syllabe mais ne se prononçaient pas.
Le marais de Charamel tire son nom du chalumeau, chaume, roseau. En patois dauphinois, charamella signifie «jouer du chalumeau (flûte en roseau), chanter»[12].
Maupertuis: littéralement «le mauvais passage», «le mauvais col», par opposition au bon passage passant par le bourg
La léchère: zone humide où pousse la lèche, autrefois utilisée pour ses fibres mais surtout comme litière et dont la dernière utilisation aujourd'hui est de fournir ses 5 barettes au colonel (Livarot, fromage normand) quand il est acheté en crèmerie.
Histoire
Article connexe: Histoire de l'Isère.
Fouilles du site archéologique des Buissières.
Préhistoire et Antiquité
Le glacier s'est retiré il y a 20 000 ans et les traces de présence datent du magdalenien (Vénérieu, - 13 000 ans). L'occupation du site s'est faite dès le néolithique comme en témoigne la pierre à cupule du bois du traversa, et s'insère dans le réseau des pierres de Saint Laurent, Satollas et Bonce, Chozeau, La Verpilière et Saint Quentin.
Sur la commune de Panossas se trouve le site archéologique des Buissières[2]. Il englobe plusieurs bâtiments de l'époque gallo-romaine, notamment un vaste silo à grains et un complexe thermal.
Première Guerre mondiale
Quatorze soldats de la commune ont perdu la vie pendant ou à la suite de la Première guerre mondiale[13]. Leurs noms sont inscrits sur le monument aux morts représentant un "poilu" en pied adossé à une stèle portant l'inscription «PANOSSAS / A SES / MORTS / GLORIEUX / 1914-1918»[14].
Politique et administration
Administration municipale
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
Pierre Perrot
UMP
Chef d'entreprise
2020
Marc Chiappini
SE
Chef d'entreprise
2020
En cours
Grégory Gibbons
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 660 habitants[Note 3], en diminution de 3,23% par rapport à 2013 (Isère: +2,9%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
291
294
361
370
343
395
416
438
422
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
419
427
432
407
379
369
362
338
339
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
301
288
257
226
230
214
215
191
193
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
176
166
187
227
346
498
555
563
654
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
666
660
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
La mairie en 2015.
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipement culturel et sportif
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Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
La communauté catholique et l'église de Panossas (propriété de la commune) sont desservies par la paroisse catholique de Saint-Martin de l'Isle Crémieu (relais de la vallée) qui elle-même est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[19].
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Ferme fortifiée de Bonrepos (4equart du XVIesiècle). La ferme, érigée en grande partie en 1575 comme l'indique la date portée, avec son aspect fortifié, son haut corps de logis, ainsi que la présence d'un pigeonnier et d'armoiries, détruites sans doute à la Révolution, laisse supposer qu'elle fut édifiée pour une famille noble.
Maison forte d'Antouillet. Édifié à la fin du XIIIesiècle ou du début du XIVesiècle par la famille Mechin, l'ensemble, comprenant enceinte et deux tours, fait l'objet de remaniement au XVesiècle lorsqu'elle est la propriété des Beaumont. À la suite de la vente des biens de la famille des de la Poype en 1794, l'ensemble est partagé et subit des modifications (nouvelles baies et murs mitoyens). Cet ensemble est une propriété privée et ne se visite pas.
Le pressoir de Marsa (pressoir de noix). Moulin approvisionné en eau par l'étang attenant, Espace Naturel Sensible attenant (voir ci dessous). Passage de l'eau en partie basse de la roue à auget. Arbre et renvoi de poulie attestant de la distribution de l'énergie pour d'autres machines dans l'annexe.
L'église paroissiale Saint-Martin. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[20].
la pierre à cupule dans le bois du traversa, au Nord ouest du carrefour à la cote 348 (45° 40′ 07″ N, 5° 12′ 46″ E))
le tilleul de Sully, au hameau de Serre
La «maison du notaire» (chemin des fuziers, près de la RDD118) est un pressoir monumental avec vis en bois en fonction jusque 1940 environ. Consituée de deux bâtiments couverts en lauze, elle abrite un escalier central en pierre, un balcon, les angles de façade sont ronds typiques. Bâtie par un notaire de Panossas selon une personne ayant habité le lieu. Répertoriée aux maisons paysannes[22].
Le pressoir de Marsa.
L'église Saint-Martin.
La tour de la mairie.
Patrimoine culturel
une bibliothèque
Patrimoine naturel
L'étang de Marsa et ses pelouses sèches sont classés espace naturel sensible[23]. Présence de cistude pondant sur les pelouses sèche.
L'étang de Marsa.
La bibliothèque.
Monument aux morts
Personnalités liées à la commune
Augustin Beaud, élevé à Panossas, président du conseil général de la Seine, fit allumer la flamme de l'arc de triomphe. Une plaque lui est dédiée sur la façade de la bibliothèque.
Héraldique
Panossas possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
Robert Forat, «Aux confins septentrionaux du Bas-Dauphiné: Les Basses Terres. Etude morphologique», Revue de géographie alpine, vol.42, no4, , p.675–712 (DOI10.3406/rga.1954.1153, lire en ligne, consulté le ).
Nicolas Bernigaud, «Les anthroposystèmes des marais de Bourgoin-La Verpillière (Isère) du Néolithique final à l'Antiquité tardive (3000 av. J.-C. - 600 ap. J.-C.)», thèse de doctorat, , p.40 (lire en ligne, consulté le )
Claude Faure, «Un projet de cession du Dauphiné à l'Église romaine (1338-1340)», Mélanges d'archéologie et d'histoire, vol.27, , p.153-225 (DOI10.3406/mefr.1907.6952, lire en ligne, consulté le ).
Bibliothèque historique et littéraire du Dauphiné, vol.4, E. Allier (lire en ligne), p114.
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