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Thonon-les-Bains (/tɔnɔ̃lebɛ̃/) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie (dont elle est une sous-préfecture), en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Thonon-les-Bains
De haut en bas, de gauche à droite : Thonon-les-Bains vue du ciel au dessus du Léman ; l'Hôtel de ville de Thonon-les-Bains ; Le parc thermal ; Le parc du Belvédère ; Plage de Thonon-les-Bains ; Promenade du port de rive ; La ville basse de Thonon-les-Bains vue depuis le Belvédère ; Funiculaire de Thonon-les-Bains

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
(sous-préfecture)
Arrondissement Thonon-les-Bains
(chef-lieu)
Intercommunalité Thonon Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Christophe Arminjon
2020-2026
Code postal 74200
Code commune 74281
Démographie
Gentilé Thononais et Thononaises
Population
municipale
35 826 hab. (2019 )
Densité 2 210 hab./km2
Population
agglomération
79 147 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 46° 22′ 25″ nord, 6° 28′ 37″ est
Altitude Min. 371 m
Max. 569 m
Superficie 16,21 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Thonon-les-Bains
(ville-centre)
Aire d'attraction Thonon-les-Bains
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Thonon-les-Bains
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Thonon-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Thonon-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Thonon-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Thonon-les-Bains
Liens
Site web www.ville-thonon.fr

    Située dans la région historique du Chablais et plus précisément du Chablais savoyard (ou français), au bord du Léman, la commune fait également partie de l'agglomération urbaine du Grand Genève. C'est la troisième commune la plus peuplée du département, après Annecy et Annemasse, selon les chiffres des populations légales 2016.

    Ses habitants sont appelés les Thononais et les Thononaises.


    Géographie



    Situation


    La ville de Thonon-les-Bains est située à 431 mètres d’altitude, sur la rive sud du Léman, à l’extrême nord du massif du Chablais, dans le quart nord-ouest des Alpes.

    Le territoire communal s’étend sur une superficie de 16,21 km2 et borde le Léman sur une distance d'environ 6,5 kilomètres.

    À l’échelle nationale et internationale Thonon-les-Bains est située :


    Description


    Port et ville basse de Thonon-les-Bains.
    Port et ville basse de Thonon-les-Bains.

    Capitale historique de la petite province savoyarde du Chablais, la ville de Thonon se divise en deux parties bien distinctes : La ville haute avec ses belvédères situé près du musée du Chablais et le terminus du Funiculaire avec un centre-ville sillonné par des rues devenues essentiellement piétonnes avec ses petites maisons et des bâtiments de faible ou de moyenne hauteurs et où l'on trouve de nombreux lieux historiques, notamment des bâtiments religieux[2] et la ville basse, au bord du Léman et dont le port de Rives est le point central avec son vieux village de pécheurs.

    La partie de l'agglomération thononaise s'étendant et dont les limites sont fixées par la rocade de contournement présente un ensemble architectural assez hétéroclite, composé essentiellement de villas de taille modeste, de quelques rares maisons rurales, ainsi que de nombreuses barres d'immeubles à la dimension et à la hauteur plus ou moins variées .


    Communes limitrophes


    Rolle ( Suisse)
    Léman
    Morges ( Suisse)
    Léman
    Lausanne ( Suisse)
    Léman
    Anthy-sur-Léman N Publier
    O    Thonon-les-Bains    E
    S
    Allinges Armoy Marin

    Hydrographie


    Thonon et le Léman depuis l'espace.
    Thonon et le Léman depuis l'espace.

    Le territoire communal est bordé par deux cours d'eau :

    La commune est également bordée au nord par le Léman, le plus grand lac alpin et subalpin d'Europe centrale et d'Europe de l'Ouest. Le Léman est traversé d'est en ouest par le Rhône, fleuve franco-suisse qui, avec 75 % des apports, constitue le principal affluent du lac.


    Géologie et relief


    Au nord du territoire thononais, s'étend la partie du léman dénommée « Grand lac ». Selon les recherches scientifiques les plus récentes, le creusement de la cuvette du Léman serait lié aux avancées du glacier du Rhône, à l'occasion de grandes phases de glaciation[3]. En effet, le glacier du Rhône recouvrait la région de l'actuelle Vevey d'environ un kilomètre de glace et la région genevoise d'environ 700 mètres.

    Au sud du territoire thononais, la colline des Allinges se situe sur le front de la nappe du Gurnigel dénommé aujourdh'hui sous le vocable de « Complexe Voirons-Wägital ». Les matériaux de cette nappe sont dits de type « ultrabriançonnaise »[4].


    Climat


    Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du massif alpin.

    Températures (sous abri, moyennes) - source : météo-sciez.com
    Année Température moyenne T. la plus haute T. moyenne la plus haute T. la plus basse T. moyenne la plus basse
    2014 10,9 °C 32,1 °C le 18.07 22,6 °C le 10.06 −4,4 °C le 25.01 −2,6 °C le 29.12
    2013 10,7 °C 33,0 °C le 27.07 24,5 °C le 03.08 −7,8 °C le 26.02 −3,4 °C le 26.02
    2012 10,4 °C 33,3 °C le 27.07 25,4 °C le 29.06 −10,9 °C le 07.02 −9,0 °C le 07.02
    2011 11 °C 33,8 °C le 28.06 24,3 °C le 19.08 −7,2 °C le 23.01 −3,2 °C le 24.01
    2010 9,9 °C 33,5 °C le 09.07 25,8 °C le 14.07 −9,9 °C le 16.02 −5,0 °C le 04.12
    Sources : Météo-Sciez
    Températures (sous abri, moyennes) °C
    J F M A M J J A S O N D Année
    2,4 1,3 4,4 10,1 12,0 17,1 21,8 20,5 16,8 13,1 6,5 2,8 2013b
    3,1 -2,2 7,1 9,6 14,2 18,4 19,3 19,7 14,8 10,8 6,9 3,1 2012c
    2,3 2,4 6,4 12,3 15,7 17,5 17,6 19,6 16,8 10,6 6,2 4,4 2011c
    0,0 1,9 5,1 10,3 12,9 17,5 21,5 18,3 14,0 9,9 6,0 0,4 2010c
    2,5 1,2 8 10,5 15,4 23,4 22,1 24,2 16,4 9,3 6,5 4 2003a
    1,5 5,9 8,1 9,4 14,3 16,6 18,3 21,3 17,3 11,5 6,9 4,4 1997b
    1,9 3,0 6,1 9,3 13,7 17,1 19,8 19,3 16,2 11,3 6,2 3,2 1951-1997b
    Sources : a : Météo.éducation ; b : Cipel ; c : Météo-Sciez
    Précipitations (hauteur moyenne en mm)
    J F M A M J J A S O N D Année
    64,5 65,0 97,5 126,00 145,5 74,0 111,0 48,0 105,5 195,5 121,5 125,0 2013b
    60,5 8,5 15,5 67,5 46,5 48,5 39 91,5 73 149,5 63,5 30 2003a
    53 40 17 49,5 138,5 237 101 88,5 68,5 47 72,5 99,5 1997b
    63,1 57,8 63,1 66,1 91 104 73,3 98,8 93,3 81,9 82,5 71 1951-1997b
    Sources : a : Météo.éducation ; b : Cipel
    Insolation (en heures)
    J F M A M J J A S O N D Année
    57,9 88,9 105,1 174,2 172,8 264,7 321,3 276,1 193,4 98,3 47,6 57,9 2013b
    46 102,3 251,3 250,9 268,8 389,6 354,1 326,9 251,9 108,9 78,1 78,9 2003a
    2,4 91,2 189,9 258 239,2 184,9 217,9 243,3 195,1 101 57,9 39,7 1997b
    42,6 81 151,1 192,6 222,5 237,7 269 235,3 178 111 54,4 37,9 1954-1997b
    Sources : a : Météo.éducation ; b : Cipel
    Jours de gelée (nombre de jours)
    J F M A M J J A S O N D Année
    14 22 1 1 0 0 0 0 0 1 0 11 2003a
    Sources : a : Météo.éducation ; b : Cipel

    Voies de communication et transports


    Promenade du Léman.
    Promenade du Léman.

    Voies routières

    Thonon-les-Bains est accessible par l'autoroute A40, sortie no 14 à Annemasse ou sortie no 15 à Nangy puis la route départementale D1206 qui dessert Douvaine puis la route départementale D1005 direction Thonon-les-Bains et Évian-les-Bains. Toutefois, la route départementale D 903 permet d’accéder au centre en passant par Bons-en-Chablais. La RD 902 relie la Vallée Verte aux bords du Léman.

    Thonon-les-Bains est le point de départ (ou d'arrivée) de la route des Grandes Alpes. Route projetée par le Touring club de France en 1909 sous le nom de « Route des Alpes » pour relier Thonon-les-Bains à Nice. Cette route a été rebaptisée Route des Grandes Alpes en 1950 avec un itinéraire modifié de Thonon-les-Bains à Menton en 1995.

    La route départementale 1005, anciennement route nationale 5, dessert la ville de part et d’autre. Elle relie Genève à Saint-Gingolph en passant par Thonon-les-Bains et Évian-les-Bains. Le contournement de la ville par le sud a été mis en fonctionnement en 2008. Il est une alternative plus rapide pour le transit et le délestage du trafic du centre-ville. Les embranchements du contournement sur le tracé ancien de la route départementale 1005 se situent à la hauteur de Margencel au sud et de Vongy au nord.


    Pistes cyclables

    Il existe de nombreuses pistes cyclables sur le territoire de Thonon-les-Bains. Celles-ci forment un itinéraire de 25 km, en tenant des bandes cyclables marquées sur la chaussée[5].

    La plus importante de ces pistes cyclables rejoint les principaux sites d’intérêt touristique et environnemental depuis le parc de Corzents en se dirigeant vers la réserve naturelle du Delta de la Dranse. Il existe une page web référencée dans le site de la ville de Thonon, indiquant l'ensemble des pistes cyclables[6].


    Transport ferroviaire

    Gare SNCF.
    Gare SNCF.

    La gare de Thonon-les-Bains est une gare ferroviaire française de la ligne de Longeray-Léaz au Bouveret entre les gares ouvertes de Perrigner et d'Évian-les-Bains. Elle est desservie :

    Tous les vendredis, samedis, dimanches et jours fériés, la gare est desservie par des TGV inOui (desserte renforcée l'hiver pour les stations des portes du soleil) sur la relation :


    Transports en commun

    Le funiculaire de Thonon-les-Bains.
    Le funiculaire de Thonon-les-Bains.

    Le réseau des transports en commun de Thonon-les-Bains (Star't) est organisée par Thonon Agglomération et exploité par RDB Thonon ; il succède en mai 2022 à l'ancien réseau Bus urbains thononais co-géré par Thonon Agglomération et la communauté de communes Pays d'Évian Vallée d'Abondance depuis le 1er janvier 2018 et auparavant par le Syndicat intercommunal des bus de l’agglomération thononaise (SIBAT).

    Il est constitué de six lignes urbaines (A, B, C, D, M et N) desservant Allinges, Anthy-sur-Léman, Margencel, Marin et Thonon-les-Bains. En outre, plusieurs lignes périurbaines desservent le reste de l'agglomération (141, 142, 143, 151 et 152) plus une ligne transfrontalière vers Genève (271).

    Plusieurs lignes des transports en commun d'Évian-les-Bains (ÉVA'D), qui succède en partie à l'ancien réseau Bus urbains thononais, desservent également Thonon (lignes L, P, 121, 122, 123, 124 et 131).

    Thonon Agglomération délègue également à RDB Thonon la ligne de funiculaire de 230 m de long qui relie le Belvédère au port de Rives. Ce funiculaire présenterait la particularité d’être le seul au monde à voir les cabines se croiser dans une courbe[8]. Jusqu'en 2017, la ville de Thonon était l'autorité organisatrice de la ligne[9].


    Transports lacustres

    Le port de Thonon est desservi par des navires de la Compagnie générale de navigation qui assurent toute l’année des liaisons avec le port de Lausanne-Ouchy. En moyenne et haute saison, des liaisons sont également assurées avec Morges, en Suisse[10].


    Transports aériens

    L'aéroport le plus proche est l’aéroport international de Genève, situé à 37 kilomètres de Thonon-les-Bains.


    Urbanisme



    Typologie


    Thonon-les-Bains est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thonon-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[14] et 79 147 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thonon-les-Bains, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le Léman, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[20],[21].


    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (58,3 %), forêts (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), prairies (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %), terres arables (2,6 %), eaux continentales[Note 3] (1,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Morphologie urbaine


    Morphologie urbaine de Thonon-les-Bains.
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    Morphologie urbaine de Thonon-les-Bains.
    • Limite communale
    Quartier de Concise.
    Quartier de Concise.

    Thonon-les-Bains est la capitale du Chablais savoyard, qui s’étend, pour la partie française, de Douvaine à Saint-Gingolph.

    Selon les classements établis par l’INSEE, sur des critères géographiques et économiques, Thonon-les-Bains est un pôle urbain, centre de l’unité urbaine de Thonon-les-Bains (couramment agglomération de Thonon) composée de douze communes (Allinges, Anthy-sur-Léman, Évian-les-Bains, Excenevex, Lugrin, Margencel, Marin, Maxilly-sur-Léman, Neuvecelle, Publier, Sciez et Thonon-les-Bains). Thonon-les-Bains est également la commune centre de l’aire urbaine de Thonon-les-Bains (27 communes) intégrée à l’espace urbain Rhône et Alpes.

    Le centre historique, s’articulant autour de la Grande Rue, se caractérise par des rues étroites, bordées d’immeubles de trois ou quatre étages. L’artère comprend une zone piétonnière, commerciale et résidentielle ; elle est adjacente à la plus ancienne rue de la ville, la rue Chante-Coq.

    La mise en place d’une opération de rénovation urbaine, dans les années 1960, modifie en profondeur une partie du centre historique alors insalubre. Des immeubles d’habitations de huit à neuf étages avec cellules commerciales au rez-de-chaussée sont construits. Ils forment le quartier de la Rénovation. Un espace vert est aménagé en belvédère au pied de l’avenue Saint-François-de-Sales.

    À l’ouest du centre, le long du boulevard de la Corniche, aux alentours des thermes, un ensemble de villas aux architectures et styles variés forme un ensemble hétéroclite caractéristique d’une ville d’eau et de villégiature du XIXe siècle.

    En périphérie, la ville se découpe en quartiers de voisinage qui structurent la ville au niveau local : Sur Crête, surplombant la gare ; à l’ouest, La Grangette et La Versoie ; et à l’est, Le Morillon. Ces quartiers sont principalement pavillonnaires. Au sud, Collonges-Saint Hélène et Le Châtelard sont des quartiers populaires marqués par de grands ensembles.

    Construite entre 1970 et 1984, une marina, Port Ripaille, a été implantée au nord-est de la ville dans le quartier du Saint-Disdille, à l'embouchure du delta de la Dranse.

    D’anciens villages sont aujourd’hui rattachés à la commune :


    Logements


    En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 19 414, alors qu'il était de 18 406 en 2008[23]. Parmi ces logements, 85,9 % étaient des résidences principales, 7,2 % des résidences secondaires et 6,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 22,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 77,5 % des appartements


    Historiques des aménagements


    Projets d'aménagements

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    Toponymie


    Thonon-les-Bains est composé du toponyme Thonon et du déterminant complémentaire -les-Bains, qui fait référence à une ville station thermale. Il est accolé depuis le , date du décret de déclaration d’intérêt public de la source de la Versoie[24]. Le nom devient officiel pour la ville à la suite du décret du (paru au J.O. du 19 mai 1890)[25].

    Thonon est un nom qui dériverait du mot gaulois dunon qui désigne une « place fortifiée » ou « colline, hauteur »[26]. Ainsi, le site désignerait « la colline au-dessus de l'eau », le suffixe -on étant relatif à l'eau[26].

    Un vicus romain Tunonium serait à l'origine de la villa donona mentionnée en 930[26]. Toutefois le lien a été contesté par Monique Constant dans son ouvrage L'établissement de la Maison de Savoie au sud du Léman (1972, p. 14)[27]. Par contre, la première mention authentique provient d'un document de 1191 avec Thonuns[26], dans le Régeste genevois (« Factum apud Thonuns, anno incarnat », n°455, p. 126). Entre 1294-95, on trouve la mention d'un Villa nova de Tonons[27]. Au XIVe siècle, le Prior de Thonons est mentionné[26].

    En francoprovençal, le nom de la commune est Tonon, selon la graphie de Conflans ou l'ORB[28].


    Histoire



    Préhistoire et époque gallo-romaine


    Selon la mythologie, la cité a été fondée par une ancienne tribu germanique ayant pris part au massacre des Romains dans la Forêt-Noire[29].

    Au bord du Léman, lors des aménagements de contournement routier de la ville de 2004, une nécropole du Néolithique moyen de « type Chamblande » a été mise à jour au lieu-dit Genevray[30],[31]. Le site a permis de découvrir 220 sépultures, datées entre 3300 et 4800 ans A.P., soit du milieu du Ve millénaire à la fin du IVe millénaire[32].

    Thonon-les-Bains est construit sur un site occupé au moins depuis le Néolithique: des tessons de céramique, de l'outillage de pierre et des pilotis ont été trouvés en 1989 au port de Rives[33]. Ces pilotis ont été datés des années 3094 à 3049 av. J.-C.

    Des tombes proto-historiques du Bronze final ont été découvertes à l'ouest de Thonon, lieu-dit Letroz, dans les années 1980. L'une d'elles contenait une épingle et un rasoir[34].

    Territoire des Allobroges
    Territoire des Allobroges

    En -121, les Allobroges sont vaincus par les Romains et leur territoire est intégré à l'Empire. Le nom latin de la ville de Thonon demeure inconnu, mais de nombreux vestiges ont été découverts à partir des années 1960 grâce au travail de Jean-Claude Perillat et Jean-Pierre Mudry, tous deux professeurs d'Histoire. Avec quelques étudiants, ils mènent de nombreuses fouilles qui renseignent le tracé de la ville romaine et les activités des habitants. Dans le quartier des Ursules, les fouilles ont révélé la présence d'habitations dont une devait être ornée d'une mosaïque et posséder des thermes privatifs[35]. Ce chantier a également livré bon nombre d'objets du quotidien : palette à fard, monnaies, une statuette en bronze du dieu Mars, épingles et aiguilles en os[36]. Un ensemble d'ateliers de potiers se trouvait à l'ouest de ces habitations, dont huit fours ont été fouillés. De nombreuses céramiques y ont été retrouvées[37]: céramiques communes et céramiques fines. Ces dernières sont assez originales et caractérisent la production de Thonon par leurs formes et leurs décors, principalement végétaux et animaux. Des imitations de céramique sigillée (à revêtements argileux) ont également été découverts. Une dizaine de nécropoles, datées des second et quatrième siècles, ont été fouillées à Thonon. Les inhumations sont majoritaires contrairement aux incinérations (seulement trois découvertes)[38]. D'autres tombes ont été découvertes isolées. Enfin, plusieurs villae sont connues dans la campagne proche du vicus : une au hameau de Concise connue par une épitaphe et des sondages réalisés en 1997), une à Vongy (connue par des restes de tegulae), une à Tully (connue par la découverte d'un trésor monétaire en 1875), une à Ripaille (connue par des fouilles réalisées en 1902 qui ont restitué le plan au sol), une à Rives (connue par la création du port en 1861) et une supposée à Morcy[39].

    En 563, un glissement de terrain qui aurait eu lieu aux alentours de l'actuelle ville de Port-Valais a provoqué un tsunami qui aurait atteint à Thonon une hauteur de 13 m[40], ce dernier ayant été consigné par le premier évêque de Lausanne Saint Marius d’Avenches et Saint Grégoire de Tours.


    Période féodale


    Mal connue pour le haut Moyen Âge, son histoire est bien documentée à partir de 1270[41], en raison de la conservation des comptes de châtellenie des châteaux d'Allinges, dans le ressort duquel se trouvait le village avant de devenir en 1288[42] le siège de la châtellenie d'Allinges-Thonon, supplantant dans ce rôle Allinges-Neuf.

    Une bourgeoisie est attestée dès le milieu du XIIIe siècle et le village (quelques centaines de feux) est ceint de murs vers la fin du siècle, englobant le faubourg de Rives vers 1290. En 1266, le comte Pierre II de Savoie (1203-1268) accorda au bourg ses premières franchises municipales en 1265-1266[43]. Son frère et successeur Philippe Ier les confirme et les augmente le [43] et 1279[44]. Le comte Amédée V les complète, de même que son fils et successeur Édouard[43].

    Enjeu des luttes entre les comtes de Savoie et les dauphins de Viennois jusqu’en 1343, Thonon devient ensuite une des résidences favorites de la maison de Savoie et attire de nombreux immigrants locaux ou étrangers (Italiens, Allemands…). Le château, initialement forteresse et prison, est rasé et, reconstruit vers 1410, devient une résidence d’agrément comprenant de beaux jardins et des logis luxueux, plus confortables que le simple pavillon de chasse de Ripaille, construit au XIVe siècle à l’embouchure de la Dranse ; le terme de « ripaille » synonyme dans la langue française de fêtes réussies précède dans le temps le nom du château qui vient plutôt du terme « rispe », broussailles.

    Portrait d'Amédée VIII de Savoie.
    Portrait d'Amédée VIII de Savoie.

    Plusieurs dignitaires de la cour de Savoie se font construire autour du château des hôtels particuliers (famille Ravais), l’hôtellerie et le commerce se développent. En 1433, le duc Amédée VIII de Savoie acquiert et lotit la vigne de Vallon, adjacente aux murailles de la ville, et dont les « chaseaux » (parcelles à construire) sont acquises par les principales familles de la bourgeoisie locale (actuel quartier Vallon). Il favorise également la rénovation des équipements collectifs : moulins, fours, halle, adduction d’eau. Thonon reste ville de cour jusqu’à la fin du XVe siècle, malgré la présence de plus en plus prégnante d’une contestation populaire attestée par l’hérésie ou la sorcellerie, cruellement poursuivies à partir de 1475, et par l’émigration vers Genève.

    Aux XIVe et XVe siècles, la châtellenie d’Allinges-Thonon fait traditionnellement partie du douaire de la comtesse, puis duchesse de Savoie. Trois d’entre elles ont tout particulièrement associé leur nom à la région, Bonne de Bourbon, épouse d’Amédée VI de Savoie, Marie de Bourgogne, épouse d’Amédée VIII, et Anne de Lusignan, épouse de Louis Ier de Savoie.

    De 1536 à 1567 la ville fut sous administration bernoise. Par le traité de Lausanne du , la République de Berne rendit au duc de Savoie le bailliage de Thonon, entre autres possessions.

    En 1569, au traité de Thonon, les Valaisans rendent à la Savoie les bailliages d'Évian, du pays de Gavot et de Saint-Jean d’Aulps sous leur domination depuis 1536.

    Le , la princesse Polyxène de Hesse-Rheinfels-Rotenburg épouse à Thonon Charles-Emmanuel de Savoie, prince de Piémont, fils aîné du roi Victor Amédée II de Sardaigne et d'Anne-Marie d'Orléans.


    Intégration à la France


    Thonon-les-Bains était la sous-préfecture de l’arrondissement de Thonon dans l’ancien département du Léman.

    Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 4], dont 280 pour Thonon, selon le Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord (1860)[47], l'historien Paul Guichonnet (1982) donne quant à lui 48 signatures[48]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[49]. L'absence de bulletins "non" explique le résultat du scrutin.


    Politique et administration


    Mairie de Thonon-les-bains
    Mairie de Thonon-les-bains

    Conseil municipal


    En 2018, le conseil municipal de Thonon-les-Bains est composé de trente neuf conseillers municipaux se décomposant en dix neuf femmes et vingt hommes [50].

    Le conseil municipal comprend un maire, onze adjoints au maire, quatorze conseillers municipaux siégeant dans le groupe de la majorité municipale et treize conseillers siégeant dans l'opposition[51].


    Polémiques diverses


    Malgré l'arrêté de 2013 du préfet de Haute-Savoie incluant la ville de Thonon-les-Bains dans la communauté de communes des collines du Léman, les deux parties prenantes ont refusé, laissant la ville thermale en dehors de toute intercommunalité[52]. La commune est finalement intégrée à Thonon Agglomération à sa création en 2017, et en devient le chef-lieu.


    Tendances politiques et résultats



    Élections locales

    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Haute-Savoie.

    Lors de l'élection municipale de 2008, quatre listes se sont affrontées, deux de droite : celle de Jean Denais (qui a été élu) et celle de Christophe Arminjon, une de gauche, menée par Georges Constantin et une liste écologiste, avec Elisabeth Charmot.


    Élections nationales

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    Liste des maires


    Liste des maires successifs[53],[54],[55]
    Période Identité Étiquette Qualité
    avril 1865 Jules Beaurain   Avocat
    Ancien syndic et député de la Savoie au Parlement sarde[56].
    1865 1874 Edouard De Ville   Rentier
    1874 1878 Vincent Deleglise   Banquier
    Réalisation : débarcadère[réf. nécessaire]
    1878 1882 Edouard Charmot Républicain Rentier à Sciez, banquier
    Conseiller d'arrondissement (1877 → 1893)
    1882 1883 Jules Mercier Républicain Avocat
    Conseiller général du canton de Thonon-les-Bains (1874 → 1919)
    1883 1884 Albert Jacquier Républicain Avocat
    Officier de l'Instruction publique
    Réalisations : syndicat d'initiative, collège[réf. nécessaire]
    1884 1892 Philippe Thorens Républicain Avoué
    Réalisations : établissement thermal, captage des eaux de la Versoie, funiculaire, groupe scolaire des Arts[réf. nécessaire]
    1892 1896 Albert Jacquier   Avocat
    1896 1896 André Vernaz Radical Géomètre, agent d'affaire, juge de paix
    Conseiller d'arrondissement (1894 → 1907)
    Délégué cantonal
    Commandeur du mérite agricole, Officier d'Académie
    1896 1904 Louis Pinget Républicain Banquier (banqueroute en 1906)
    Réalisations : éclairage électrique, quai de Ripaille, nouveaux thermes, bornes fontaines, bornes fontaines, lavoir de Vongy[réf. nécessaire]
    1904 1919 Jules Mercier Républicain Avocat
    Député de la Haute-Savoie (1894 → 1909)
    Sénateur de la Haute-Savoie (1909 → 1920)
    Conseiller général du canton de Thonon-les-Bains (1874 → 1919 puis 1922 → 1923)
    Président du conseil général de la Haute-Savoie (1910 → 1920)
    Délégué cantonal
    Franc-maçon, Légion d'honneur, Officier d'Académie
    Réalisations : classement de la ville en station thermale et hydro minérale et climatique, établissement thermal, casino, écoles de Corzent et Vongy, maternelle boulevard Carnot, collège Jean-Jacques Rousseau, école hôtelière, hôtel des postes, réseaux d'eau, égouts et électricité, pavage des rues, boulevard de la Corniche, nouveau cimetière[réf. nécessaire]
    1919 1921 Louis Grandperret Républicain Avocat et ancien bâtonnier
    Croix de guerre, Légion d'honneur
    1921 1921 Jean Blanchard   Inspecteur des Eaux et Forêts
    Président délégation spéciale
    Légion d'honneur
    1921 1925 Paul Jacquier Rad. Avocat
    Député de la Haute-Savoie (1909 → 1919 puis 1924 → 1935)
    Conseiller général du canton de Thonon-les-Bains (1923 → 1940)
    Légion d'honneur, Palmes académiques
    Réalisations : nouveaux locaux pour l'école primaire supérieure de filles, captages, remise en service de l'Etablissement thermal, création de l'Office d'habitations à bon marché[réf. nécessaire]
    1925 1935 Georges Andrier Républicain Avocat et bâtonnier
    Légion d'honneur, Officier d'Académie
    Réalisations : hôtel d'application pour l'Ecole hôtelière, kiosque à musique, école de Vongy, square Aristide Briand, boulevards, captage des eaux des Blaves[réf. nécessaire]
    mai 1935 décembre 1940 Alexandre Gander[57] Rad. Négociant en poteries
    Légion d'honneur, Officier d'Académie, de l'Instruction publique, de Ouissam Alaouite, Mérite commercial, Délégué départemental de l'Éducation nationale
    Réalisations : école des Suets (Jules-Ferry), création de l'Office HLM[réf. nécessaire]
    1940 1944 Germain Trolliet   Colonel
    Conseiller départemental
    Croix de guerre 1914-1918, 1939-40, TOE, Médaille coloniale, Commandeur du Nicham Iftikar et de la Légion d'honneur
    4 septembre 1944 24 février 1980 Georges Pianta RI puis UDF-PR Avocat
    Député de la 2e circonscription de la Haute-Savoie (1956 → 1981)
    Conseiller général du canton de Thonon-les-Bains (1949 → 1979)
    Vice-président du conseil général de la Haute-Savoie (1955 → 1979)

    Légion d'Honneur, Médailles de vermeil CDR, d'argent Jeunesse et sports, de la Reconnaissance française, Officier de l'Instruction publique, Mérite du tourisme, Commandeur de l'Ordre des Médaillés et du Mérite national
    Réalisations : nouvel établissement thermal, hôpital, lycée de la Versoie, école de Létroz, plage, stade, centre sportif, caserne des pompiers, MJC, Maison des Arts, Rénovation, zones industrielles et commerciales...[réf. nécessaire]

    24 avril 1980 25 mai 1995 Paul Neuraz[58] DVD Chirurgien-dentiste
    Conseiller général du canton de Thonon-les-Bains (1992 → 1995)
    Réalisations : usine d'incinération, collège de Champagne, boulodrome, aménagement de la Visitation en bibliothèque, gymnase du lycée professionnel...[réf. nécessaire]
    23 juin 1995 3 juillet 2020 Jean Denais UDF-PR puis DL
    puis UMP-LR
    Ancien chargé de mission au conseil régional de Rhône-Alpes
    Conseiller général du canton de Thonon-les-Bains-Ouest (1995 → 1998 puis 2004 → 2011)
    Vice-président du conseil général de la Haute-Savoie (2004 → 2011)
    Réalisation : rénovation centre-ville, skate Park , toilettes publiques, contournement de Thonon, Leman express[réf. nécessaire]
    3 juillet 2020[59] En cours Christophe Arminjon DVD Avocat, Président de la Communauté d'agglomération depuis 2020
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives


    La sous-préfecture.
    La sous-préfecture.
    Le tribunal judiciaire (sis dans l’ancien hospice).
    Le tribunal judiciaire (sis dans l’ancien hospice).

    Thonon-les-Bains est le siège d’une sous-préfecture.

    La ville dispose de deux juridictions : un tribunal judiciaire et un conseil de prud’hommes. La ville cofinance une antenne de justice, un service de proximité destiné à l’information des citoyens quant aux droits et obligations[60].

    Dans le domaine de la recherche scientifique publique, l’INRA implante dans la ville un site de recherche en 1975, succédant à un laboratoire privé de recherches hydrobiologiques des eaux et forêts. La station est principalement destinée à l’étude de l’hydrologie et de l’écosystème du Léman[61].


    Politique environnementale


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    Jumelages


    Square Eberbach, commémoratif du jumelage entre les deux villes.
    Square Eberbach, commémoratif du jumelage entre les deux villes.

    Au 1er décembre 2018, Thonon-les-Bains est jumelée avec deux autres villes étrangères[62] :

    ville de 15 000 habitants, située au Nord du land du Bade-Wurtemberg, à 33 kilomètres à l'est de Heidelberg.
    ville de 24 000 habitants située dans le Comté de King dans l'État de Washington. Celle-ci est jumelée avec Thonon-les-bains dans le cadre du programme « Sister Cities International », propre aux villes américaines.

    Dans les années 1970, Thonon-les-Bains était en pourparlers de jumelage avec :


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[63],[Note 5]

    En 2019, la commune comptait 35 826 habitants[Note 6], en augmentation de 3,51 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +7,33 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    3 0103 1983 2514 1794 4284 4884 8254 9185 530
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    5 2725 5015 4445 4475 7805 6666 2687 0437 232
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    8 04210 27011 29112 18313 18114 01617 08020 70026 354
    1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019 - -
    26 04029 67728 92731 21333 92835 13235 826--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,4 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 16 610 hommes pour 18 631 femmes, soit un taux de 52,87 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,80 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[66]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    2,5 
    7,8 
    75-89 ans
    11,7 
    14,2 
    60-74 ans
    17,3 
    18,5 
    45-59 ans
    18,4 
    20,8 
    30-44 ans
    18,9 
    17,0 
    15-29 ans
    15,2 
    20,9 
    0-14 ans
    16,0 
    Pyramide des âges du département de la Haute-Savoie en 2018 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,4 
    5,6 
    75-89 ans
    7,7 
    14 
    60-74 ans
    15,1 
    20,8 
    45-59 ans
    20,3 
    21,6 
    30-44 ans
    21,2 
    17,5 
    15-29 ans
    15,9 
    20 
    0-14 ans
    18,4 

    Ménages

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    Raison : Données obsolètes.

    Le nombre total de ménages thononais était de 15 094 en 2008. Ces ménages comptent de un à six individus, voire plus. Voici ci-dessous, les données en pourcentages de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

    Les ménages
    Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
    Thonon-les-Bains 38,6 % 30,1 % 14,3 % 10,7 % 4,3 % 2,1 %
    Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
    Sources des données : INSEE[68]

    Enseignement


    La commune de Thonon-les-Bains est située dans l'académie de Grenoble.


    Enseignement primaire

    En 2018, il existe 13 établissements d'enseignement primaire[69], dont trois institutions sous le régime privé primaires publics répertoriés sur le site de la ville de Thonon-les-bains, regroupant 615 élèves[70]. La ville accueille aussi une école Montessori.


    Enseignement secondaire et supérieur

    Il existe également dix établissements de l'enseignement secondaire et supérieur, quatre collèges (deux publics, deux privés) et neuf lycées (cinq publics, quatre privés)[70]

    • Collège Champagne (public)
    • Collège Jean-Jacques-Rousseau (public)
    • Collège du Sacré-Cœur (privé sous-contrat)
    • Lycée et collège Saint-Joseph (privé catholique sous contrat)
    • Lycée polyvalent et technique La Versoie (public)
    • École hôtelière internationale Savoie-Léman (public, métiers de l’hôtellerie et du tourisme
    • Lycée professionnel du Chablais (public)
    • Lycée professionnel "Les 3 Vallées" (privé catholique sous contrat avec le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire)
    • Lycée technique et professionnel Jeanne-d’Arc (privé)
    • Institut de formation en soins infirmiers

    Manifestations et festivités


    La foire de Crête, créée au XVIe siècle et se déroulant le premier jeudi du mois de septembre a fêté sa 543e édition le jeudi 2 septembre 2021. C’était à l’époque une importante foire paysanne (bestiaux, volailles) et commerciale. De nos jours, subsistent une foire commerciale qui occupe une partie importante de la ville, ainsi qu’une fête foraine qui attire la population du Chablais et de la Suisse voisine.

    Le Festival de Montjoux de musique se tient annuellement depuis 1996 au début du mois de juillet. Pour la première fois, celui-ci est annulé pour son édition 2020, à la suite de la situation liée au coronavirus.

    La ville accueille un festival de rue, en août dénommé : Les Fondus du Macadam.

    Le carnaval de la ville dénommé « Matagasse », qui traverse le centre-ville de Thonon-Les-Bains, se déroule tous les deux ans, durant le printemps. La dernière édition a eu lieu le 27 mars 2022[71].


    Vie culturelle


    À Thonon-les-Bains, sont implantés deux théâtres, l’espace Maurice-Novarina, anciennement MAL (Maison des Arts et Loisirs) et le théâtre de la Maison des jeunes et de la culture.

    La ville cofinance l’association Thonon-Événements qui organise des événements festifs tout au long de l’année, notamment Les fondus du macadam en août et Thonon fait son Cirk en décembre[72].

    La bibliothèque municipale principale et la médiathèque sont implantées dans l’ancien couvent de la Visitation.

    Espace patrimonial consacré à l'art contemporain et à sa sensibilisation, la « chapelle de la Visitation » propose une programmation visant à questionner les modes d'expression explorés par les artistes d'aujourd'hui. Quelques noms d'artistes présentés, parmi les plus célèbres : Erro, Jacques Villeglé, Roman Opalka, Robert Combas et Ladislas Kijno

    Le « musée du Chablais », créé en 1863, est installé sous l'office de tourisme de Thonon, dans les caves voûtées du château de Sonnaz, demeure historique du XVIIe siècle, suspendu au-dessus du Léman, et offrant un magnifique panorama sur le massif du Jura.

    Au cœur du port de pêche de Thonon-les-Bains, l'« écomusée de la pêche et du lac » plonge ses visiteurs dans l'univers des pêcheurs du Léman d'hier et d'aujourd'hui. Situé dans trois guérites traditionnelles, il vit au rythme de ces professionnels, dont le public peut admirer le travail.


    Médias



    Radios et télévisions

    La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, La Radio Plus, la radio digitale Thonon Alpes Radio. Elise Radio dispose d'un deuxième studio à Thonon-les-Bains. Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.


    Presse municipale

    La municipalité de Thonon-les-bains édite et distribue dans les boites aux lettres des résidents de la commune un magazine d'informations municipales dénommé Thonon Magazine. Le numéro 98 de ce bimestriel est paru pour la période de février-mars 1998. Ce magazine est également consultable sur le site de la mairie[73].


    Presse et magazines régionaux

    La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Faucigny (dont le siège est à Thonon) Le Dauphiné libéré (édition de Thonon et du Chablais), L'Essor savoyard (édité à Thonon), Le Messager - édition Chablais, le Courrier savoyard.


    Internet

    Thonon-les-Bains a été plusieurs fois récompensée pour sa politique Internet par le label « Ville Internet » et a obtenu de 2010 à 2012 @@@[Note 7].


    Santé


    Un centre hospitalier intercommunal public est implanté sur la commune, le centre hospitalier Georges-Pianta inauguré en 1968. Le centre hospitalier fait partie du groupement des Hôpitaux du Léman, fédérant également l’hôpital d’Évian-les-Bains (hôpital Camille-Blanc), deux maisons de retraite, une MAPAD, une unité de soins de suite et de réadaptation polyvalents, une unité de psychiatrie adulte et infanto-juvénile ainsi qu’un service d’hospitalisation à domicile.

    On recense environ une centaine de médecins toutes disciplines confondues présents dans la ville.


    Thermalisme


    Établissement thermal.
    Établissement thermal.
    Parc thermal.
    Parc thermal.

    La ville est une station thermale. À Thonon-les-Bains coule une eau minérale.Il y a, depuis mars 2004, 2 sources de captages : la source de la "Versoie" et la source du "Bois de Ville". La source de la Versoie fut déclarée d’intérêt public le [75].


    Équipement et clubs sportifs



    Équipements sportifs

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    Clubs sportifs

    Le stade Joseph-Moynat, situé dans le quartier de la Grangette, a hébergé entre juillet 2005 et juillet 2010 le club de football d’Évian Thonon Gaillard Football Club, promu en Ligue 2 pour la saison 2010-2011 puis Ligue 1 pour la saison 2011-2012 à 2014-2015. Le club évolue en Ligue 2 (saison 2015-2016) et depuis août 2010 au Parc des Sports d'Annecy. Depuis 2017, le club nouveau club Thonon Évian Savoie Football Club retrouve son stade Moynat et évolue en Régional 2. Pour l'anecdote : en 1934, l'équipe de football du Collège (act. Lycée Jean-Jacques Rousseau) a été championne de France scolaire.

    C’est également au stade Joseph Moynat qu’évolue le club de football américain des Black Panthers, club phare du football américain français, finaliste à six reprises du Casque de Diamant en 2007, 2009, 2012, 2013, 2014, 2015, dont 2 victoires (2013, 2014), vainqueurs de l'EFAF Cup en 2013 et vainqueur de L'EFL Bowl en 2017[76].

    Le club de basket-ball de Thonon est la Stella Basket Thonon. La commune est aussi représentée au plus haut niveau français de basket-ball en fauteuil roulant par le Thonon Chablais Handibasket[77],[78],[79].

    La ville se voit décerner en 2004 le label France station nautique[80] représentant ses organes locaux d'animation et de développement des activités nautiques à finalités sportives et touristiques.

    Le 4 décembre 2010, la station Thonon-les-Bains, lac Léman s'est vue décerner les quatre étoiles (niveau maximal) et est donc la station référence du label.


    Économie


    Thonon-les-Bains est une station thermale et touristique, une ville industrielle et une capitale administrative (hôpital, sous-préfecture, palais de justice).

    Parmi les entreprises importantes :


    Revenus de la population et fiscalité


    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 195 , ce qui plaçait Thonon-les-Bains au 19 184e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[81].


    Emploi


    Le taux de chômage, en 1999, pour la commune s’élève à 13,3 %[82], avec un nombre total de 1 743 chômeurs. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans s’établit à 82 % ce qui est identique à la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On comptait 45,2 % d’actifs contre 18,9 % de retraités dont le nombre est égal à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 22,3 % de jeunes scolarisés et 13,6 % de personnes sans activité.

    Répartition des emplois par domaine d’activité

      Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d’entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Thonon-les-Bains 0,2 % 7 % 8,9 % 20,8 % 32,8 % 30,4 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : INSEE[83]

    Entreprises de l’agglomération


    Le nombre total d’entreprises est d’environ 1 740 (en décembre 2004)[84]. On en dénombre 45 dans les industries agricoles et alimentaires représentant 2,6 % du total, 35 dans les industries des biens de consommation représentant 2 %[84], 25 dans les industries des biens d’équipement soit 1,4 %, 32 dans les industries des biens intermédiaires représentant 1,8 %, 4 dans l’énergie ce qui représente 0,2 %, 158 dans la construction soit 9,1 %, 546 dans le commerce représentant 31,4 %, 40 dans le Transport soit 2,3 %, 70 dans les activités immobilières soit 4 %, 244 dans les services aux entreprises représentant 14 %, 288 dans les services aux particuliers soit 16,6 %, et enfin 253 dans l’éducation, la santé, et l’action sociale soit environ 14,5 % du total des établissements thononais[84].

    L’une des plus importantes entreprises que compte la commune est la société Veka dont le chiffre d’affaires s’élève à 38 millions d’euros[84].

    Thonon-les-Bains est le siège de la Société Autos Transports (SAT) créée en 1922 par Jean-Marie Degenève (1880 à Lullin - 1953 à Thonon-les-Bains).


    Commerce


    Thonon-les-Bains a également un centre-ville dynamique avec des événements comme les Journées du Très Bon Goût, Le Printemps de la Mode ou encore le marché de Noël avec une vitrine tombola, organisés par l’Union commerciale de Thonon, la Ville et Thonon Événements.


    Tourisme


    En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 9 184 lits touristiques répartis dans 1 218 structures[Note 8]. Les hébergements se répartissent comme suit : 260 meublés ; 4 résidences de tourisme ; 11 hôtels et 4 structures d'hôtellerie de plein air[85].


    Culture et patrimoine



    Patrimoine culturel et monuments


    Points d’intérêt de Thonon-les-Bains.
    Points d’intérêt de Thonon-les-Bains.
    Tour des langues.
    Tour des langues.
    Ancien lavoir couvert, dans la ville basse.
    Ancien lavoir couvert, dans la ville basse.

    Port de Rives

    Le port de Rives est le port de plaisance de la ville de Thonon-les-Bains, c’est aussi un lieu de promenade très apprécié. Au port se trouve l’écomusée de la pêche et du Léman, consacré à la pêche sur le Léman, il se trouve dans des baraques de pêcheurs, conservées et réhabilitées. Le village des pêcheurs a été aménagé en 1987 par un quai, dans le prolongement de la création du débarcadère.

    Le funiculaire du port relie le port de Rives à la ville haute, édifiée sur un plateau surplombant le Léman. Il a été construit en 1888. D’une longueur de 230 m pour un dénivelé de 40 m, son tracé est en courbe.

    Présente également dans le quartier de Rives, la tour des Langues qui domine encore le village des pêcheurs, fut construite au XIIe siècle[86],[87]. C'est ici que les bouchers venaient payer leur impôt au seigneur, déposant ainsi les langues des bœufs ou vaches qu'ils abattaient.


    Hôtel de ville (mairie)

    Très anciennement, les membres des autorités municipales se réunissaient sans doute dans une maison forte au bas de la ville. En 1536, les Bernois (Suisse) conquirent non seulement le Pays de Vaud, mais aussi, avec les Valaisans, la rive gauche du Léman. Ils établirent le bailliage de Thonon et firent construire à Thonon un véritable bâtiment officiel, anéanti bien plus tard par un incendie accidentel en 1815. Un projet de reconstruction, par l'ingénieur sarde Giuseppe Mazzone est accepté en 1822, mais l'année suivante Carlo Randoni, architecte du roi de Sardaigne, rédige un rapport défavorable. On s'adresse finalement à l'architecte vaudois Henri Perregaux, de Lausanne, pour lui demander un nouveau projet. Il reprend et développe les idées de ses prédécesseurs (correspondant assurément aussi à la volonté du maître de l'ouvrage), à savoir le principe d'un édifice largement ouvert d'arcades au rez-de-chaussée, avec une cour intérieure amenant un éclairage complémentaire. En 1823, les travaux sont adjugés à un autre Suisse, le Tessinois Charles Pellegrini, domicilié à Chambéry. Mais, en raison de difficultés de financement, il faudra attendre presque une dizaine d'années avant l'achèvement complet du chantier. Les opérations sont menées par étapes, ce qui ne va pas sans modifications en cours de travaux. La reconnaissance des ouvrages, en présence de Perregaux, a lieu le 10 octobre 1830.
    Cet architecte, qui par ailleurs n'a guère travaillé hors des frontières suisses, a réalisé d'autres hôtels de ville néoclassiques à Morges et à Moudon, mais la mairie de Thonon est assurément l'une de ses œuvres les plus ambitieuses. Ce bâtiment, d'un genre simple, mais aux proportions très étudiées, est entièrement ajouré d'arcades en plein cintre au rez-de-chaussée et comporte deux étages qu'éclairent des baies rectangulaires. Un avant-corps axial, sur trois axes de percements, comporte un balcon à sobres ferronneries, ainsi qu'un fronton armorié[88].


    Château de Ripaille

    Le château de Ripaille.
    Le château de Ripaille.
    Château de Ripaille.
    Château de Ripaille.

    Le château de Ripaille est un château de plaisance du XVe siècle situé dans un domaine en bordure du Léman. Dans ce château, le duc de Savoie Amédée VIII accueillit le pape Eugène IV vers 1440. Peu après cette visite, le duc de Savoie devint pape sous le nom de Félix V, bien que son élection ne fût pas reconnue par la majorité de l’Église catholique. Sa mitre supposée est conservée dans le trésor de l’abbaye de Saint-Maurice d'Agaune. Le domaine conserve une forêt de 53 hectares, un arboretum composé de 58 essences différentes et un domaine viticole, classé parmi les AOC Vin de Savoie. Au sein du parc forestier, un monument aux Justes a été inauguré en 1997.


    Château de Sonnaz

    Le château de Sonnaz.
    Le château de Sonnaz.

    Le château de Sonnaz est une demeure appartenant à la noble famille Gerbaix de Sonnaz qui fut construite en 1666 sur les ruines de l'ancien château de Thonon. Ce dernier avait été édifié au XVe siècle par Marie de Bourgogne épouse du duc de Savoie Amédée VIII, puis cédé à la famille Gerbaix de Sonnaz[89],[90].

    Le château de Sonnaz abrite aujourd'hui l'office de tourisme


    Autres châteaux

    Château de Rives
    Château de Rives
    Château de Rives.
    Château de Rives.
    Le château de Thuyset.
    Le château de Thuyset.

    Édifices religieux


    Chapelle Saint-Bon de Thonon-les-Bains
    Chapelle Saint-Bon de Thonon-les-Bains

    Lieux religieux et spirituels


    Musées



    Espaces verts


    La ville est délimitée à l’est par la Dranse et par la réserve naturelle du delta de la Dranse sise au niveau de son embouchure dans le Léman. Créée en 1980, la réserve abrite de nombreuses espèces d’oiseaux. Un sentier piétonnier permet de la visiter.

    Contigus au domaine du château de Ripaille, la forêt de Ripaille et un arboretum s’étendent sur 53 hectares. Ces espaces sont encerclés par le mur d’enceinte du domaine et se visitent librement. L’arboretum, créé en 1930, d’une superficie de 19 hectares, présente de nombreuses essences exotiques (dont le sapin de Douglas). Au centre de l’arboretum, la clairière de Ripaille abrite un monument des Justes parmi les nations. La forêt est un ancien domaine de chasse des ducs de Savoie et est composée principalement de pins et de chênes rouvres. Elle abrite une faune composée de quelques spécimens de chevreuils, de rongeurs et une héronnière[100].

    Le bois de ville s’étend sur une superficie de 118 hectares au sud-est de la ville jusqu’à la commune d’Armoy au pied du massif des Hermones. Aménagé depuis 1903, le bois de ville a de nombreux sentiers praticables à vélo ou à pied, un parcours santé, et coïncide avec le circuit GR 5[101].

    Situé en contrebas du centre hospitalier, l’étang de la Dame est le plus grand espace vert aménagé de la ville. Le parc s’étend sur 25 000 m2. Autrefois marais insalubre, il a été restructuré à plusieurs reprises et aménagé en 1996. L’étang est un affleurement de la nappe phréatique de la source de la Versoie[102].


    Gastronomie


    Les atriaux sont une charcuterie traditionnelle de Thonon-les-Bains, composés de viandes et de foie de porc hachées, épicées et enveloppées d’une crépine[103].

    Le domaine de Ripaille produit un vin blanc d’appellation vin de Savoie, Le Ripaille.

    Thonon-les-Bains est une commune viticole du vignoble de Savoie, cependant elle se situe aussi sur l'aire géographique de l'IGP Comtés Rhodaniens, IGP qui est partagée entre plusieurs vignobles (Savoie, Bugey, Rhône, Beaujolais et Loire). Cette commune viticole a l'autorisation de produire les vins : AOC Roussette de Savoie, AOC Vin de Savoie et l'IGP Vin des Allobroges[104].


    Personnalités liées à la commune


    Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Naissance à Thonon-les-Bains.
    Statue commémorative du général Joseph Marie Dessaix, située dans le parc du belvédère
    Statue commémorative du général Joseph Marie Dessaix, située dans le parc du belvédère
    François de Sales aurait accompli un miracle à Thonon
    François de Sales aurait accompli un miracle à Thonon

    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes de la Haute-Savoie.

    Les armes de Thonon-les-Bains se blasonnent ainsi : Parti d’or et d’azur.(selon l'abbé Joseph-Antoine Besson[106])[44].

    S'il n'existe pas de sources sur l'ancienneté de ces armes, on possède cependant un sceau apposé sur une lettre de 1581[44]. Toutefois, les historiens pensent qu'elles ont pu être concédées par le comte de Savoie Philippe Ier, probablement lors de la concession des franchises en 1269[44].

    Une variante de ces armes est proposée par l’Armorial de Vanhelmont (vers 1772) et l’Armorial du Duché de Savoie, dressé pour le marquis Costa de Beauregard, ainsi que le Dr. Georges Lochon, où elles se blasonnent ainsi : parti d’argent et de sable[44].

    La devise de la ville est « Constantia. Contenta » (Heureuse dans la constance)[107]



    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[45],[46].
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    7. Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Thonon-les-Bains [74] :
      • 2007, 2008 « @@ » ;
      • 2010, 2011, 2012 « @@@ ».
    8. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[85].
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références


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    На других языках


    [de] Thonon-les-Bains

    Thonon-les-Bains (früher italienisch Tonone) ist eine französische Gemeinde und ein Kurort im Département Haute-Savoie in der Region Auvergne-Rhône-Alpes. Sie liegt am Genfersee und hat 35.826 Einwohner (Stand 1. Januar 2019).

    [en] Thonon-les-Bains

    Thonon-les-Bains (French pronunciation: ​[tɔ.nɔ̃.lɛ.bɛ̃]; Arpitan: Tonon), often simply referred to as Thonon, is a subprefecture of the Haute-Savoie department in the Auvergne-Rhône-Alpes region in Eastern France. In 2018, the commune had a population of 35,241. Thonon-les-Bains is part of a transborder agglomeration known as Grand Genève. It is situated on the shores of Lake Geneva (French: Lac Léman, or simply Le Léman).

    [es] Thonon-les-Bains

    Thonon-les-Bains (pronunciado /tɔnɔ̃lebɛ̃/) es una comuna francesa situada en el departamento de Alta Saboya, de la región de Auvernia-Ródano-Alpes. Es la subprefectura del distrito de su nombre y la cabecera y mayor población del cantón homónimo.
    - [fr] Thonon-les-Bains

    [ru] Тонон-ле-Бен

    Тонон-ле-Бен (фр. Thonon-les-Bains) — самый крупный французский город (курорт) на берегу Женевского озера. Стоит на южном берегу озера, в 35 км к востоку от Женевы, напротив швейцарского селения Морж (предместья Лозанны). В прошлом — главный город области Шабле, которая на протяжении большей части своей истории принадлежала Савойской династии.



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