Thollet est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Thollet | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes Vienne et Gartempe |
Maire Mandat |
Xavier Monnais 2021-2026 |
Code postal | 86290 |
Code commune | 86270 |
Démographie | |
Population municipale |
151 hab. (2019 ![]() |
Densité | 5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 25′ 18″ nord, 1° 07′ 28″ est |
Altitude | Min. 105 m Max. 195 m |
Superficie | 29,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montmorillon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Montmorillon |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.intramuros.org/thollet |
modifier ![]() |
Liglet | Lignac (Indre) | |
La Trimouille | ![]() |
Coulonges |
Brigueil-le-Chantre |
La région de Thollet présente un paysage de bocages et de vallées.
Le terroir se compose[1] :
La commune est traversée par 20 km de cours d'eau dont les principaux sont la rivière Benaize sur une longueur de 9 km et l'Asse sur une longueur de 2 km.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Journet », sur la commune de Journet, mise en service en 1993[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 759,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Châteauroux Déols », sur la commune de Déols, dans le département de l'Indre, mise en service en 1893 et à 64 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Thollet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montmorillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,4 %), prairies (32,5 %), terres arables (21,5 %), forêts (2,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Thollet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. 34 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010, par la sécheresse en 2017, 2018 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Henri de Laitre | ||
mars 2001 | mars 2008 | Yves Radet | ||
mars 2008 | mai 2021 | Joël Fruchon | ||
juin 2021 | En cours | Xavier Monnais |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 151 habitants[Note 9], en diminution de 6,79 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
535 | 430 | 497 | 506 | 595 | 789 | 781 | 840 | 870 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
841 | 872 | 841 | 867 | 860 | 867 | 884 | 845 | 841 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
795 | 780 | 746 | 642 | 611 | 606 | 586 | 538 | 496 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
427 | 387 | 338 | 283 | 231 | 173 | 172 | 168 | 159 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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151 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 6 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Selon la Direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[31], il n'y a plus que 14 exploitations agricoles en 2010 contre 18 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 2 350 hectares en 2000 à 2 031 hectares en 2010. 26 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 4 % pour les oléagineux (colza et navette), 33 % pour le fourrage et 31 % reste en herbes[31].
6 exploitations en 2010 (contre 9 en 2000) abritent un élevage de bovins (1 125 têtes en 2010 contre 1 073 têtes)[31]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[32].
8 exploitations en 2010 (contre 17 en 2000) abritent un élevage d'ovins (4 407 têtes en 2010 contre 7 442 têtes en 2000)[31]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[32]. En 2011, le nombre de têtes dans le département de la Vienne était de 214 300[33].
Un petit élevage de volailles s'est développé au cours de cette décennie (33 têtes réparties sur 4 fermes)[31].
La commune abrite deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[35] suivantes :
Le ruisseau du Corchon bénéficie des protections issues d'engagements internationaux relevant de la directive habitats-faune-flore[36].
La vallée du Corchon est un site classé zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Il comprend l’ensemble du réseau hydrographique du Corchon qui est un petit affluent de la Benaize. Il s’agit d’une petite rivière de région bocagère, aux eaux d’excellente qualité, à fond de sédiments fins (sables et limons), alimentée par de nombreux petits ruisseaux qui prennent leur source au sein des prairies et des landes couvrant les coteaux riverains.
L’intérêt biologique du site qui justifie son classement et sa protection réside dans la présence importante de la Lamproie de Planer qui est un poisson menacé de disparition dans toute l’Europe. La Lamproie de Planer exige des eaux de très bonne qualité et des sédiments à granulométrie moyenne à grossière pour vivre et se reproduire. De nos jours, les principales menaces sur cet environnement fragile sont : un ralentissement anormal du courant qui modifierait le tri mécanique des sédiments, ou une pollution chimique (toxiques, métaux lourds) ou organique (eutrophisation par surcharge des eaux en nutriments provoquant une pullulation d’algues et une réduction de l’oxygène dissous). La création d’étangs destinés à la pêche le long du cours du Corchon constitue un risque important du aux vidanges des étangs qui pourraient transférer des maladies aux lamproies, qui réchaufferait l’eau de la rivière et qui pourrait introduire des espèces piscicoles exotiques. De même, la transformation des prairies naturelles du bassin versant en cultures céréalières intensives pourrait avoir d’importantes répercussions sur la balance trophique et sédimentaire des eaux (apport d’engrais et de produits phytosanitaires), voire, en cas d’irrigation, sur les débits en période d’étiage.