Coulonges est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Coulonges | |
![]() La rue principale des Herolles. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes Vienne et Gartempe |
Maire Mandat |
Jean-Charles Varescon 2020-2026 |
Code postal | 86290 |
Code commune | 86084 |
Démographie | |
Population municipale |
235 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 24′ 12″ nord, 1° 09′ 19″ est |
Altitude | Min. 133 m Max. 204 m |
Superficie | 18,35 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Montmorillon |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Coulonges est la commune située la plus à l'est du département de la Vienne, aux confins du Poitou, du Berry et du Limousin. Elle est limitrophe des départements de l'Indre et de la Haute-Vienne.
La grande ville la plus proche de Coulonges est Limoges et se trouve à 64 km au sud à vol d'oiseau.
Lignac (Indre) |
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Thollet | ![]() |
Tilly (Indre) |
Brigueil-le-Chantre | Lussac-les-Églises (Haute-Vienne) |
Au lieu-dit les Hérolles se tient chaque 29 de mois une foire importante attestée dès le Moyen Âge.
Le territoire communal est arrosé par la rivière Benaize.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chaillac », sur la commune de Chaillac, mise en service en 1987[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 856,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 62 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].
Coulonges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,8 %), zones agricoles hétérogènes (41,6 %), terres arables (11,1 %), forêts (0,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Coulonges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[23]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. 22,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010, par la sécheresse en 2009, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Coulonges est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[27].
Le nom du village proviendrait de "colungiis" qui est un mot dérivé du latin "colonica" qui signifie "terre sur laquelle est établi un colon"[28].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2008 | Danièle Leclercq | ||
mars 2008 | Raymond Gallet |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2019, la commune comptait 235 habitants[Note 8], en diminution de 8,91 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
621 | 426 | 360 | 372 | 692 | 721 | 708 | 770 | 785 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
837 | 772 | 807 | 822 | 769 | 825 | 833 | 838 | 858 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
872 | 870 | 834 | 697 | 680 | 653 | 648 | 639 | 547 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
489 | 492 | 431 | 406 | 313 | 256 | 261 | 261 | 268 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
244 | 235 | - | - | - | - | - | - | - |
La densité de population de la commune est de 14 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France (INSEE- 2008).
Les dernières statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 269 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (trois personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 266 habitants.
La répartition de la population par sexe, selon l'Insee, est de :
En 2005, selon l'Insee :
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[34], il n'y a plus que quinze exploitations agricoles en 2010 contre 21 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 766 hectares en 2000 à 1 696 hectares en 2010. 14 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre, de l'orge et du maïs), 2 % pour les oléagineux, 38 % pour le fourrage et 43 % reste en herbes[34].
12 exploitations en 2010 (contre 17 en 2000) abritent un élevage de bovins (1 570 têtes en 2010 contre 1 489 en 2000)[34]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[35]. 14 exploitations en 2010 (contre 20 en 2000) abritent un élevage très important d'ovins (4 441 têtes en 2010 contre 6 905 têtes en 2000)[34]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[35]. L'élevage de volailles se maintient à un faible niveau : 174 têtes en 2000 répartis sur 5 fermes contre 131 têtes en 2010 répartis sur six fermes[34].
Le hameau les Herolles est situé sur la commune de Coulonges, au carrefour de trois régions : Centre-Val de Loire, Limousin, Poitou-Charentes.
Le hameau accueille tous les 29 du mois une très grande foire aux bestiaux. Sur 11 hectares, 400 exposants reçoivent entre 8 000 et 18 000 personnes selon les mois.
En 2007, l'accordéoniste Manu Blanchet remporte le premier prix du trophée Jean Ségurel de la chanson régionaliste grâce à la chanson En revenant des Herolles[36].
Le taux d'activité était de 56,8 % en 2005 et 59,4 % en 1999.
Le taux de chômage en 2005 était de 10,8 % et en 1999, il était de 16,3 %.
Les retraités et les pré-retraités représentaient 45,6 % de la population en 2005 et 30,7 % en 1999.
Un barrage retient l'eau tandis qu'un bief en conduit une partie jusqu'à un barrage équipé de vannes mobiles permettant de libérer un courant plus rapide qui entraine la roue à aubes du moulin. De nombreux moulins à farine ou à foulon furent installés le long de la Benaize dès le Moyen Âge.
Le château du Pin dont le donjon est inscrit comme Monument Historique depuis 1979 et les logis, les communs et la terrasse depuis 2002.
Le donjon est une haute tour carrée située à l'arrière du logis. Il date du XIIIe siècle. Réaménagé au XVe siècle à des fins résidentielles, il est alors pourvus de cheminées, de fenètres rectangulaires et de coussièges. Le logis est de style classique. Datant du XVIIIe siècle, il est couvert de petites tuiles plates berrichonnes.
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul est une ancienne église d'un prieuré qui dépendait de l'abbaye Saint-Augustin-lès-Limoges. Elle devient au XIXe siècle, après la période révolutionnaire, l'église paroissiale du village. Les autres dépendances du prieuré sont vendus comme Bien National durant cette période.
L'église, du XIIe siècle et du XVe siècle, est un bâtiment modeste et sobre. Elle est construite en moellons couverts d'enduit. Le plan est simple: il se compose d'une nef unique avec un chevet plat à triplet.
La nef était charpentée à l'origine et a reçu, par la suite, une voûte sur croisées d'ogives à l'époque gothique. Le clocher est couvert d'ardoises. Il est plus tardif. Le portail Nord est du XVe siècle. Il est en calcaire à grain fin facile à sculpter. Les moulures des pieds droits et l'accolade du linteau sont de style gothique. Le portail nord a été inscrit comme Monument Historique en 1937[37].
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