La Trimouille est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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La Trimouille | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes Vienne et Gartempe |
Maire Mandat |
Brigitte Abaux 2020-2026 |
Code postal | 86290 |
Code commune | 86273 |
Démographie | |
Population municipale |
859 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 28′ 02″ nord, 1° 02′ 29″ est |
Altitude | Min. 97 m Max. 183 m |
Superficie | 41,65 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montmorillon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Montmorillon |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Anciennes variantes orthographiques : La Trémoïlle, La Trémouille.
La Trimouille se situe dans l'est du département de la Vienne (à environ 14 km de Montmorillon), à la limite des départements de l'Indre et de la Haute-Vienne.
Liglet | ||
Journet | ![]() |
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Saint-Léomer | Brigueil-le-Chantre | Thollet |
La région de La Trimouille présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées, de bocages et de vallées.
Le terroir se compose[1] :
La commune est traversée par 22 km de cours d'eau dont les principaux sont la Benaize sur une longueur de 12 km et l'Asse sur une distance de 3 km.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Journet », sur la commune de Journet, mise en service en 1993[8] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 759,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 58 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
La commune est traversée par la RD 675, qui la relie à Le Blanc, situé au nord à 20 km, et à Bellac, situé au sud à 41 km, ainsi que par la D 727, qui permet de rejoindre Montmorillon, à 14 km à l'ouest, et Bélâbre, à 14 km au nord-est. Elle était également desservie par la ligne de chemin de fer déclassée de Montmorillon à Saint-Aigny - Le Blanc, avec la gare de La Trimouille (le bâtiment voyageurs est toujours présent).
La Trimouille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montmorillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,8 %), terres arables (28,3 %), zones agricoles hétérogènes (21,6 %), forêts (8,7 %), zones urbanisées (2,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de La Trimouille est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. 68,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2006, 2010 et 2016, par la sécheresse en 1996, 2016, 2018 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].
En 1848, avec la révolution française de 1848 et le retour de la République, deux arbres de la liberté sont plantés, place de l’Église et place du champ de foire, le neuf avril[26].
Durant la Seconde Guerre mondiale, la section locale de la légion française des combattants (association unique d’anciens combattants vichyssoise) est la troisième plus importante de la Vienne, avec 147 adhérents[27].
La Lyre trimouillaise a été créée en 1906 sous le nom de Lyre ouvrière. Elle est à cette période simple clique, avec tambours et clairons. Ce n’est qu'au début des années 1990, alors devenue Lyre de la Trimouille, qu’elle s’ouvre aux instruments d’harmonie et évolue vers un répertoire plus varié.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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? | Août 1902 | Claude-Antoine-Jules Butaud[29] | - | - |
Août 1902 | 1904 | Louis Alexandre Frilon[29] | - | - |
1904 | ? | Jean-Baptiste Octave Bertrand[29] | - | - |
avant 1981 | ? | René Charre | DVG | |
1995 | 2001 | Hervé Vallet | DVD | Conseiller général (1992-1998 et 2004-2015) |
2001 | 2001 | Jean Maurice Paul Guilbert | - | - |
2001 | 2003 | Henri Fontaine | - | - |
2003 | 2008 | Michel Durand | - | - |
2008 | 2014 | Régis Chambert | - | - |
2014 | mai 2020 | Richard Krzyzelewski | ||
mai 2020 | En cours | Brigitte Abaux | Conseillère départementale du canton de Montmorillon (2015 → ) | |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 859 habitants[Note 9], en diminution de 6,73 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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752 | 813 | 990 | 1 120 | 1 284 | 1 339 | 1 422 | 1 664 | 1 736 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 919 | 1 943 | 1 842 | 1 845 | 1 858 | 1 910 | 1 810 | 1 797 | 1 842 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 766 | 1 813 | 1 678 | 1 481 | 1 449 | 1 372 | 1 373 | 1 308 | 1 255 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 255 | 1 275 | 1 257 | 1 243 | 1 130 | 1 023 | 987 | 960 | 977 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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901 | 859 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 23 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
La diminution de 7 % de la population de la commune de 1999 à 2006 s’intègre dans une évolution générale à l’ensemble des communes rurales du département de la Vienne. Les zones rurales perdent de leurs habitants au profit d’une vaste région circonscrite autour des deux grandes métropoles du département : Poitiers et Châtellerault, et plus particulièrement au profit des cantons limitrophes de la préfecture.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[34], le nombre d'exploitations est identique sur la période 2000-2010.
Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté de 32 % et sont passées de 3 243 hectares en 2000 à 4 297 hectares en 2010[34]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre identique, ici exceptionnel, d’exploitations. Cette tendance est conforme à l'évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[35].
25 % des surfaces sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 9 % pour les oléagineux (colza et tournesol), moins de 1 % pour les protéagineux, 37 % pour le fourrage et 24 % reste en herbes.
Neuf exploitations en 2010 (contre sept en 2000) abritent un élevage de bovins en forte expansion (3 282 têtes en 2010 contre 1 306 têtes en 2000)[34]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011[36].
Douze exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un élevage d'ovins en extension (7 773 têtes en 2010 contre 5 850 têtes en 2000)[34]. Cette évolution du cheptel est à l'inverse de la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[36].
Un petit élevage de volailles est apparu durant cette décennie : 178 têtes réparties sur quatre fermes en 2010[34].
De 1963 à 2006, le principal employeur du village était l'usine Aubade, qui employait une cinquantaine de personnes. Maintenant, le plus gros employeur est une entreprise de charpente-couverture qui emploie au moins cinquante employés ; voir mairie de La Trimouille et liste des artisans.
La commune abrite deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[41] :
La vallée du Corchon est un site classé zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Il comprend l’ensemble du réseau hydrographique du Corchon qui est un petit affluent de la Benaize. Il s’agit d’une petite rivière de région bocagère, aux eaux d’excellente qualité, à fond de sédiments fins (sables et limons), alimentée par de nombreux petits ruisseaux qui prennent leur source au sein des prairies et des landes couvrant les coteaux riverains.
L’intérêt biologique du site qui justifie son classement et sa protection réside dans la présence importante de la Lamproie de Planer qui est un poisson menacé de disparition dans toute l’Europe. La Lamproie de Planer exige des eaux de très bonne qualité et des sédiments à granulométrie moyenne à grossière pour vivre et se reproduire. De nos jours, les principales menaces sur cet environnement fragile sont : un ralentissement anormal du courant qui modifierait le tri mécanique des sédiments, ou une pollution chimique (toxiques, métaux lourds) ou organique (eutrophisation par surcharge des eaux en nutriments provoquant une pullulation d’algues et une réduction de l’oxygène dissous). La création d’étangs destinés à la pêche le long du cours du Corchon constitue un risque important du aux vidanges des étangs qui pourraient transférer des maladies aux lamproies, qui réchaufferait l’eau de la rivière et qui pourrait introduire des espèces piscicoles exotiques. De même, la transformation des prairies naturelles du bassin versant en cultures céréalières intensives pourrait avoir d’importantes répercussions sur la balance trophique et sédimentaire des eaux (apport d’engrais et de produits phytosanitaires), voire, en cas d’irrigation, sur les débits en période d’étiage.
La vallée du Salleron est un site classé zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Le site intègre une grande partie du cours de la rivière qui est un affluent de l’Anglin ainsi que ses affluents. Le Salleron est une petite rivière d’eaux vives avec une forte dénivellation depuis ses sources jusqu’à la confluence avec l’Anglin. Ses eaux sont de bonne qualité et bien oxygénées. Son lit est riche en sédiments grossiers (sables et graviers). Son bassin versant est à dominante forestière et bocagère et il est encore peu touché par l’intensification agricole.
Comme pour la vallée du Corchon, l’intérêt biologique du site qui justifie son classement et sa protection, réside dans la présence importante de la Lamproie de Planer qui est un poisson menacé de disparition dans toute l’Europe. Les menaces qui pèsent sur son environnement sont les mêmes que pour la vallée du Corchon.
La présence d’une petite population de Cistude d'Europe, une espèce de tortue, est un autre facteur important justifiant la protection du site. Cette tortue aquatique connaît en effet un déclin alarmant dans toute l’Europe de l’Ouest, victime de la disparition des zones humides ou de leur fragmentation, de la dégradation de la qualité des eaux et de l’introduction d’espèces exotiques telles que la tortue de Floride, les écrevisses américaines,ou les ragondins.
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Blasonnement :
D'or au chevron de gueules, accompagné de trois aigles couronnées d'azur, becquées et membrées de gueules.
Commentaires : La ville ne semble pas avoir possédé d'armes en propre, mais on rapporte les armes primitives de la maison de La Trémoïlle. |
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