Bellac (Belac en occitanmarchois) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine. Ville du comté de la Marche sous l'Ancien Régime, Bellac est une des sous-préfectures du département: son arrondissement couvre huit cantons et 63 communes.
Bellac
Vue générale de la ville depuis les rives du Vincou.
La commune de Bellac est labellisée Village étape depuis 2010. C'est une station verte de vacances, station touristique, cité de caractère.
Géographie
Localisation
Situation de la commune de Bellac en Haute-Vienne.
La ville de Bellac se situe près des monts de Blond, dans le Nord-Ouest de la Haute-Vienne et dans le nord du Limousin. La ville bénéficie d'un environnement préservé fait de paysages pastoraux et de forêts, traversé par de nombreux cours d'eau dont les plus importants sont la Bazine, le Vincou (affluent de la Gartempe et apprécié pour la pêche).
Bellac se situe dans le Centre-Ouest de la France, permettant ainsi la proximité de nombreuses villes importantes. Ville charnière entre le Limousin, les Charentes, le Poitou et le Berry, Bellac est à 380 km de Paris, 230 km de Bordeaux, 330 km de Toulouse, 245 km de Clermont-Ferrand, 105 km de Châteauroux, 100 km d'Angoulême, 80 km de Poitiers, 70 km de Guéret et 45 km de Limoges.
Bellac se situe au croisement de la RN 145 (route Centre-Europe Atlantique - RCEA), de la RN 147 (qui relie Angers à Limoges en passant par Poitiers), de la D 951 (reliant Bellac à Chasseneuil-sur-Bonnieure en passant par Confolens), de la D 675 (qui relie la limite de la Vienne à la limite de la Dordogne en passant par Saint-Junien et Le Dorat), et au croisement de l'itinéraire Bis Paris - Espagne.
Toutes ces routes sont desservies par la déviation contournant la ville de Bellac (mise en circulation en janvier 2007) et permettent donc de rejoindre le centre-ville. La ville est également desservie par l'aéroport de Limoges-Bellegarde grâce à la présence de cars assurant la navette entre l'aéroport et la ville et par une gare SNCF en correspondance avec celles de Limoges et Poitiers (TER).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1996 à 2012 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records BELLAC (87) - alt: 246 m 46° 07′ 12″ N, 1° 03′ 06″ E Statistiques établies sur la période 1996-2010 - Records établis sur la période du 01-11-1996 au 31-12-2012
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
1,6
1,6
3,3
5,2
9
12
13,1
13,1
9,8
8,4
3,9
1,6
6,9
Température moyenne (°C)
4,8
5,7
8,3
10,6
14,6
18
19,4
19,6
16
13
7,6
4,9
11,9
Température maximale moyenne (°C)
8,1
9,8
13,3
16
20,2
24,1
25,6
26
22,3
17,6
11,2
8,2
16,9
Record de froid (°C) date du record
−11,9 09.01.09
−17,5 09.02.12
−12,6 01.03.05
−3,4 17.04.12
−1,4 14.05.10
2,9 03.06.06
5 22.07.08
3,7 29.08.98
−1,3 25.09.02
−6,9 30.10.97
−10 24.11.98
−12,8 31.12.96
−17,5 2012
Record de chaleur (°C) date du record
18,2 05.01.99
23,3 15.02.98
25,2 19.03.05
30,5 30.04.05
32,2 30.05.01
36,9 27.06.11
36,5 21.07.06
39,5 09.08.03
34,2 03.09.05
29 01.10.11
22,3 02.11.11
17,7 07.12.00
39,5 2003
Précipitations (mm)
76,4
65,8
73,7
86,5
88,9
64,7
59,9
74,4
62,6
85,4
97,5
86,5
922,3
Source: «Fiche 87011006» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Bellac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bellac, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 4 873 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bellac, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (65,7%), forêts (16,2%), zones urbanisées (8,3%), zones agricoles hétérogènes (5,3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4%), mines, décharges et chantiers (1%)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bellac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier: le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Vincou et la Bazine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988 et 1999[20],[18]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «Vincou/Gartempe», approuvé le [21].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bellac.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[22]. 11,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Bellac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
Toponymie
Le nom de la commune est prononcé [bə.la] ou [bɛ.la] en occitanmarchois.
Il existe plusieurs hypothèses fantaisistes sur l'étymologie du nom de lieu Bellac:
bella (la guerre), bel (le lieu) et acum (élevé), Bella aqua: un lieu arrosé par de belles eaux... et pourquoi pas le beau lac? ou encore 'bella' en dialecte marchois: en utilisant les monèmes du parlé ancien, bella peut dire 'bel' (fort) et 'la' (lieu) qui a muté en belle cité (bellac).
Toutes ces hypothèses, énoncées au XIXesiècle avec imagination, ne tiennent plus aujourd’hui. La toponymie possède ses règles et seules les formes anciennes peuvent donner la clé: Belac, vers 1175; de Bellaco, 1185; de Belaco, vers 1315 (pouillés de la province de Bourges, chronique d'Adémar de Chabannes). Au-delà du folklore, nous ne devons retenir que son étymologie gallo-romaine formée du nom d'homme latin Bellus et du suffixe -acum signifiant "le domaine (agricole) de Bellus". Cette étymologie suggère que le site était occupé dès l'antiquité.
Ce nom de personne est peut-être un nom d'origine gauloise ou du moins un calque du gaulois belo, bello qui signifie "fort", "puissant", ce qui peut s'appliquer à un personnage (Belisama = "La très puissante", avec suffixe superlatif -sama) ou à la géographie (Bellodunon = "la muraille, ou forteresse, puissante" pour la chaîne alpine de Belledonne)[25].
Histoire
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Dans la première moitié du Xesiècle, le comte de la Marche, Boson le Vieux fonde sur un éperon rocheux au-dessus du Vincou, un château de bois aujourd’hui disparu.
La bourgade se développe grâce aux échanges commerciaux qui font du site de Bellac un carrefour entre le Limousin, la Marche, le Poitou et le Berry. Au milieu du XIIesiècle, Aldebert III, descendant direct de Boson, donne aux bourgeois de la cité une charte de libertés qui accélère le développement du commerce et la diversification des produits vendus. Un siècle plus tard, des tanneurs s’installent au bord du Vincou.
En 1531, Bellac est rattachée définitivement à la Couronne. Un an plus tard, François Ier autorise les bourgeois à établir quatre foires par an et un marché hebdomadaire, confirmant ainsi le destin commercial de la ville. À la même époque est fondé un hôtel-Dieu. Un siècle plus tard les Pères jésuites installent un collège.
Du 6 au , les Ligueurs assiègent sans succès la ville, puis se retirent.
En 1663, Jean de la Fontaine séjourne quelques jours à Bellac où il écrit la fable intitulée Le Coche et la Mouche.
En 1800, la cité marchoise devient l’une des sous-préfectures du département de la Haute-Vienne.
Sous le Premier Empire, le 138erégiment d’infanterie s’installe à Bellac. Le régiment disparaît après la débâcle de 1940.
De 1923 à 1928, au 4bis de la rue Denfer-Rochereau, des ateliers du garagiste Louis Jousset sortiront une douzaine de voitures, conçues et construites à Bellac (aucun exemplaire ne subsisterait aujourd'hui)[26].
Politique et administration
L'hôtel de ville.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Haute-Vienne.
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Liste des maires
Liste des consuls puis des maires successifs[27],[28]
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Liste des consuls et maires successifs de 1571 à 1944
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1571
1616
Etienne Arbellot, sieur de Chenaumorte
Lieutenant, consul, avocat
1617
1623
Jean Arbellot, seigneur du Liboureix, sieur de Chenaumorte et de Lagedamont
Consul, avocat au parlement Secrétaire de la Maison de Gaston d'Orléans
1641
1645
Jean Arbellot, Sieur de Rouffignac et de Chenaumorte
Consul, greffier
1696
1717
Pierre Mallebay De La Thibauderie
1789
?
François Arbellot de Lagasne, sieur du Breuil
Conseiller, avocat et procureur du roi. Puis juge au tribunal de Bellac
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1896
mai 1900
Firmin Tardy
Droite
Banquier Conseiller général du canton de Bellac (1886 → 1902)
mai 1900
septembre 1907
Gabriel Ferriol
Rad.
Conseiller général du canton de Bellac (1902 → 1909)
septembre 1907
mai 1908
Jean-Baptiste Maravaud
mai 1908
août 1911
François-Xavier Héliot
Avoué
août 1911
avril 1929
Alexandre Pénot
Rad.
Médecin Conseiller général du canton de Bellac (1909 → 1928)
avril 1929
mai 1929
Narcisse Leger
mai 1929
décembre 1934
François Maxime Marnet
décembre 1934
février 1941
Jules Gendraud
Rad.ind.
Médecin Conseiller général du canton de Bellac (1928 → 1940)
février 1941
septembre 1944
Pierre Desbordes
Les données manquantes sont à compléter.
Source:
septembre 1944
octobre 1973
André Cluzeau
SFIO puis PS
Professeur Conseiller général du canton de Bellac (1961 → 1973), suppléant du député Louis Longequeue (1967-1973)
décembre 1973
février 1974
Marcel Pericat
février 1974
juin 1995
Guy Boussely
UDF-DVD
Médecin généraliste Conseiller général du canton de Bellac (1973 → 1992) Conseiller régional du Limousin (1986 → 1992)
juin 1995
mars 2008
Jacques-Michel Faure
RPR puis UMP
PDG d'une société de conseil Député de la 3ecirconscription de la Haute-Vienne (1993 → 1997)
mars 2008
mars 2014
Jean-Michel Doumeix
PS
Proviseur de lycée
mars 2014
juin 2020
Corine Hourcade-Hatte
SE
Haut-fonctionnaire, ancienne sous-préfete Présidente de la CC du Haut Limousin (2014 → 2017) Présidente de la CC Haut-Limousin en Marche (2017 → 2020)
juin 2020
En cours
Claude Peyronnet
DVG
Ancien conseiller général apparenté PCF du Canton de Bellac (2011-2015)
Justice et sécurité
En matière de sécurité la ville possède une brigade de gendarmerie nationale et une police municipale.
Concernant la justice, un Tribunal d'instance existait jusqu'au 31 décembre 2009 dans le centre-ville. Rayé de la carte judiciaire, il laisse place au niveau territorial à une simple médiation judiciaire organisée sous forme de permanences. Pour accéder aux tribunaux du ressort, il faut donc se rendre à Limoges. Les locaux de l'ancien Tribunal, qui datent du XIXesiècle, ont été reconvertis depuis septembre 2012 en une médiathèque intercommunale donnant accès à tous les supports les plus complets en termes de références comme de qualité technologique, tout en ayant soin de préserver les qualités architecturales du bâti.
Jumelages
Wassertrüdingen(Allemagne)depuis 1983
Sifoe(Gambie)depuis 2006
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[30].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2019, la commune comptait 3 639 habitants[Note 7], en diminution de 12,61% par rapport à 2013 (Haute-Vienne: −0,93%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 838
3 291
3 411
3 501
3 607
3 581
3 583
3 724
3 788
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 575
3 633
3 674
3 398
4 014
4 511
4 803
4 903
4 771
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
4 791
4 520
4 875
3 361
3 787
3 718
4 155
4 327
4 591
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
4 783
5 240
5 360
5 079
4 924
4 576
4 430
4 372
4 164
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 652
3 639
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
école maternelle Jolibois (publique)
école maternelle Jean-Giraudoux (publique)
école primaire Charles Silvestre (publique)
école primaire Les Rochettes (publique)
institution privée Sainte-Marie (enseignement de la maternelle à la troisième) (n'existe plus)
collège Louis-Jouvet (public)
lycée d'enseignement général et technologique (public) Jean-Giraudoux classé dans les trois premiers lycées du limousin obtenant les meilleures notes au baccalauréat. Le lycée obtient les meilleurs résultats de la région limousin dans la filière S (filière scientifique: 98% de réussite au baccalauréat en 2007)[35]
lycée d'enseignement professionnel et technique (public) Martin-Nadaud (spécialisé dans les métiers du bâtiment et de l'énergétique)
centre de formation professionnelle agricole
Manifestations culturelles et festivités
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Marchés et foires
marchés tous les mercredis (place du Champ-de-Foire), les jeudis (ancienne place du Marché) et les samedis (marché le plus important de la semaine; sur le champ de foire).
foire locale le 1er de chaque mois
foire nationale de reproducteurs ovins (septembre)
marchés de noël (décembre)
marchés d'été (juillet-août)
Évènements et fêtes
Nocturne de Bellac (septembre): elles permettent de découvrir le patrimoine historique de la ville.
Tech Ovin (tous les deux ans, les années impaires en septembre): salon professionnel du mouton qui rassemble tous les deux ans 330 exposants pour 13 000 visiteurs.
Fête de l'agneau (juin-juillet)
Tournois de tennis (juillet)
Festivals
Affiches et banderoles du festival dans les rues de Bellac.
Festival National de Bellac: festival créé en 1954 par le maire André Cluzeau pour rendre hommage à l'auteur bellachon Jean Giraudoux. Le festival s'est adapté à ses spectateurs et à sa demande croissante pour devenir au fil des années un festival de théâtre, de cinéma et de musiques. Le festival a accueilli des artistes prestigieux tels que Louis Jouvet ou Michel Etchevery ainsi que les plus grands noms du Jazz. Le Festival a lieu chaque année fin juin - début juillet.
et aussi à proximité:
Festival du Haut Limousin créé en 1999: il met en relief chaque année le patrimoine de la Basse Marche, des monts de Blond, des monts d'Ambazac et le site de Saint Pardoux autour de la musique.
Festival Coquelicontes: il a été créé en 1997; c'est un festival itinérant du conte en Limousin afin de promouvoir la lecture et le conte à tout âge.
Santé
La ville est dotée d'un hôpital sur le site Jolibois (hôpital intercommunal du Haut Limousin), d'un laboratoire d'analyses, de kinésithérapeutes, d'infirmiers, de dentistes, médecins et pharmacies...
Il y a également un centre pour handicapés adultes: l'A.R.E.H.A (Association Rééducation Éducation Handicapés Adultes) ainsi qu'une clinique vétérinaire.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments historiques
L'église Notre-Dame-de-Bellac (XIIeauXIVesiècle), classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le 6 février 1926: initialement chapelle du château des Comtes de la Marche. Elle a été agrandie par une nef à chevet plat et un gros clocher carré (XIVesiècle) puis par deux chapelles latérales (XVesiècle). L'église combine art roman et gothique avec des colonnes torsadées et un baptistère roman soutenu par trois lions.
La chasse du XIIesiècle (vers 1130) en cuivre doré avec des émaux incrustés réalisés par les ateliers d'émaux de Limoges. Cette chasse est le plus vieux reliquaire du Limousin.
Chapelle des Pénitents (Bellac) Chapelle des Pénitents anciennement chapelle de Saint-Jean-Baptiste construite en 1711 et où les sœurs de Croix pratiquèrent leurs exercices de piété tout le temps qu'elles habitèrent Bellac.
La chapelle Notre-Dame-Lorette (Bellac) | Chapelle Notre-Dame-Lorette dans le village de Saint-Sauveur construite au XVIIesiècle (1621), détruite en 1805 puis reconstruite en 1843, Saint-Sauveur fut à l'origine le siège de la paroisse de Bellac. Elle a ensuite été restylée entre 1863-65 dans un style néo-XIIIesiècle.
Le Vieux Pont de la pierre (XIIIesiècle): il a été construit sur le Vincou près d'un ancien passage à gué afin de faciliter les échanges commerciaux vers le sud et l'ouest de la ville.
L'ancien séchoir à peaux (XVesiècle); Bellac possède des tanneries depuis le XIIIesiècle.
La sous-préfecture (XVIIIesiècle): cet ancien hôtel appartenait à la famille des Mallebay puis a été acheté par la sous-préfecture par Louis Charles Emmanuel (comte de Coëtlogon, préfet de la Haute-Vienne) en 1860 pour devenir sous-préfecture (c'est donc à cette époque que Bellac devient l'une des sous-préfectures de la Haute-Vienne).
L'hôtel de ville: ancien castel des Barthon de Montbas (XVIIesiècle), cet hôtel a été construit à l'extérieur de la ville murée dans le quartier Saint-Michel-hors-les-Murs.
Les vestiges des remparts (XIIIesiècle) avec la tour du consul Genebrias (XVIesiècle) à l'ombre de l'ancien Grand Portail disparu, une des trois entrées de la ville médiévale avec la porte Trilloux et la porte de la Prade.
Les maisons anciennes du XVeauXVIIIesiècle, ainsi que quartiers et rues pittoresques: les maisons à pans de bois de l'ancien fort entourent l'église sur l'emplacement de l'ancien château dans un dédale de ruelles serrées.
Le Palais de Justice du XIXesiècle.
Le monument aux morts. Monument d'inspiration pacifiste dont la sculpture est du limougeaud Henri Coutheillas (1862 - 1928).
Ancienne chapelle de l'hôpital et maternité, Rue Vergniaud.
Chapelle à La Gasne, route de la Gasne.
Chapelle au Gui Noir, route de la Gasne.
L'église Notre-Dame et l'ancien séchoir à peaux.
L'ancienne tour Genebrias.
La médiathèque Jean-Giraudoux.
Espaces verts
L'église Notre-Dame de Bellac et le vieux pont sur le Vincou.Les rives du Vincou à Bellac.
Rives du Vincou: aménagées pour la pêche (accès handicapés), la détente (tables et bancs), le sport (panier de basket), les promenades (sentiers sécurisés), les enfants (espace jeu: toboggan...) et lieu chargé d'histoire (pont de la pierre ainsi que vue sur l'église)...
Parc Charles-Silvestre: situé au cœur de la ville; doté d'un kiosque.
Parc Jolibois ou parcours du Cœur: parc arboré et aménagé de sentiers goudronnés et de nombreuses installations en bois (poutre...) pour pratiquer des activités physiques détaillées par des panonceaux. Le parc est situé dans le quartier Jolibois et permet aussi le repos (nombreux bancs) et les loisirs (toboggan).
Parc Guy-Boussely ou parc de la Mairie: petit parc situé à l'entrée de l'hôtel de ville où est dressé un monument à l'effigie de l'œuvre de Jean Giraudoux.
Square Wassertrüdigen: situé dans le vieux Bellac.
Plusieurs sentiers pédestres: annoncés par des balises de couleurs.
Équipements culturels
La ville est dotée depuis 2002 d'un théâtre créé par l'impulsion du festival de Bellac[36].
Personnalités liées à la commune
Nées à Bellac
Pierre Arbelot de Vacqueur (1804-1881), militaire, général de brigade de cavalerie en 1860, officier de la Légion d'Honneur; Il a dirigé le combat de Longeau qui a opposé le , lors de la Guerre franco-allemande de 1870, des éléments de la place de Langres à une brigade prussienne commandée par le général von der Goltz. Une rue de la ville porte son nom.
Pierre Babaud de la Chaussade (1706-1792), fournisseur de la marine royale, à la fois maître de forges et propriétaire forestier.
Jean-Baptiste Badou (1666-1727), prêtre de la doctrine chrétienne, missionnaire en Languedoc[37].
Georges Berry (1855-1915), homme politique.
Agnès Clancier (1963-), écrivaine.
Pierre Génébrias de Gouttepagnon (1763-1844), député de la Haute-Vienne.
Jean Giraudoux (1882-1944); natif de Bellac, il écrit notamment L'Apollon de Bellac en 1942.
Loïc Guillon (1982-), footballeur (poste de défenseur central), a joué au club de Bellac.
Jean-Baptiste Maurat Ballange, homme politique.
Marcel Mocœur, homme politique.
Henri Parinaud (1844-1905), ophtalmologue et neurologue, considéré comme le fondateur de l'ophtalmologie française.
Jean-Gabriel Périot (1974-), réalisateur.
Marcel Roux (1909-1993), architecte et urbaniste.
Décédées à Bellac
Jean-Michel Lacroix (1749-1820), homme politique.
François Lafleur-Laclaudure (1800-1877), homme politique.
Charles Silvestre (1889-1948), romancier.
Aimé Vallat (1912-1993), peintre. Installé à Bellac, rue Adolphe-Thiers en 1939, il y vécut jusqu'à sa mort en 1993. Sa peinture est profondément ancrée dans la campagne bellachonne.
Actives à Bellac
Georges Guingouin (1913-2005), a été scolarisé à l'école primaire supérieure de Bellac
Jacques-Michel Faure (1942-), homme politique, député maire de Bellac.
Joseph Guillemot (1899-1975), athlète, champion olympique sur 5 000 mètres en 1920; il a été membre d'un régiment à Bellac.
Georges Lamousse (1909-1992), personnalité politique, y a suivi ses études primaires.
Théodore Lavignère (1806-1879), homme politique, avocat à Bellac.
Pierre Robert, sieur de Saint-Sornin-la-Marche et de Villemartin (Dinsac) (1589-1658), député du Tiers État pour la sénéchaussée de la Basse Marche aux États Généraux de 1614, lieutenant général de cette sénéchaussée de 1614 à 1647.
Jean de La Fontaine a séjourné à Bellac: dans une lettre adressée à sa femme écrite à l'hostellerie de la Pyramide (rue Thiers), il décrit son arrivée à Bellac en vers:
Ce sont morceaux de rochers
Entés les uns sur les autres,
Et qui font dire aux cochers
De terribles patenôtres.
Des plus sages à la fin
Ce chemin
Épuise la patience.
Qui n’y fait que murmurer
sans jurer,
Gagne cent ans d’indulgence.
C'est cette partie de son voyage qui, selon la tradition, lui aurait inspiré sa fable Le Coche et la mouche.
Héraldique
Les armoiries de Bellac se blasonnent ainsi:
D'argent au château d'or, maçonné de sable, couvert d'une toiture en dos d'âne du même, flanqué de deux tours et donjonné d'une autre tour d'or, couvertes de sable et pavillonnées du champ, le tout sur une mer d'azur; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or mal ordonnées.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Guy Feydeau était notamment consul lors de l'épidémie du mal des ardents ou de fièvre pourpre qui frappa Bellac en 1635 et qui le conduisit à condamner la maison identifiée comme étant le foyer de cette maladie. In Mémoires de la Société historique, littéraire et scientifique du Cher, 1908 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55446864/f300.item.r=feydeau
Jean de Viguerie, «Les missions intérieures des Doctrinaires toulousains au début du XVIIe siècle: un missionnaire, Jean-Baptiste Badou», Revue historique, t.242, , p.41-64 (lire en ligne)
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