Thizy est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Thizy | |
L'église saint Germain des roses. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Avallon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Serein |
Maire Mandat |
Bernard Enfrun 2020-2026 |
Code postal | 89420 |
Code commune | 89412 |
Démographie | |
Population municipale |
185 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 34′ 17″ nord, 4° 03′ 21″ est |
Altitude | Min. 211 m Max. 332 m |
Superficie | 5,55 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Avallon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chablis |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Annoux | Châtel-Gérard | ![]() | |
Blacy | N | Talcy | ||
O Thizy E | ||||
S | ||||
Montréal |
Thizy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,4 %), forêts (34,7 %), prairies (18 %), zones urbanisées (3,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Dès le XIIe siècle, les habitants des villages environnants venaient moudre leurs céréales au moulin de Saint-Jean, qu'entraînait le ru de Montceau.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1793 | 1800 | Louis Champenois | Secrétaire, agent tenue registre et signature | |
1800 | 1815 | Edme Leborne | ||
1815 | 1828 | Pierre Dignat | ||
1828 | 1851 | Adrien-Pierre Champenois | ||
1851 | 1876 | Louis-Aubin Montarlot | ||
1876 | 1884 | Alexandre Jacob | ||
1884 | 1888 | Zachari Courtat | ||
1888 | 1902 | Louis Guérard | ||
1902 | 1921 | Henri Desserée | ||
1921 | 1923 | Esprit Faure | ||
1923 | 1965 | Fabien Frévin | Conseiller depuis 10/10/1919 |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1923 | 1965 | Fabien Frévin | Conseiller depuis 10/10/1919 | |
1965 | 1993 | Robert Frévin | ||
1993 | 1995 | Pierre Masse | ||
1995 | mars 2001 | Gilbert Tarteret | ||
mars 2001 | mars 2008 | Pierre Goujon | ||
mars 2008 | mars 2011 | Liliane Frévin | ||
mars 2011 | juin 2020 | Pierre Goujon[9] | ||
Les données manquantes sont à compléter. Bernard Enfrun |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 185 habitants[Note 3], en diminution de 3,14 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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220 | 205 | 207 | 221 | 249 | 252 | 248 | 247 | 268 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
260 | 280 | 315 | 309 | 338 | 368 | 536 | 317 | 291 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
283 | 275 | 226 | 160 | 154 | 151 | 142 | 140 | 135 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
165 | 159 | 164 | 135 | 145 | 156 | 156 | 161 | 167 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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200 | 185 | - | - | - | - | - | - | - |
En 1700 à la messe des Rois, au sortir du dernier fidèle, la voûte de l'église s'effondre. Jean Champenois dit "Belle-Rose" tailleur de pierre à Thizy fut chargé de la reconstruction. Une croix érigée à sa mémoire marque la place de Beauregard.
La nef de l'église voûtée en pierre, à arcs surbaissés, est décorée de pilastres d'ordre toscan très en faveur à cette époque.
En 1774, d'après les dessins de Caristie, architecte à Avallon, on construisit le clocher, la même année, on fit l'autel de la vierge et toutes les boisures de l'église ; le dais, la bannière, la lampe l'encensoir furent achetés. Le avait eu lieu la bénédiction de la grosse cloche du poids de 910 livres et demie. La seconde cloche fut bénite le .
A l'intérieur on peut voir une statue de Sainte Catherine, du XVIe siècle. Une statue de Saint Germain des Roses, du XIXe siècle, œuvre de jeunesse de Edme Marie Cadoux.
Supposé avoir été une ancienne salle de garde du château avec sa puissante charpente et sa couverture de laves. À quelques pas de là se situe la charmante fontaine avec sa voûte romane. En 1997, sous l'impulsion de la municipalité, la façade du lavoir a été agrémentée par une importante statue de la divinité gauloise Epona et la source par celle de Cernnunos, œuvres du sculpteur local Michel Roetzer.
Fondée en 1886 par Pierre Burlot, vieux Thizéen devenu riche par héritage à la fin de sa vie, dotée par le fondateur d'une rente annuelle de quatre mille cinq cent soixante dix francs or et gérée bénévolement par deux sœurs de la providence, abritant quatre à cinq vieillards nécessiteux du pays, la fondation fonctionne sans difficulté jusqu'en 1918. Alors les revenus ne suffisent plus, la maison pour subsister, doit recevoir des estivants. Les Sœurs âgées et fatiguées rejoignent leur maison mère. En 1932 il est fait appel à une infirmière de la Croix-Rouge, Madame Berthe Paul Blanchet, qui dirige pendant six ans.
En 1938 c'est une demoiselle Victorine Girard qui reprend le flambeau, économe et bonne gestionnaire elle arrive à tenir jusqu'en 1953, année où la Commission Administrative, encouragée par l'autorité de tutelle, le sous-préfet Teitgen, contracte un emprunt de 50 000 Francs. Les petites chambres deviennent dortoirs, le chauffage et les sanitaires sont installés, les peintures faites (confort de l'époque), on abrite une trentaine de pensionnaires payants et ressortissants de l'Aide Sociale. Madame Marie-Jeanne Frévin est nommée Directrice-Économe. elle y restera jusqu'en 1978 date de sa retraite. Le poste est repris par Madame Massol (Ancienne Assistante Sociale à l'enfance des Pupilles de Seine et Oise devenue Les Yvelines). En 1967, une tornade détruit le toit, la Commission doit faire un emprunt de 220 000 Francs, modifie et surélève, créant dix nouveaux lits. La Fondation achète le Presbytère à la Commune, après aménagement une vingtaine de lits sont à nouveau trouvés. En 1971 grâce à un don de 80 000 Francs de Madame Lorant, l'ancienne buanderie (petite maison) nommée Pavillon est aménagé, il abritera Madame Lorant et son Fils handicapé et quelques pensionnaires. Avec 60 à 65 personnes, la Maison vit, confort modeste et sans prétention. La D.A.S.S. et le Conseil Général demandent des améliorations d'aménagements. C'est alors que nous envisageons des travaux d'humanisation, construction de la maison actuelle. Pour un montant total de plus de 19 millions de Francs, le Conseil Général a accordé pour les travaux et l'équipement de cette Maison de Retraite 7 586 000 Francs.
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