Châtel-Gérard est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Chatel.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Yonne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Châtel-Gérard | |
Le prieuré de Vausse. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Avallon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Serein |
Maire Mandat |
Béatrice Boise 2020-2026 |
Code postal | 89310 |
Code commune | 89092 |
Démographie | |
Population municipale |
207 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 37′ 59″ nord, 4° 05′ 50″ est |
Altitude | Min. 248 m Max. 363 m |
Superficie | 30,67 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Chablis |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Sarry | Étivey | ![]() | |
Annoux | N | Bierry-les-Belles-Fontaines Pisy | ||
O Châtel-Gérard E | ||||
S | ||||
Thizy | Talcy, Marmeaux | Santigny |
Châtel-Gérard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,3 %), terres arables (34,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), zones urbanisées (1,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1894 | 1918 | Auguste Philipot (1835-1918) |
Propriétaire | |
1919 | 1925 | Lucien Dolin (1878-1954) |
Cultivateur | |
1925 | 1959 | André Magdelénat (1898-1983) |
DVD | Ingénieur électricien Conseiller général du canton de Noyers (1951-1976) |
1959 | mars 1995 | Bernard Magdelénat | app.UDF | Ingénieur électricien, chef d'entreprise Conseiller général du canton de Noyers (1976-2001) |
mars 1995 | mars 2008 | Bernard Duval | ||
mars 2008 | mars 2014 | Frédéric Mercier[8] | ||
mars 2014 | 2020 | Jean-Michel Batréau | ||
2020 | En cours | Béatrice Boise | Fonctionnaire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2019, la commune comptait 207 habitants[Note 2], en diminution de 16,19 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
658 | 661 | 624 | 629 | 644 | 646 | 570 | 572 | 650 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
563 | 560 | 579 | 555 | 541 | 524 | 487 | 490 | 462 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
456 | 490 | 449 | 407 | 425 | 419 | 435 | 450 | 451 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
422 | 394 | 306 | 307 | 286 | 253 | 250 | 249 | 220 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
207 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le prieuré de Vausse, dépendant de l'abbaye du Val des Choues, a été fondé au début du XIIIe siècle par Anséric de Montréal. Protégé par les seigneurs de Montréal puis par les ducs de Bourgogne, il reçut de nombreuses donations et a bénéficié d'une grande prospérité jusqu'au XVe siècle.
À partir du XVIe siècle, il connut le déclin avec des difficultés financières et une baisse du nombre de ses moines. Au XVIIe siècle, les prieurs qui étaient auparavant élus par les moines, furent nommés par le pouvoir royal. Ces prieurs commendataires, qui en majorité vivaient en grands seigneurs loin de Vausse, n'ont pu s'opposer au relâchement des mœurs qui touchait les moines eux-mêmes. Au XVIIIe siècle, un incendie a ravagé une aile du prieuré. En 1763, le dernier moine quitta Vausse pour l'abbaye du Val des Choues.
À la Révolution, le prieuré a été vendu et transformé en faïencerie. En 1835, il vit naître Ernest Petit, qui deviendra historien de la Bourgogne et qui fera du prieuré son cabinet de travail.
Sur les autres projets Wikimedia :