Sébazac-Concourès est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. La commune est proche de l'agglomération de Rodez. La population sébazacoise a augmenté de 20 % entre 1999 et 2018.
Sébazac-Concourès | |
![]() Mairie de Sébazac-Concourès | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Rodez |
Intercommunalité | Rodez Agglomération |
Maire Mandat |
Florence Cayla 2020-2026 |
Code postal | 12740 |
Code commune | 12264 |
Démographie | |
Gentilé | Sébazacois, Sébazacoises |
Population municipale |
3 256 hab. (2019 ![]() |
Densité | 126 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 24′ 14″ nord, 2° 36′ 02″ est |
Altitude | Min. 553 m Max. 625 m |
Superficie | 25,82 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rodez (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Causse-Comtal (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | sebazac-concoures.fr/ |
modifier ![]() |
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le gisement préhistorique du Rescoundudou, inscrit en 1993.
Commune de l'aire d'attraction de Rodez, constituant depuis 2020 l'unité urbaine de Sébazac-Concourès, proche de l'unité urbaine de Rodez, au nord-est de Rodez Agglomération, à 5 kilomètres au nord de Rodez. Elle a la particularité d'être formée de deux parties de territoire séparées. Elle appartient au canton du Causse-Comtal. Située sur l'axe Rodez-Aurillac, c'est une des communes les plus élevées de l'agglomération. Une grande partie de la surface de la commune est située sur le Causse Comtal.
Sébazac-Concourès est limitrophe de quatre autres communes.
Rodelle | ||
Salles-la-Source | ![]() |
|
Onet-le-Château | La Loubière |
La superficie de la commune est de 2 582 hectares ; son altitude varie de 553 à 625 mètres[2].
La commune est drainée par le ruisseau de Fontanges et par deux petits cours d'eau[3].
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[4],[5],[6].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau de la commune[10], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[15] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Sébazac-Concourès comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[18], le « Causse Comtal, bois de Vaysettes et de la Cayrousse » (1 796 ha), couvrant 4 communes du département[19] ; et le « Pech hiver, bois de la Cayrousse et pech de Triou » (2 151 ha), couvrant 4 communes du département[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[18], le « Causse comtal » (13 496 ha), qui s'étend sur 9 communes de l'Aveyron[21].
Sébazac-Concourès est une commune rurale[Note 5],[22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sébazac-Concourès, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 256 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,9 %), prairies (24,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,3 %), forêts (8,8 %), zones urbanisées (7,2 %), terres arables (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[24].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté d'agglomération du Grand Rodez, dont la commune est membre[25].
La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[26]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[27].
Accès par la route : route nationale 88 et la route nationale 604,
Le territoire de la commune de Sébazac-Concourès est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[28],[29].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de l'Auterne. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[30]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Aveyron Amont-Auterne[31], approuvé le 14 décembre 2006[32].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[33].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[28]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[35]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[36],[37].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Sébazac-Concourès est classée à risque moyen à élevé[39]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[40] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].
La présence humaine sur la commune de Sébazac-Concourès est attestée depuis 100 000 ans avec le site exceptionnel du Rescoundudou à Onet l'église[42]. Les fouilles ont permis de découvrir les restes d'un enfant néandertalien et de nombreux outils. L'homme installé à proximité d'un point d'eau s'adaptait à un climat plus froid qu'actuellement. Les traces humaines sont ensuite rares jusqu'au chalcolithique. Une douzaine de dolmens datés de cette période, d'environ 2 000 ans avant notre ère, parsèment le causse[43]. Ces sépultures collectives représentent des croyances disparues et sont, à ce titre, des monuments très fragiles à protéger.
L'âge du fer, il y a environ 800 ans, offre peu de vestiges. Un oppidum a été repéré près de Flars et des tumuli, tertres de terres, sont observés sur la commune. Comme dans les époques précédentes, la nature offre les ressources nécessaires, le calcaire et la terre, à la construction de ces repères religieux. Arrive alors la romanisation de la commune qui se fait discrètement, La période gallo-romaine a laissé des traces ténues mais importantes : le nom du village Sébazac dont le suffixe ac pourrait avoir des racines latines, de nombreux fragments de tegulae qui démontrent un habitat dispersé. Par exemple, un habitat a été trouvé à Gajac ou encore une bergerie près de Concourès.
Le Moyen Âge est davantage présent dans l'environnement communal. Le Haut Moyen Âge a laissé deux nécropoles, l'une aux Igues et une autre à Gajac[44]. Cette double présence est rarement attestée sur une même commune et montre la complexité de la construction de cet espace géographique. Les tombes de cette période sont aussi construites en calcaire en lien direct avec l'environnement naturel. Des textes[Lesquels ?] attestent la présence d’un château pour Sébazac ou Gajac mais leur emplacement exact reste un mystère. L'église de Concourès est un exemple de la ferveur religieuse de cette époque et certaines parties sont datées de l'époque romane. L'existence du village de Sébazac se retrouve dans des chartes médiévales[réf. souhaitée] et Concourès offre de nombreux vestiges de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance. La fontaine des Igues ou le puits de Gajac sont les monuments les mieux conservés de cette période[45],[46]. Fontaine, puits ou citerne montrent l'importance de l'eau, source de vie et affirmation d'un pouvoir, et d'une adaptation de plus en plus élaborée de l'homme à son environnement.
Par décret du 29 février 1904, le chef-lieu de la commune de Concourès fut transféré au hameau de Sébazac, et la commune rebaptisée Sébazac-Concourès.
La commune de Sébazac-Concourès est membre de la Rodez Agglomération[I 7], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rodez. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[47].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 7]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Causse-Comtal pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 7], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[48].
Tête de liste | Suffrages | Pourcentage | CM | CC |
---|---|---|---|---|
Florence Cayla | 847 | 59,31 % | 19 | 2 |
Alain Picasso | 581 | 40,68 % | 4 | 1 |
Le conseil municipal de Sébazac-Concourès, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[49], pour un mandat de six ans renouvelable[50]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 23[51]. Les vingt-trois conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 54,71 %, se répartissant en dix-neuf issus de la liste conduite par Florence Cayla et quatre issus de celle d'Alain Picasso[52]. Florence Cayla, maire sortante, est réélue pour un nouveau mandat le [53].
Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté d'agglomération du Grand Rodez se répartissent en : liste de Florence Cayla (2) et liste d'Alain Picasso (1)[52].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[54],[55].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1888 | 1892 | Auguste Bel | ||
1892 | 1895 | Jean Bertrand | ||
1895 | 1904 | Bernard Cabantous | ||
1904 | 1918 | Auguste Bel | ||
1918 | 1925 | Louis Laissac | ||
1925 | 1959 | Louis Tabardel | ||
1959 | 1965 | Edouard Féral | ||
mars 1965 | mars 1977 | Christian Dumas | ||
mars 1977 | juin 1995 | Sylvain Diet[56] | Enseignant, résistant Vice-président du district de Rodez | |
juin 1995 | mars 2008 | Anne-Marie Durand | ||
mars 2008 | en cours | Florence Cayla[57],[58] | Profession intermédiaire de la santé et du travail social | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[60].
En 2019, la commune comptait 3 256 habitants[Note 7], en augmentation de 3,96 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
254 | 531 | 530 | 547 | 508 | 511 | 504 | 505 | 409 |
1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
488 | 554 | 635 | 1 727 | 2 336 | 2 703 | 2 717 | 2 913 | 2 941 |
2012 | 2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 146 | 3 253 | 3 256 | - | - | - | - | - | - |
Comme dans la plupart des communes du Grand Rodez, la population de Sébazac-Concourès augmente. Ces dernières années, elle a dépassé les 3 000 habitants.
Sébazac-Concourès fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune de la maternelle à l'école élémentaire[63].
Jusqu'en 2006, la commune accueillait, annuellement, le grand festival Skabazac. Depuis l'année 2007, le festival a lieu sur la commune d'Onet-le-Château, sur le site de La Roque. Salle polyvalente,
Tennis, football, chasse, aïkido, judo, karaté, quilles de huit, randonnée pédestre, basketball, ping-pong, boxe française, badminton, cyclisme, pétanque[64],
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de Rodez Agglomération[65].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 309 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 3 153 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 130 €[I 8] (20 640 € dans le département[I 9]). 60 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] ( % dans le département).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 2,8 % | 3,8 % | 4,6 % |
Département[I 11] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 906 personnes, parmi lesquelles on compte 78,6 % d'actifs (74 % ayant un emploi et 4,6 % de chômeurs) et 21,4 % d'inactifs[Note 10],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 13]. Elle compte 1 102 emplois en 2018, contre 906 en 2013 et 905 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 422, soit un indicateur de concentration d'emploi de 77,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,4 %[I 14].
Sur ces 1 422 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 355 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 86,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 6,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
221 établissements[Note 11] sont implantés à Sébazac-Concourès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 221 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 22 | 10 % | (17,7 %) |
Construction | 27 | 12,2 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 67 | 30,3 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 0,5 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 8 | 3,6 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 6 | 2,7 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 23 | 10,4 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 45 | 20,4 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 22 | 10 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,3 % du nombre total d'établissements de la commune (67 sur les 221 entreprises implantées à Sébazac-Concourès), contre 27,5 % au niveau départemental[I 18].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[66] :
La commune de Sébazac-Concourès est une dynamique économique pour l'agglomération avec une grande zone commerciale, le Comtal[67], qui se situe à la fois sur la commune de Sébazac et sur celle d'Onet-le-Château, et dans laquelle on retrouve de grandes enseignes nationales.
La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[68]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 25 | 22 | 22 | 20 |
SAU[Note 14] (ha) | 1 890 | 1 934 | 1 997 | 1 958 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 25 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 22 en 2000 puis à 22 en 2010[70] et enfin à 20 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 20 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[71],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 890 ha en 1988 à 1 958 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 76 à 98 ha[70].
Le patrimoine de la commune, particulièrement riche et varié, nous rappelle que la présence de l'être humain dans cet espace particulier qu’est le Causse Comtal raconte une relation étroite et évolutive entre les hommes, leurs croyances et un environnement naturel.
Sur les autres projets Wikimedia :