Surzur [syʁzyʁ] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Surzur | |
L'ancien bâtiment de la gare de Surzur des chemins de fer du Morbihan. Elle était l'origine de la ligne de Surzur à Port-Navalo. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Intercommunalité | Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération |
Maire Mandat |
Noëlle Chenot 2020-2026 |
Code postal | 56450 |
Code commune | 56248 |
Démographie | |
Gentilé | Surzurois, Surzuroise |
Population municipale |
4 724 hab. (2019 ![]() |
Densité | 82 hab./km2 |
Population agglomération |
126 266 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 34′ 44″ nord, 2° 37′ 43″ ouest |
Altitude | 24 m Min. 0 m Max. 42 m |
Superficie | 57,29 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Surzur (ville isolée) |
Aire d'attraction | Vannes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Séné |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Le site de la commune de Surzur |
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Le nom de la localité est attesté sous la forme Sirzur en 1304[1].
Son nom breton est Surzhur[2].
La commune de Surzur est située entre :
Surzur fait partie du Parc naturel régional du golfe du Morbihan.
Noyalo | Theix, La Trinité-Surzur | Lauzach |
Le Hézo, Saint-Armel | ![]() |
Ambon |
Sarzeau, Le Tour-du-Parc | Océan Atlantique Damgan |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Theix », sur la commune de Theix-Noyalo, mise en service en 1995[9] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 893,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 9 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[13] à 12,4 °C pour 1991-2020[14].
La commune de Surzur a un réseau hydrographique important, notamment à cause des nombreux étangs et marais jouxtant la rivière de Pénerf et la rivière de Sarzeau.
De nombreux ruisseaux irriguent la campagne, voici les principaux :
Il existe aussi de nombreux étangs ou étendues d'eau salées, parmi lesquels l'étang de Noyalo, étendue d'eau mi-salée, mi-douce, dont une très petite partie se trouve sur la commune de Surzur. La commune possède donc un vaste réseau hydrographique, notamment en eaux salées, qui pénètrent dans la campagne.
La commune est traversée d'est en ouest par la D 20, principale voie routière de la commune, qui dessert de nombreux hameaux ou écarts, et le bourg. Elle partage la commune en deux parties distinctes : au nord de la D 20, la campagne est plutôt tournée vers l'intérieur des terres, tandis qu'au sud de la D 20, la campagne est plutôt tournée vers la mer, la rivière de Pénerf et la presqu'île de Rhuys.
La D 195, qui relie Noyalo à Le Tour-du-Parc via le bourg de Surzur.
La D 183, qui permet la jonction entre la voie expresse de Vannes à Nantes, la N 165, mais aussi la liaison avec les villages situés à l'intérieur des terres, comme La Trinité-Surzur, Sulniac ou Le Gorvello.
Les nombreuses voies communales permettant de relier les nombreux hameaux, lieux-dits ou écarts souvent assez éloignés du chef-lieu de commune, le bourg de Surzur. Les principales sont les routes de Port-Groix, de Pentès, de Le Hézo ou de Lauzach.
La commune est desservie quotidiennement par Kicéo, entreprise de transport vannetais ligne 22 Vannes Libération - Surzur centre.
La principale agglomération de la commune est le bourg de Surzur, qui occupe une position centrale sur la commune. Mais la campagne compte quant à elle de très nombreux hameaux ou simples lieux-dits, parfois isolés et éloignés du bourg, ainsi le plan officiel en recense 114, reliés par un important réseau de routes vicinales dont un grand nombre se termine en impasse. Certains de ces hameaux sont assez anciens, groupant des fermes construites entre le XVIe siècle et la fin du XVIIe siècle, mais la plupart virent le jour au cours du XIXe siècle où beaucoup de landes furent mises en culture. Il faut aussi rajouter certains anciens hameaux disparus comme Kercouline entre Trévinec et Trégorff. En voici la liste des principaux :
Au sud de la D20 :
Au nord de la D 20 :
Surzur fut peuplée par les Celtes qui y ont laissé des traces. Il existe encore des menhirs, notamment au lieu-dit Bergard. La voie romaine Vannes-Nantes passait par Surzur. Près de ladite voie, récemment mise à jour, on a retrouvé les restes de l'atelier d'un potier qui daterait du IVe siècle. De nombreux matériaux archéologiques recueillis sur la commune (hameau de Trégorf) constituent des pièces maitresses du musée d'archéologie de Vannes.
Au VIIIe siècle, c'est au tour des Bretons de s'installer.
La paroisse de Surzur ne comptait pas moins d'une vingtaine de petites seigneuries réparties dans toute la campagne.
Les Templiers auraient laissé quelques traces (ancien moulin à marée de l'Espinaye - terminologie templière - dont il ne reste actuellement que la digue supportant un chemin rural).
Surzur fut érigée en commune en 1790. Chef-lieu de canton (circonscription de l'actuel canton de Vannes-Est), le territoire communal regroupait jusqu'à son érection en entité autonome, l'actuelle commune de la Trinité-Surzur.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupèrent le manoir de Pérénes, propriété de la famille Garaby de Pierrepont.
Le général comte Henri du Fresne de Virel, châtelain en Surzur au château du Grégo, est un héros de la résistance. Né en 1897, il est décoré de la Croix de Guerre 1914-1918 et de celle de 1939-1945. Il s'engage en 1940 à l'ORA sous les ordres du général Frère. Torturé en , il meurt le et repose au cimetière de Surzur. Une section de la D 183 porte son nom.
Xavier de Langlais (1906-1975), propriétaire - et restaurateur en 1962 - du manoir de Kohanno, fut un peintre , décorateur d'église, écrivain, bretonnant et régionaliste. Il est surtout connu aujourd'hui pour La Technique de la Peinture à l'Huile, qui fait autorité encore aujourd'hui dans ce domaine. S'il est inhumé à Sarzeau, il a vécu à Surzur et a réalisé en l'église Saint Symphorien la décoration de la chapelle latérale. Une place du bourg porte son nom.
Commune essentiellement rurale jusque vers 1975, elle a su se diversifier pour devenir une des communes les plus attractives du Vannetais. Dans la campagne, de nombreuses fermes ont été restaurées, et des pavillons s'étendent au nord du bourg. La population fluctuante de la commune croît fortement depuis quelques années à cause de la proximité de Vannes et de la N 165.
Surzur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Surzur, une unité urbaine monocommunale[18] de 4 429 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].
Longtemps bourg rural vivant essentiellement de l'agriculture et de l'ostréiculture, Surzur a connu de profondes évolutions directement liées à un double phénomène : le dynamisme du pays de Vannes qui connait un essor démographique sans précédent et l'attrait d'un pays à l'environnement exceptionnel, à l'entrée de la presqu'ile de Rhuys, proche de l'océan Atlantique, du golfe du Morbihan et du centre urbain de Vannes. En l'espace d'une génération, la population a plus que doublé pour atteindre en 2010 plus de 3 600 habitants, et devrait atteindre 5 000 voire 6 000 habitants avant 2020. Les nouveaux arrivants sont essentiellement des familles que le coût prohibitif des logements vannetais a amené sur la couronne de la ville centre. D'un point de vue démographique, Surzur est donc une commune jeune (les deux écoles primaires comptent 500 élèves) qui développe les services liés à ce type de population : commerces, médiathèque, pôle petite enfance, centre aquatique, vie associative et sportive particulièrement développée... Elle reste également l'une des rares communes littorales où la part de résidences secondaires reste marginale (18 %), ce qui lui confère un réel dynamisme.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,6 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), forêts (6,8 %), prairies (5,6 %), zones urbanisées (4,5 %), zones humides côtières (0,9 %), zones humides intérieures (0,6 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Le bourg, situé sur un point culminant au centre de la commune, s'est considérablement développé depuis les années 1980. Il s'est formé autour de l'église Saint-Symphorien, dont les origines remontent jusqu'au XIe siècle, et de la chapelle Notre-Dame-de-Recouvrance (XVe siècle). La Grande Rue, la Petite Rue et la place de l'Église conservent des maisons anciennes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Le vaste parc boisé du manoir de Pérénès, à l'ouest du bourg, en retrait de l'ancienne route de Sarzeau, limite l'étalement du bourg ; tandis que la D 20 le limite au sud, ce qui crée un étalement pavillonnaire excentré, puisqu'il s'est développé essentiellement au nord, le long de la route de Sulniac, et se poursuit aujourd'hui jusqu'aux bois du Grégo (Motten Graëtal). Le reste de la commune présente plutôt un habitat dispersés constitués par de nombreuses fermes isolées reliées par un système complexe de chemins vicinaux. Certaines fermes sont agglomérées en petits villages : le Cosquer, Trégorff, Branrun, Trémoyec, Riniac, Roz, Born, Lambré, Quibéran, Bilair.
Surzur est un village résidentiel où la maison individuelle est la règle commune. Toutefois, il se développe des quartiers plus denses pour faire face à la raréfaction du foncier. Les premiers immeubles à étage apparaissent, notamment dans le cadre de la création de ZAC proche du centre bourg. Dans le même temps, Surzur multiplie la création de logement sociaux pour atteindre le taux de 20 % imposé sur Vannes Agglomération. La commune est en outre une commune pilote en matière de développement durable. En 2010, 82 % des maisons y sont des résidences principales, 18 % des résidences secondaires.
La livraison d'un centre aquatique de loisir en est le prémisse de la création d'une zone de 10 ha dédiée au loisir et au tourisme. Restaurants, hôtels, sites de loisirs sont amenés à se développer sur ce site privilégié, qui borde l'océan Atlantique et le golfe du Morbihan, à 10 min de Vannes, moins d'une heure de Rennes et Nantes. Le centre bourg devrait quant à lui évoluer à très court terme vers un « centre-ville », plus urbain.
Revenu net moyen en 2011 : 21 648 € (source Insee).
Propriétaires : 65 % (source Insee).
Taux d'actifs en 2011 : 74,2 % source Insee
Taux de chômage en 2011 : 5,8 % source Insee
La polyculture est la règle pour la plupart des exploitations agricoles de Surzur. On y pratique l'élevage bovin, laitier, la céréaliculture (maïs, blé, tournesols, colza, petits-pois, fourrages). Seuls quelques agriculteurs ont complété cette activité traditionnelle d'ateliers d'élevages (porcins ou ovicoles). Compte tenu de l'âge des agriculteurs, le nombre d'unités agricoles ne cesse de décroitre, avec pour corollaire une extension des exploitations existantes. Les domaines agricoles s'étendant sur plus de 100 ha deviennent la norme.
En 1968, on comptait encore 169 exploitations agricoles à Surzur, pour une Surface Agricole Utile représentant 88 % des 5559 hectares cadastrés, soit une surface moyenne des exploitations de moins de 30 hectares, en dépit des travaux de remembrement déjà enclenchés à cette époque. Aujourd'hui on compte une cinquantaine d'exploitants agricoles en activité sur la commune, soit une surface moyenne de 96 hectares.
Dans cette région touristique du sud-Bretagne, certaines fermes proposent aussi des possibilités d'hébergement (chambres d'hôtes et gîtes ruraux).
La rivière de Pénerf a permis l'installation de nombreux chantiers ostréicoles. Ceux-ci sont situés aux pointes de Port-Groix et de Pentès et font face à ceux de Pen Cadénic (commune de le Tour-du-Parc) et de Pénerf.
Le bourg possède plusieurs commerces de proximité, une grande surface et des entreprises sont installées dans la Zone artisanale de Lann Borne. À moyen terme une nouvelle zone artisanale est prévue à la limite nord-est de la commune, le long de la route menant à La Trinité-Surzur.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
~1898 | ~1919 | François Le Vaillant | ||
Hervé Garaby de Pierrepont | ||||
~1944 | ? | Pierre Le Clair | ||
~1950 | ? | Jean-Marie Le Barillec | ||
av. 1965 | mars 1977 | Jean Monsard | ||
mars 1977 | 24 mars 1989 | Marcel Le Névé | DVD | Inspecteur du Trésor |
24 mars 1989[28] | 25 mai 1992 | Micheline Quévat | Démissionnaire pour raisons familiales | |
26 juin 1992[29] | 23 mars 2001 | Lucien Damour | Retraité, ancien premier adjoint | |
23 mars 2001[30] | 4 avril 2014 | Marcel Le Nevé | DVD | Ancien trésorier principal du Trésor public Vice-président de Vannes agglo |
4 avril 2014[31] | 26 mai 2020 | Michèle Nadeau | DVD | Cadre bancaire retraitée Conseillère départementale de Séné (2015 → 2021) Vice-présidente de Vannes agglo (2014 → 2016) |
26 mai 2020 | En cours (au 28 avril 2022) |
Noëlle Chenot[32] | DVD | Gestionnaire 3e vice-présidente GMVA (2020 → ) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2019, la commune comptait 4 724 habitants[Note 7], en augmentation de 15,84 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 503 | 2 587 | 1 897 | 2 227 | 2 299 | 2 209 | 2 199 | 2 280 | 2 268 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 205 | 2 216 | 2 151 | 2 184 | 2 147 | 2 123 | 2 093 | 2 051 | 2 131 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 165 | 2 149 | 2 133 | 1 801 | 1 779 | 1 680 | 1 686 | 1 765 | 1 490 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 492 | 1 461 | 1 452 | 1 658 | 2 081 | 2 434 | 3 171 | 3 276 | 3 927 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 429 | 4 724 | - | - | - | - | - | - | - |
À la rentrée 2016, 92 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 17,1 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[37].
Sur la commune de Surzur se trouvent deux écoles primaires : l'école publique Victor-Hugo et une école privée, l'école primaire Saint-André.
Le bourg de Surzur se développe autour de l'église, dont le patron est saint Symphorien, aux bases romanes et remaniée au XIXe siècle. Réservée au culte catholique, son clocher de 1905 culmine à 42 mètres et est visible loin dans la campagne environnante. La chapelle des fonts baptismaux abrite une peinture de l'artiste breton Xavier de Langlais. Le retable en bois peint date du milieu du XVIIIe siècle. Toujours dans le centre-bourg se trouve la chapelle de Recouvrance également appelée « du bas du bourg », construite dans le style gothique. Aujourd'hui désaffectée, elle est régulièrement ouverte à différentes expositions. Les autres chapelles non privées réparties dans la campagne sont toutes affectées au culte catholique ; chapelle de Sainte-Anne-Grappon, où est célébré un pardon annuel au mois de juillet, la chapelle de Sainte-Hélène, au village de Brarun, et la chapelle de Saint-Marc, au village de Trémoyec, toutes situées dans la partie sud de la commune.
On y dénombre une pharmacie, une clinique vétérinaire, un cabinet dentaire et de médecine générale.
Surzur a beaucoup de clubs de sport : -Le club de football Étoile sportive de Surzur -Le club de handball HBC Rhuys -Un club de tennis -Une école de danse -Une association de badminton -Un centre équestre -Le centre aquatique -Un club de karaté.
Très étendue, la paroisse de Surzur comprenait deux frairies (Hézo et La Trinité) et de nombreuses seigneuries. Surzur possède de nombreux manoirs et chapelles.
Elle a été construite au XIe siècle et remaniée au XVIe siècle et au XIXe siècle. Elle est en forme de croix latine à chevet plat et était originellement surmontée d'une tour de croisée supprimée au XIXe siècle.
La façade ouest, caractéristique des constructions romanes bretonnes[38], est flanquée de quatre contreforts maçonnés. Le portail, encadré de multiples voussures, est percé dans un massif maçonné en avancée formant galbe et surmonté d'une fenêtre axiale de plein cintre à double rouleau. La chapelle latérale sud (XVIe siècle) est de style gothique flamboyant. Le clocher formant porche est édifié en 1904 sur les dessins de l'architecte vannetais Caubert de Cléry au bout du transept sud[39].
À l'intérieur, la nef et la croisée de transept ont conservé une grande partie de leurs dispositions romanes. La nef de quatre travées ouvre sur les bas côtés par des arcades de plein cintre retombant sur des piles cylindriques à simple tailloir. Au-dessus, les petites fenêtres de plein cintre qui éclairaient la nef ont été aveuglées par la surélévation des bas-côtés. L'arc triomphal de plein cintre retombe sur des colonnes engagées aux chapiteaux sculptés (oves, volutes, motifs végétaux stylisés). Dans le chœur, superbe retable de 1751.
L' ancien presbytère (XVIIe siècle-XIXe siècle), situé impasse du Presbytère, forme un bel ensemble architectural organisé en U autour d’une cour fermée par un mur de pierre et un portail à deux pilastres flanqué au gauche d’une porte piétonnière en arc de cercle.
Calvaire.
Les terres nobles sont nombreuses à Surzur. Sur certaines d'entre elles ont existé ou existent encore des manoirs ou logis. L'inventaire du patrimoine culturel de Bretagne a recensé plusieurs fermes dont certaines sont assez anciennes. Monseigneur de Vautorte, dans son aveu détaillé du , cite la « maison de L'Epinaye, à dame Anne de Goulaine, douairière du Plessis » et « la maison du Vaujour, à Messire René du Cambout, sieur dudit lieu ». À cette époque, « maison » a le sens de château, manoir. C'est ainsi qu'est également cité dans le même texte la « maison de Bonnervaud », paroisse de Theix, où s'élève le manoir qu'on peut toujours voir aujourd'hui, ou encore la « maison de Pérennes » paroisse de Surzur. Cet aveu autorise donc à dire qu'au XVIIe siècle, les seigneuries de l'Epinaye et du Vaujour possédaient un manoir, de même importance que Cohanno ou Pérennes.
Pardon religieux de Sainte-Anne-Grapon, le dimanche le plus proche du (fête de Sainte-Anne).
Fêtes du Bœuf et de l'Huître, au mois d'août, véritables repas champêtres en plein centre du village.
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Les armoiries de Surzur se blasonnent ainsi : |
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