Le Tour-du-Parc[lətuʁdypaʁk] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Le nom de la localité est mentionné sous la forme Troenparc dès 1543.
En breton, comme indiqué sur les panneaux de signalisation routière, elle s'appelle Tro-Park.
Son toponyme vient de l'ancien parc du château de Suscinio. «Le Tour-du-Parc» est un simple secteur géographique, un lieu-dit, son territoire touche le mur, encore visible par fragments, du grand enclos servant jadis de réserve de chasse au château de Suscinio[1].
Géographie
Le Tour-du-Parc fait partie du Parc naturel régional du golfe du Morbihan.
Situation
Bordée au nord par la rivière de Penerf[2] et, au sud par l’océan Atlantique et l’étier de Kerboulico, cette commune ainsi délimitée sur trois côtés est une petite presqu’île dans la presqu'île de Rhuys située entre les communes de Sarzeau à l’ouest, Surzur au nord et Damgan à l’est.
Sa situation géographique particulière a permis le développement local d’activités économiques importantes, en particulier l’ostréiculture (implantée en rivière de Pénerf depuis 1858[3]) et le tourisme. Les marais de Bourgogne et l’étier de Kerboulico ont connu autrefois l'activité de la saliculture puis la reconversion en claires ostréicoles pour l’affinage des huîtres.
Principaux hameaux, lieux-dits ou écarts situés sur la commune du Tour-du-Parc:
Balanfournis
Banastère
Boderharff
Caden
Kerjambet
Kermor
Kervaniet
le Grand Mare
le Pont-Neuf
Pencadénic
Rouvran
Toulcaden
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 12,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 0,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sarzeau Sa», sur la commune de Sarzeau, mise en service en 1995[10] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,6°C et la hauteur de précipitations de 708,7 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Vannes-Séné», sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 13 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 12,3°C pour 1981-2010[14] à 12,4°C pour 1991-2020[15].
Hydrographie
De nombreux cours d’eau du bassin versant alimentent la rivière de Penerf qui est, en fait, une ria longue de 15 kilomètres couvrant une superficie de 136 kilomètres carrés qui se poursuit en amont par la rivière de Sarzeau et l’étier de Caden. Ce mélange d’eau douce et d’eau salée a été propice au développement de la conchyliculture.
Accès et Transports
Voies Routières
Pistes cyclables
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La commune du Tour du Parc a achevé en en partenariat avec la Communauté de Communes de la Presqu’île de Rhuys la création d’une piste cyclable la reliant à la commune de Saint-Armel[16]. Un autre cheminement doux (servitude de passage piéton littoral, SPPL[17]), empruntant le tracé du GR34 permet de faire le tour de la commune. Porté par le département du Morbihan, le projet de poursuite de ce GR34 est prévu pour aller vers Surzur, au nord.
Transports en commun
Urbanisme
Typologie
Le Tour-du-Parc est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (26%), zones agricoles hétérogènes (23,8%), prairies (22%), terres arables (13,3%), zones humides côtières (8,1%), zones humides intérieures (6,2%), eaux continentales[Note 7] (0,6%)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Histoire
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Le nom de la commune vient de son histoire[28].
Au début du XIIIesiècle, deux lieux prestigieux de nature fort différente se partagent l'immense forêt giboyeuse de chênes et de hêtres qui couvre l'intégralité de la presqu'île de Rhuys: à l'est, l'Abbaye Saint-Gildas de Rhuys, abbaye bénédictine, qui existe depuis le Xesiècle et, plus au centre, le château de Suscinio, résidence d'été des ducs de Bretagne dont les documents attestent réellement l'existence à partir de 1213. Né en 1217, le duc de Bretagne Jean Ier de Bretagne dit Le Roux, fils de Pierre Ier de Bretagne appelé aussi Pierre Mauclerc, entretient des relations si conflictuelles avec le clergé qu'il sera excommunié plusieurs fois. Avec la puissante voisine, l'abbaye de Saint-Gildas (qui eut le célèbre Pierre Abélard comme abbé entre 1127 et 1132), on se doute bien qu'il ne s’agit point de différends de nature religieuse (Jean Ier le Roux participera même à la Huitième croisade avec Louis IX) mais, plus prosaïquement, de conflits provenant des droits d'usage de la forêt, bois et gibier. En 1247, il décide alors d'enclore, par des murs de deux mètres de hauteur ce qu'il considère comme étant son domaine ducal, plusieurs grands parcs de chasse dont un, le plus grand, tout à l'est de la presqu'île de Rhuys. Mais ce faisant, il englobe de force un prieuré avec ses terres alentour, le prieuré de Coëtlan-Saint-Pabu qui appartient à l'abbaye. Frappé d'anathème par les autorités ecclésiastiques, il se rachète en fondant à ses frais, en échange, un nouveau prieuré: le prieuré de Lauglenec (du breton «auglenic», «petit lavoir») qui sera construit en dehors du mur ducal (40 km de circonférence) qu'il a fait construire. La traversée de ce parc enclos étant strictement réservée aux personnages importants du duché de Bretagne et aux chasses du Duc, il faudra désormais, pour aller de Surzur à Sarzeau, faire le tour du parc. Pour aller, par exemple, de Pont Caden à Kerblay près de Sarzeau, il faudra effectuer 18 kilomètres au lieu des 6 kilomètres actuels. Ce mur ducal terminé vers 1250 s'appellera «le mur du Roy» quand la Bretagne sera rattachée officiellement à la Couronne de France en 1532[29] sous François Ier. On en voit encore aujourd'hui quelques vestiges plutôt bien conservés entre le hameau de Kerguet et le château de Suscinio.
Il a fallu de nombreuses années pour que le Tour-du-Parc devienne d'abord une paroisse puis une commune indépendante de Sarzeau. Elle devint paroisse en 1841 et put enfin construire l'église Saint-Vincent Ferrier (1845 à 1854), un cimetière et un presbytère. Puis elle devint commune le par un décret-loi signé aux Tuileries par Napoléon III.
Politique et administration
La mairie du Tour-du-Parc
Liste des maires
Liste des maires successifs depuis 1945
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945
1952
Henri de Maluquer
Ostréiculteur
1952
1953
Germaine Le Joubioux
Sans profession
1953
1959
Pierre Derennes
Ostréiculteur
1959
1971
Léon Mahé
Directeur commercial d'entreprise
1971
1987
Célestin Le Boulicaut
Marchand de bestiaux
1987
1995
Roger Quinio
Enseignant
1995
2008
Camille Le Joubioux
Ostréiculteur
2008
2014
Georges Sarasin
Directeur d'établissement pour personnes handicapées
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 1 210 habitants[Note 8], en augmentation de 1,09% par rapport à 2013 (Morbihan: +2,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1 100
1 055
752
786
706
705
646
640
646
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
638
532
479
414
445
429
435
483
502
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2019
583
571
672
741
889
990
1 105
1 221
1 210
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Entreprises, commerces et services
La commune dispose de:
Un hôtel 3 étoiles avec restaurant,
Une supérette en centre-bourg
Un bar-tabac
Une boulangerie
Deux campings en bord de mer dont un municipal et l’autre privé
Des gîtes ruraux
33 chantiers ostréicoles (à Pencadénic et Castel)
Une trentaine d’artisans
Un vivier / poissonnerie
Une école primaire, les Courlis
Une bibliothèque municipale
Une maison de santé avec médecin, ostéopathe et réflexologue plantaire
Un kinésithérapeute
Une antenne ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural)
Un salon de coiffure mixte
Diverses associations culturelles et de loisirs
Culture et patrimoine
L'église Saint-Vincent-Ferrier.Pencadenic, vu de Damgan.Fresque sur un bâtiment ostréicole à PencadenicLe Manoir de Caden
Lieux et monuments
Monuments religieux
Le calvaire de la mission sur la place de l'Église;
L'église Saint-Vincent-Ferrier (XIXesiècle), en forme de croix latine. Elle abrite un Christ en croix[36], datant de la première moitié du XVIIesiècle provenant de l'ancienne chapelle Saint-Clair et inscrit dans la Base Palissy (mobilier religieux) de l'Inventaire Général des Monuments Historiques.
L'ancienne chapelle Saint-Clair attachée au prieuré (disparue), elle était autrefois sous le vocable de Saint-Michel. Elle faisait autrefois partie du Prieuré de Lauglenec.
Le prieuré de Lauglenec, dépendant de l'abbaye Saint-Gildas de Rhuys, aujourd'hui disparu;
La croix de Caden (1806);
Les croix du bourg, datant du XIXesiècle: la croix de Caden et la croix de Boderharff.
Monuments civils
Le port de pêche et de plaisance de Pencadenic, sur la rivière de Pénerf;
Le manoir de Caden (XIIIesiècle-XVesiècle), cité pour la première fois en 1378, et sa chapelle (XVesiècle-XVIesiècle). Ce manoir fut la propriété d'officiers ducaux et, au XVIIesiècle, du gouverneur de Suscinio. La tour carrée fut ajoutée en 1641. Cette demeure est aujourd'hui une propriété privée qui ne se visite pas.
La fontaine Saint-Clair, surmontée d'un motif celtique d'inspiration viking;
La fontaine Saint-Clair et son lavoir
La maison du Pont-Neuf (1784).
Manifestations culturelles et festivités
L'année 2014 a marqué les 150 ans de la commune, fondée en 1864. À cette occasion, une fête a eu lieu les 12 et .
Héraldique
Les armoiries de Le Tour du Parc se blasonnent ainsi:
Coupé: au premier d’hermine plain et au second parti au I de gueules à la croix de la Fontaine Saint-Clair du lieu d’or, au II d’azur semé de billettes d’argent; à deux demi-fasces crénelées de deux pièces d’or brochant sur la ligne de partition, et à une fasce alésée crénelée de trois pièces du même, brochant aussi sur la ligne de partition et sur la partie inférieure des deux demi-fasces.
Autre version rencontrée:
Coupé: au un) parti d’hermine et de gueules à une croix de la fontaine Saint Clair d’or; au deux) d’azur à quatorze billettes d’argent, quatre, trois, quatre et trois.
Différences entre dessin et blasonnement: La croix est une croix simple. Cette erreur vient de la source[37]..
Personnalités liées à la commune
Marie Le Franc (1879-1964), romancière, prix Femina pour son roman Grand-Louis l'innocent en 1927.
Raymond Marcellin (1914-2004) député puis sénateur du Morbihan, ministre titulaire de différents portefeuilles sous plusieurs gouvernements entre 1962 et 1974.
Notes et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Michèle Bourret - 1996 - Le patrimoine des communes du Morbihan - Volume 1 - Page 970.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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