Le territoire communal, avant tout consacré à la grande culture céréalière, est boisé dans sa partie nord qui appartient à la forêt domaniale de Rambouillet. La commune est en fait à la transition entre la région naturelle de l'Yveline et la Beauce voisine.
Elle fait partie du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse
Elle est arrosée, au sud-est, par la Rémarde, affluent de l'Orge. La Drouette longe le nord-ouest de la commune marquant la limite avec celle de Rambouillet.
Transports et voies de communications
Réseau routier
La commune est desservie par la route nationale 10 qui passe à la bordure ouest du territoire, le bourg étant relié aux villes voisines par la voirie locale, notamment la D 936 qui relie Rambouillet à Saint-Arnoult-en-Yvelines. L'autoroute A10 traverse la pointe sud de la commune.
Desserte ferroviaire
Aucune desserte ferroviaire, la gare la plus proche est celle de Rambouillet (78120) à 9 km de Sonchamp.
Bus
La commune est desservie par la ligne Express 10 de l'établissement Transdev de Rambouillet.
Urbanisme
Typologie
Sonchamp est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 94,85% d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 2,4% d'espaces ouverts artificialisés et 2,75% d'espaces construits artificialisés[6].
Occupation des sols détaillée
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Tissu urbain discontinu
2,6%
122
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques
la Guépière (aucune trace dans les ouvrages de toponymie mais son nom suffit à déterminer facilement son origine).
la Chéraille,
la Granville,
Pinceloup,
Baudicourt,
Chatonville,
Louareux,
les Monts,
les Meurgers,
la Reverderie,
le Coin du bois,
Jarrieux,
la Butte Saint Georges,
la Malmaison,
les Bordes.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Souchand en 1186[8], Sunocampo[9] et Sunecampo en 1202[10], Suuscampus au XIIIesiècle[8].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -champ[11], au sens ancien d'«étendue propre à la culture» (signification attestée dans la chanson de Roland), terme issu du gallo-roman CAMPU (latin campus), d'où le sens de «champ» en français[10].
Cet appellatif toponymique est précédé de l'anthroponyme germanique Sunno[12], le nom du possesseur[10].
La formule nom de personne + appellatif est caractéristique du nord de la France et des formations toponymiques romanes précoces influencées par le germanique (cf. nom de lieu néerlandais Zonneveld «champ du soleil» ou «champ de Sunno», même anthroponyme que l'on retrouve dans Zonnegem de * Sunninga heim[14]).
Histoire
Le site est habité dès l'époque mésolithique: en 1935 d'importants gisements du Sauveterrien (-8500 et -6500 ans av. J.-C.) ont été découverts au lieu-dit le Bois de Plaisance. Une armature triangulaire en silex décrite en 1945, porte le nom de «pointe de Sonchamp»[15],[16].
XIesiècle: Construction de l'Eglise-Saint-Georges
1865: construction du château de Pinceloup.
1959: ouverture de l'«école Le Nôtre», centre de formation professionnelle géré par la mairie de Paris, installé dans le château de Pinceloup.
1972: ouverture de l'espace animalier des Yvelines (devenu l'espace Rambouillet en 1994).
Politique et administration
La mairie.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977
1983
Jean Lisbonne
Avocat petit-fils d'Arnold Netter
1983
2001
Jean-Pierre Janottin
Agriculteur
2001
2008
Jean-Claude Gogue
Agriculteur
2008
2020
Monique Guénin
(SE)
Infirmière scolaire
2020
En cours
Ysabelle May-Ott
(SE)
Retraitée ancienne institutrice
Jumelages
Fronhausen(Allemagne)depuis 1981. Fronhausen se trouve dans le Land de Hesse (75 km au nord de la ville de Francfort-sur-le-Main (Frankfurt am Main) et 15 km au sud de la ville de Marbourg (Marburg an der Lahn)[17].
Politique environnementale
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 1 600 habitants[Note 3], en diminution de 0,44% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
974
193
1 029
1 099
1 060
1 078
1 057
951
993
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 081
1 073
1 068
1 052
1 119
1 081
1 126
1 100
1 092
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 086
1 121
1 067
799
889
955
899
803
808
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
890
1 017
1 062
1 301
1 443
1 485
1 559
1 567
1 577
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 641
1 600
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,1%, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 816 hommes pour 803 femmes, soit un taux de 50,40% d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,68%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[22]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
0,5
6,8
75-89 ans
7,3
19,4
60-74 ans
18,4
23,7
45-59 ans
24,1
16,8
30-44 ans
18,4
17,4
15-29 ans
13,6
15,4
0-14 ans
17,8
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[23]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,3
5,7
75-89 ans
7,7
13,4
60-74 ans
14,5
20,6
45-59 ans
20,3
19,8
30-44 ans
19,9
18,4
15-29 ans
17
21,5
0-14 ans
19,4
Enseignement
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Sports
Association sportive de Football
Activités festives
La traditionnelle brocante de la mi-octobre (12 octobre 2008).
Économie
Agriculture, horticulture.
Centre de formation professionnelle en horticulture - école Le Nôtre (château de Pinceloup).
Espace Rambouillet, parc animalier accueillant dans un domaine forestier des animaux de la faune sauvage de la région (cerfs, chevreuils, sangliers, daims...) ainsi que des rapaces.
La commune, située à la limite sud-ouest du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, a appartenu au parc depuis sa création en 1985 jusqu'en 1999. Le conseil municipal du 3 octobre 2008 a décidé d'intégrer Sonchamp dans le périmètre d'étude de l'extension du parc envisagée par la région Île-de-France.
Édifice de la toute fin du XIXesiècle, construit par Eugène Thome, collaborateur du baron Haussmann[25].
Chapelle Saint Sébastien (au hameau de Greffiers).
Chapelle Saint-Jean (au hameau de Louareux).
Manoir d'Epainville.
Maison dite «de la Tourelle», rue des tourelles, édifiée du XIe au XVIesiècle.
Personnalités liées à la commune
Valentin Stanislas Roullier, né à Sonchamp le 13 novembre 1802, fils d'Étienne Roullier, laboureur et de Marie Marguerite Le Roy, elle-même sœur de la mère du jurisconsulte, homme politique et abolitionniste François-André Isambert (1792-1857). Juge d'instruction à Nogent-le-Rotrou de 1830 à 1844, puis juge à Chartres de 1844 à 1873. Membre du Conseil général d'Eure-et-Loir de 1842 à 1848. Auteur de nombreuses études et recherches historiques, en particulier concernant le Général Marceau. Il a publié de nombreux articles dans l'almanach "Le Messager de la Beauce et du Perche". Il est mort doyen de la ville de Chartres en 1899 à l'âge de 96 ans[26].
Héraldique
Blason
Tranché de vair et d'argent, à une bande de sinople semée de mouchetures d'hermine d'or brochant sur la partition.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN2-85023-076-6). p. 660b.
Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN2862532207)[réf.incomplète].
Noms de lieu d'Île-de-France – M. Mulon – 1997
Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..
ibidem.
Maurits Gysseling, Toponymisch woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en Duitsland (vóór 1226), Deel I, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Nederlandistiek, 1960, p.1104 (lire en ligne)
Léon Coutier, Jacques Blanchard et Ed. Vignard, «Les pointes de Sonchamp (Seine-et-Oise)», Bulletin de la Société préhistorique de France, vol.42, nos7-9, , p.130-134 (DOI10.3406/bspf.1945.1998, lire en ligne).
Jacques Hinout, «Les sites mésolithiques de Sonchamp (Yvelines) lieu-dit "Le Bois de Plaisance" — Le gisement sauveterrien moyen de Sonchamp III», Revue archéologique du Centre de la France, vol.34, , p.88-107 (lire en ligne).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии