Sion-les-Mines est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
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Sion-les-Mines | |
![]() L'église Saint-Melaine. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis |
Intercommunalité | Communauté de communes Châteaubriant-Derval |
Maire Mandat |
Bruno Debray 2020-2026 |
Code postal | 44590 |
Code commune | 44197 |
Démographie | |
Gentilé | Sionnais |
Population municipale |
1 630 hab. (2019 ![]() |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 44′ 09″ nord, 1° 35′ 26″ ouest |
Altitude | Min. 17 m Max. 88 m |
Superficie | 54,71 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Guémené-Penfao |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-sionlesmines.fr/ |
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Sion-les-Mines est située à 20 km à l'ouest de Châteaubriant.
Les communes limitrophes sont Ruffigné, Saint-Aubin-des-Châteaux, Lusanger et Mouais en Loire-Atlantique, Saint-Sulpice-des-Landes et La Dominelais en Ille-et-Vilaine.
Sion-les-Mines est ponctuellement limitrophes de Saint-Vincent-des-Landes.
La Dominelais | Saint-Sulpice-des-Landes | Ruffigné |
Mouais | ![]() |
Saint-Aubin-des-Châteaux |
Lusanger |
Selon le classement établi par l’Insee en 1999, Sion-les-Mines était une commune rurale non polarisée (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Derval », sur la commune de Derval, mise en service en 1979[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 767,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 38 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Sion-les-Mines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,5 %), zones agricoles hétérogènes (22,7 %), prairies (8,5 %), forêts (7,7 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 5] (0,6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2019, la commune comptait 1 630 habitants[Note 6], en diminution de 2,86 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 100 | 2 152 | 2 232 | 2 525 | 2 623 | 2 536 | 2 481 | 2 573 | 2 717 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 672 | 2 856 | 2 819 | 2 915 | 2 995 | 3 328 | 3 218 | 3 456 | 3 374 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 212 | 3 213 | 3 258 | 2 696 | 2 616 | 2 638 | 2 543 | 2 335 | 2 256 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 283 | 2 039 | 1 786 | 1 627 | 1 499 | 1 367 | 1 524 | 1 511 | 1 678 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 612 | 1 630 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 813 hommes pour 795 femmes, soit un taux de 50,56 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,2 |
7,1 | 75-89 ans | 10,3 |
19,3 | 60-74 ans | 17,8 |
21,6 | 45-59 ans | 20,2 |
17,7 | 30-44 ans | 17,6 |
14,5 | 15-29 ans | 13,6 |
19,2 | 0-14 ans | 19,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Syun en 1248, Soyon en 1287[27] et Syon en 1321.
Le nom de Sion-les-Mines vient du latin Sium (une plante que l'on trouve au bord de la rivière de La Chère). Dans toutes les zones humides au bord de la Chère pousse une plante semi-aquatique, l’ache d’eau, que les Romains appelaient « sium » et les Grecs « sion ». Le premier camp établi sur la Chère en tira son nom, mentionné en divers actes bien avant l’implantation du bourg.
C'est par décret du Président de la République, en , que Sion devient Sion-les-Mines.
La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Hezin-ar-Mengleuzioù[27].
La commune est située dans une zone de forte densité de monuments mégalithiques. Elle a été occupée dès le Néolithique, comme l'attestent la présence de plusieurs monuments encore visibles (menhir de Briangault, menhir de Pierre-Pin, La Roche à la Bergère). L'alignement de la Grée à Midi et l'allée couverte de Pir-Han ont été démantelés et une partie des pierres réutilisée pour la construction du calvaire situé près de la D1.
Sion-les-Mines, anciennement appelé Syon, est établi sur le coteau dominant de 25 m la Chère et le Méguinel. Il était environné de forêts (Domnech, Teillay) et d’étangs.
Les Romains s’installèrent à Domnech pour exploiter le minerai de fer très abondant à fleur de terre et y construisirent un camp fortifié ultérieurement transformé en château.
Sion, éloigné de toute ville, connaît une évolution paisible des petites communes rurales. Les mines de fer employaient une main d’œuvre nombreuse jusque dans les années 1970 où leur exploitation cessa définitivement.
La commune de Sion-les-Mines est dénommée Sion jusqu'au décret du .
Les vingt-sept, de la carrière de la Sablière à Châteaubriant, le
1re Sépulture : Sion les Mines
Maurice Gardette : 49 ans, de Paris (20e), conseiller général communiste de la Seine. Son corps a été transféré dans le cimetière parisien du Père Lachaise.
Claude Lalet : 21 ans, né à Montmorency (Val-d'Oise), militant communiste. Son corps a été transféré dans le cimetière parisien du Père Lachaise.
Charles Michels : 38 ans, né à Paris (13e). Député communiste de la Seine, secrétaire de la Fédération C. G. T. des cuirs et peaux. Son corps a été transféré dans le cimetière parisien du Père Lachaise.
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Blasonnement :
De gueules au croissant accompagné de six molettes d'éperon, trois en chef, deux aux flancs, une en pointe, le tout d'argent.
Commentaires : Blason de Geoffroy de Syon, reproduit dans les chartes des Blancs-Manteaux, sur le manuscrit dit de « L'Arsenal ». Blason (délibération municipale du ) enregistré le . |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | mars 1977 | Roger Daguin[Note 7] | RPF puis Rad. puis SE |
Médecin Conseiller général de Derval (1945 → 1979) |
mars 1977 | mars 1989 | Francis Lemaitre[Note 8] | ||
mars 1989 | mars 2001 | Yves David[Note 9] | Agriculteur | |
mars 2001 | novembre 2005 (démission) |
Maryse Hélion | DVG | |
novembre 2005 | mars 2008 | Claude Bouron | ||
mars 2008 | mars 2014 | Joseph David | DVG | Retraité de l'agriculture |
mars 2014 | En cours (au 24 octobre 2022) |
Bruno Debray[Note 10] | DVD | Exploitant agricole |
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