Sepx est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie, en Comminges.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Haute-Garonne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Sepx | |
![]() Le clocher-mur de l'église Notre-Dame de l'Assomption. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Saint-Gaudens |
Intercommunalité | Communauté de communes Cagire Garonne Salat |
Maire Mandat |
Marlène Saint-Blancat 2020-2026 |
Code postal | 31360 |
Code commune | 31545 |
Démographie | |
Gentilé | Sepxois |
Population municipale |
210 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 09′ 20″ nord, 0° 50′ 28″ est |
Altitude | Min. 360 m Max. 489 m |
Superficie | 12,37 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Gaudens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bagnères-de-Luchon |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Bonnefont et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sepx est une commune rurale qui compte 210 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 635 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Sepsois ou Sepsoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame de l'Assomption, inscrite en 1966, et l'abbaye de Bonnefont, inscrite en 1984.
La commune de Sepx se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 70 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 11 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 45 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Gaudens[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Proupiary (1,9 km), Castillon-de-Saint-Martory (2,7 km), Saint-Médard (3,0 km), Cazeneuve-Montaut (3,5 km), Auzas (3,9 km), Aulon (4,4 km), Saint-Élix-Séglan (4,7 km), Savarthès (4,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Sepx fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Aulon | Cazeneuve-Montaut | |
Latoue | ![]() |
Proupiary |
Castillon-de-Saint-Martory |
La superficie de la commune est de 1 237 hectares ; son altitude varie de 360 à 489 mètres[7].
Situé sur un chaînon argilo-calcaire orienté est-ouest faisant partie des « Petites Pyrénées », le village jouit d'une exposition plein sud et d'une vue panoramique sur la chaîne des Pyrénées.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le ruisseau de Bonnefont, le ruisseau de Bas Gourgues, le ruisseau de cazeneuve, le ruisseau de Dalins, le ruisseau de Salié et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[9],[Carte 1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Labarthe-Rivière », sur la commune de Labarthe-Rivière, mise en service en 1975[15] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 745,9 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 28 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,3 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[21].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22] : les « milieux marneux ouverts et versants forestiers d'Aulon à Proupiary » (220 ha), couvrant 4 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[22] : les « affleurements calcaréo-marneux des coteaux du Saint-Gaudinois » (4 492 ha), couvrant 14 communes du département[24].
Sepx est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[25],[I 2],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43 %), terres arables (19 %), forêts (18,2 %), prairies (17,7 %), zones urbanisées (2,1 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès avec la ligne régulière de transport interurbain du réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT).
Le territoire de la commune de Sepx est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 127 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 122 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2003, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Ses habitants sont appelés les Sepxois.
La découverte d'une urne cinéraire romaine atteste une présence gallo-romaine sur le site. Le nom du village pourrait d'ailleurs provenir du latin saepes, saepis, qui désigne un lieu fermé protégé par une clôture. Effectivement, au VIIIe siècle, une enceinte fortifiée aurait été élevée lors des invasions sarrasines, selon l'instituteur local auteur d'une monographie datée de 1887 (Archives départementales de la Haute-Garonne, BR4-505). Le nom du lieu aurait pu se former à partir de ce moment. Au Moyen Âge, Sepx est une seigneurie dépendant des abbés de l'abbaye de Bonnefont, située en partie sur le territoire de la commune.
Par la suite, le village est rattaché à la Guyenne (1490) ainsi qu'au Parlement et à la sénéchaussée de Toulouse. Aujourd'hui, Sepx est une commune de 200 habitants, à vocation rurale et touristique.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[32],[33].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Sepx faisait partie de l'ex-canton de Saint-Martory) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Martory.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1965 | mars 2001 | François Lannes | PS | |
mars 2001 | mars 2008 | Hubert Vitte | ||
mars 2008 | mars 2014 | Henri Saux | Apparenté PCF | |
2014 | 2020 | Pierre Saux | ||
2020 | En cours | Marlène Saint-Blancat | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L’accueil des administrés est assuré tous les mardis et jeudis de 14 h à 17 h à la mairie.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 210 habitants[Note 9], en diminution de 3,23 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 205 | 298 | 338 | 391 | 403 | 421 | 389 | 375 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
A la veille de la Révolution, Sepx aurait compté 330 habitants. D'après une monographie rédigée par l'instituteur du village en 1881, la commune aurait atteint un maximum de population de 653 habitants en 1822. À partir de cette date, la population ne cesse de décroître (627 habitants en 1846, 508 en 1881, et jusqu'à 148 habitants en 2004).
À partir de cette date, les recensements font état d'une remontée régulière de la population, qui est repassée au-dessus du seuil des 200 habitants en 2009.
L'évolution de tous les effectifs de population depuis 1793 accessible via le site Cassini de l'EHESS[42] livre des informations différentes sur la période allant de la Révolution au milieu du XIXe siècle. Ce déclin démographique des villages à partir du milieu du XIXe siècle est celui que l'on retrouve dans presque tous les villages de la Haute-Garonne.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 91 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 196 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 170 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 7,5 % | 10,2 % | 8,6 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 120 personnes, parmi lesquelles on compte 80,2 % d'actifs (71,6 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs) et 19,8 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 20 emplois en 2018, contre 18 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 87, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,5 %[I 11].
Sur ces 87 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 1,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
12 établissements[Note 12] sont implantés à Sepx au [I 14]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 12 entreprises implantées à Sepx), contre 5,7 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 17 | 19 | 16 | 20 |
SAU[Note 14] (ha) | 622 | 1 312 | 937 | 1 209 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 17 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 19 en 2000 puis à 16 en 2010[45] et enfin à 20 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 1 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[46],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 622 ha en 1988 à 1 209 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 37 à 60 ha[45].
Trouvée au carrefour de Sainte-Barbe, cette urne en marbre d'époque gallo-romaine devait renfermer les cendres d'un couple défunt dont le portrait est représenté sur la cuve. Elle était probablement surmontée d'un couvercle qui n'a pas été retrouvé.
À la sortie du village, en bordure de la départementale qui conduit à Saint-Gaudens, s'élève un calvaire en pierre, formé d'un grande croix centrale entourée de grilles de fer forgé et de quatre statues de centurions romains et de personnages évangéliques.