Aulon, également (Aulon en occitan) est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
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Aulon | |
![]() L'église Notre-Dame. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Saint-Gaudens |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges |
Maire Mandat |
Jean-Claude Durroux 2020-2026 |
Code postal | 31420 |
Code commune | 31023 |
Démographie | |
Gentilé | Aulonais |
Population municipale |
310 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 11′ 32″ nord, 0° 49′ 14″ est |
Altitude | Min. 312 m Max. 483 m |
Superficie | 14,90 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Gaudens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cazères |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Louge, le Noue et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (la réserve naturelle régionale d'Aulon) et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aulon est une commune rurale qui compte 310 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 361 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Aulonais ou Aulonaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la maison Marty, inscrite en 1926.
La commune d'Aulon se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 68 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 12 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 22 km de Cazères[3], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Gaudens[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Peyrouzet (1,5 km), Saint-Élix-Séglan (2,8 km), Cazeneuve-Montaut (3,2 km), Latoue (3,7 km), Sepx (4,4 km), Cassagnabère-Tournas (4,7 km), Proupiary (4,9 km), Bouzin (5,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Aulon fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Cassagnabère-Tournas | Peyrouzet | |
Saint-Marcet | ![]() |
Saint-Élix-Séglan |
Latoue | Sepx | Cazeneuve-Montaut |
La commune est située dans le Comminges en Nébouzan, à 14 km au nord-est de Saint-Gaudens.
La superficie de la commune est de 1 490 hectares ; son altitude varie de 312 à 483 mètres[7].
La commune est dans le Bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Louge, la Noue, le ruisseau de Arribasse, le ruisseau de cazeneuve, le ruisseau de la Dendue, le ruisseau de Salié, le ruisseau des Hautisses, le ruisseau des Teulères, le ruisseau Viala et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Louge, d'une longueur totale de 100 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-Lécussan et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Muret, après avoir traversé 34 communes[10].
La Noue, d'une longueur totale de 44,2 km, prend sa source dans la commune de Franquevielle et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Mancioux, après avoir traversé 17 communes[11].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Labarthe-Rivière », sur la commune de Labarthe-Rivière, mise en service en 1975[17] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 745,9 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 32 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[21], à 12,3 °C pour 1981-2010[22], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[23].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[24] : les « milieux marneux ouverts et versants forestiers d'Aulon à Proupiary » (220 ha), couvrant 4 communes du département[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[24] : les « affleurements calcaréo-marneux des coteaux du Saint-Gaudinois » (4 492 ha), couvrant 14 communes du département[26].
Aulon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[27],[I 2],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,3 %), forêts (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), terres arables (15,7 %), zones urbanisées (1,8 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès avec le réseau Arc-en-ciel de Haute-Garonne.
Le territoire de la commune d'Aulon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Noue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2000, 2009, 2018 et 2022[32],[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 233 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 213 sont en en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2003 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[30].
Des outils retrouvés au lieu-dit Vidalle attestent une occupation préhistorique du territoire, tandis que plusieurs vestiges montrent une présence humaine à l'époque gallo-romaine, ainsi qu'une christianisation précoce. Au XIe siècle, le chapitre collégial de Saint-Gaudens cède l'église Sainte-Marie à l'abbaye de Pessan (Gers). Les moines restaurent alors l'édifice et construisent un prieuré. Les seigneurs d'Aulon sont remplacés au XIIIe siècle par la famille de Benque, la dernière à résider au château féodal. Les comtes de Foix lui succèdent ensuite en 1258.
Siège principal du Nébouzan de 1345 à 1363, Aulon est déchu au profit de Cassagnabère lorsque le seigneur de Ramefort, Arnaud-Ramond d'Espagne, récupère la châtellenie. Devenu propriétaire du territoire en 1593, Pierre de Sarrecave doit affronter comme ses prédécesseurs les revendications des consuls, qui obtiennent en 1623 une extension de leurs pouvoirs administratifs et judiciaires. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, ils défendent avec vigueur leurs droits face aux différents seigneurs. Pendant la Révolution, ils réclament enfin le titre de chef-lieu de canton, puis refusent la nomination de Cassagnabère-Tournas comme centre de vote. Les citoyens actifs de la commune se rendent finalement à Aurignac. Les cléricaux et les révolutionnaires s'affrontent. Les biens nobles sont vendus aux enchères, notamment ceux du dernier baron Joseph de Médidier. Lorsqu'il devient maire d'Aurignac en 1801, il réclame une indemnisation.
L'activité est essentiellement agricole au XIXe siècle et l'émigration affaiblit la population. L'exploitation de gaz naturel change les données économiques après la Seconde Guerre mondiale.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[35],[36].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes Cœur et Coteaux de Comminges et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Aulon faisait partie de l'ex-canton d'Aurignac) et avant le de la communauté de communes des Terres d'Aurignac.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1941 | 1943 | Pierre Samouillan | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1943 | 1944 | Hilarion Taurinan | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1944 | 1950 | Lucien Labatut | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1950 | 1972 | Jean Heny Argelès | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1972 | 2001 | Gérard Labatut | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2001 | 2020 | Michel Fitte | PS | Retraité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2020 | En cours | Jean-Claude Durroux | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste des maires avant 1943
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].
En 2019, la commune comptait 310 habitants[Note 9], en diminution de 10,92 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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973 | 800 | 1 011 | 1 072 | 1 268 | 1 332 | 1 341 | 1 361 | 1 293 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 200 | 1 189 | 1 088 | 1 074 | 939 | 858 | 907 | 928 | 855 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
822 | 803 | 806 | 636 | 664 | 704 | 706 | 759 | 727 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
699 | 505 | 488 | 466 | 434 | 347 | 348 | 349 | 360 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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317 | 310 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[42] | 1975[42] | 1982[42] | 1990[42] | 1999[42] | 2006[43] | 2009[44] | 2013[45] |
Rang de la commune dans le département | 124 | 185 | 182 | 213 | 249 | 280 | 286 | 298 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Aulon fait partie de l'académie de Toulouse.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 157 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 319 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 990 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 6,7 % | 9,1 % | 9,1 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 163 personnes, parmi lesquelles on compte 75 % d'actifs (65,9 % ayant un emploi et 9,1 % de chômeurs) et 25 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 24 emplois en 2018, contre 36 en 2013 et 27 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 109, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,1 %[I 11].
Sur ces 109 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,5 % les transports en commun, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
17 établissements[Note 12] sont implantés à Aulon au [I 14]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,5 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 17 entreprises implantées à Aulon), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 29 | 25 | 13 | 10 |
SAU[Note 14] (ha) | 1 063 | 661 | 402 | 610 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 29 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 25 en 2000 puis à 13 en 2010[48] et enfin à 10 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[49],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 063 ha en 1988 à 610 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 37 à 61 ha[48].
En 1842, la fontaine est finement décorée de hauts-reliefs avec un arc en plein cintre, dont la voussure est sculptée de 10 animaux fantastiques, elle repose sur un pied-droit ciselé. Un entablement surmonte l’ouverture, il est sculpté, au centre, dans une niche, d’une Marianne à la coiffure abondante, plus vraie que nature, encadrée de deux figurines napoléoniennes.
La fontaine publique a une situation exceptionnelle au point central de la commune, près de l’église. Elle arrête le regard des voyageurs « considérant les nombreuses sculptures sur pierre dues au ciseau d’un compatriote portant sur des sujets aussi originaux que variés qui ornent le frontispice de la fontaine ». Nostalgie de la part du sculpteur de la période qui a laissé des traces dans le canton et ses environs ? Il a immortalisé dans la belle pierre de Séglan, toute une imagerie populaire à la manière des artisans du Moyen Âge. Quand le lavoir fut couvert, un fronton triangulaire, disparu aujourd'hui et portant la devise de la République, fut maçonné en façade et surmonté d’un buste de Marianne, la place de la fontaine devint alors place de la République. Les délibérations de la fin du XIXe siècle témoignent de l’importance du bâtiment : nomination d’un « appariteur fontainier », vente des boues et immondices après curage, pour un maintien constant de propreté.
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