Scionzier est implantée à mi-chemin entre Genève et Chamonix. L'autoroute A40 dessert cette commune qui est aussi le point de passage pour rejoindre nombre de stations de sports d'hiver réputées, telles que celles du grand massif (Flaine, Les Carroz, Samoëns, Morillon et Sixt), mais aussi Les Gets, Pras de Lys, Morzine-Avoriaz, ou encore Romme sur Cluses, Le Reposoir et Mont-Saxonnex.
Scionzier est également le point de départ de l'ascension du col de la Colombière par son côté le plus difficile, fréquemment emprunté par le Tour de France.
Scionzier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Cluses, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[4] et 90 953 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cluses, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (56,8%), zones urbanisées (28,2%), zones agricoles hétérogènes (6,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,4%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Scionzier: le nom Scionzier actuel vient du patois Schonvy et ses habitants se nomment les Schonverots et Schonverottes. 1793: Scionsier, 1801: Scionzier.
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Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 3], dont 125 pour la commune[14],[15]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et où 99,8% des Savoyards répondent «oui» à la question «La Savoie veut-elle être réunie à la France?»[16].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Haute-Savoie.
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Administration municipale
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1850
1855
Charles Perissin
1855
1856
François-Auguste Dépéry
1856
1856
Joseph-Marie Briffaz
1856
1861
Pierre-Louis Rosset
1861
1865
François Bastard
1865
1870
François-Auguste Dépéry
1870
1874
Firmin Moiroux
1874
1880
François-Auguste Dépéry
1880
1883
Jean-Marie Briffaz
1883
1906
Jean Lacroix
1906
1909
Charles-Louis Dumont
1909
1914
Claude Caux
1914
1915
Camille Caux
1915
1919
Joseph jolivet
1919
1921
Hippolyte Brunet
1921
1925
François Perillat
1925
1927
Charles Racloz
1927
1935
François Jolivet
1935
1945
Pierre Dépéry
1946
1947
Bernard Dépéry
1947
1955
Jean Dufour
1955
?
Narcisse Dépéry
?
1977
Lucien Anthoine
1977
1983
René Révillod
1983
1995
Fernand Pery
juin 1995
mai 2020
Maurice Gradel
DVD
Chef d'entreprise retraité Conseiller général du canton de Scionzier (2001 → 2015)
La commune fait partie de la communauté de communes Cluses-Arve et Montagnes.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 8 932 habitants[Note 4], en augmentation de 13,41% par rapport à 2013 (Haute-Savoie: +7,33%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
1 415
1 713
1 744
1 758
2 051
2 315
2 210
2 217
1 379
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
1 275
1 362
1 411
1 439
1 511
1 617
1 752
1 890
1 876
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1 678
1 602
1 622
1 836
2 098
2 627
3 549
5 046
5 702
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
2019
-
5 463
5 945
6 163
6 389
6 528
7 311
8 457
8 932
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sécurité
La commune dans son ensemble est classée depuis 2013 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, la commune «souffre plus
que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée»[22] et «connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité»[22], ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de policiers supplémentaires.
Économie
Elle possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Savoie.
L'activité industrielle principale est le décolletage qui est très répandu au niveau local.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Les ruines du Château de Mussel (attesté 1310), possession des Fournier, seigneurs de Marcossey, détruit en 1589 par les Bernois et les Genevois.
Une peinture représentant Saint-Thomas d'Aquin et classée à l'inventaire des monuments historiques est conservée dans l'église paroissiale.
Personnalités liées à la commune
Guillaume de Marcossey († 1377), natif, évêque de Gap puis de Genève au XIVesiècle[24].
Les parents de Marius Jolivet (1906-1964), prêtre, résistant, Juste parmi les nations.
Jean-Jacques Gallay, ingénieur français du Commissariat à l'énergie atomique, né à Scionzier le et mort à 35 ans d'une leucémie causée par la radioactivité. Le collège porte son nom.
Parti de sinople et de gueules à une roue dentée d'argent brochant sur la partition.
Voir aussi
Bibliographie
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes: Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619p. (ISBN2-7171-0159-4), p.299-301 «Scionzier».
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie): 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[12],[13].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Lexique Français: Francoprovençal du nom des communes de Savoie: Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p.15
Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
.
Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, , p.98.
Paul Guichonnet (préf.Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354p. (ISBN978-2-7171-0235-2), p.163.
Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, , 152p. (lire en ligne), p.57-59.
Paul Guichonnet (préf.Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354p. (ISBN978-2-7171-0235-2), p.167.
Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie: Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, , 399p. (lire en ligne), p.18.
«Scionzier: Stéphane Pépin installé dans le fauteuil de maire», Le Dauphiné Libéré, (lire en ligne).
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