Thyez est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine de Cluses, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[7] et 90 953 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cluses dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (37,3% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (25,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (32,4%), zones urbanisées (28,6%), forêts (28%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,7%), prairies (2,2%)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Anciennement THY ou TYES (vraisemblablement d’étymologie celtique), autrefois «habitation», «sur les eaux» ou «au milieu des eaux».
Thyez était une petite agglomération gallo-romaine secondaire[14], dans la moitié du Iersiècleav. J.-C. jusqu’à la fin du IVesiècle, du type village-rue, le long de la voie romaine menant au col du Grand-Saint-Bernard, plusieurs indices laissent penser que cette voie stimulait l’activité du village. L’agglomération est plusieurs fois envahie par des crues importantes de l’Arve à cette période[15]. Deux inscriptions ont été découvertes à proximité de l'église au XIXesiècle, des dédicaces aux dieux Mars et Mercure, de même que des sépultures[16].
La paroisse possède une église datant vraisemblablement du XIIesiècle-XIIIesiècle[17], construite sur l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien.
La paroisse était une possession des Bénédictins de Contamine-sur-Arve[18].
Héraldique
Les armes de Thyez se blasonnent ainsi:
Palé d'argent et d'azur à la bande brochant de gueules chargée de trois coquilles d'or,accompagnée en chef d'une tour, sénestrée d'un pan de mur crénelé et ouvert d'un portique sous lequel était une étoile, le tout d'or.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Haute-Savoie.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 1977
mars 2008
Gérard Maure
UDF
mars 2008
juillet 2020
Gilbert Catala
DVD-UDI
Consultant Président de la CC Cluses-Arve et Montagnes (2017 → 2020 )
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 6 330 habitants[Note 4], en augmentation de 8,52% par rapport à 2013 (Haute-Savoie: +7,33%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
453
415
420
630
840
829
831
806
796
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
805
788
784
803
778
768
721
732
666
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
568
609
584
538
507
665
950
1 281
1 935
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
2019
-
3 117
4 109
4 873
5 353
5 421
5 762
6 198
6 330
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La mairie se trouve dans l'ancien château de la crête.
Château de La Place (1420 attesté)
Châtel (indice)
Maison forte de Riddes (attesté)
Le château de Thyez ou Thiez, dit aussi de Viuz ou de Salaz, appartenant aux évêques de Genève se trouve à Viuz-en-Sallaz[24],[25].
Église Saint-Théodule (XIIesiècle-XIIIesiècle).
Le mont Orchez, sommet boisé par un magnifique panorama.
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Thyez bénéficie du label «ville fleurie» avec «deux fleurs» attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[26].
Personnalités liées à la commune
Maurice Manificat, fondeur français, médaillé aux Jeux olympiques de 2014 et aux Jeux olympiques 2018 à Pyeongchang.
Voir aussi
Bibliographie
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes: Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619p. (ISBN2-7171-0159-4), p.75-76 «Thyez».
Le -az final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe[1],[2],[3].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
Henri Dénarié, «Berlioz ne rime pas avec myxomatose», La Voix des Allobroges, (lire en ligne) (Article publié dans le numéro 13 de La Voix des Allobroges, été 2007)
Jean-Baptiste Serron avec Marc Bron, «Comment bien prononcer les noms de nos communes?», L'Essor savoyard, (lire en ligne).
Lexique Français: Francoprovençal du nom des communes de Savoie: Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p.15
Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
.
Pierre Broise, «Antiquités gallo-romaine en Faucigny», Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Genève, noXVIII, , p.229.
Emmanuel Ferber, «Le "village-rue" de Thyez durant l’Antiquité», Inrap, Rapport d’activités 2007, p.30.
Maxence Segard, Les Alpes occidentales romaines: développement urbain et exploitation des ressources des régions de montagne (Gaule narbonnaise, Italie, provinces alpines), Aix-en-Provence, Errance, , 287p. (ISBN978-2-87772-387-9), p.65.
Mentionnée en 1083 dans la dotation et la charge au prieuré de Comtamine-sur-Arve.
Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes: Le Faucigny, Éditions Horvath, , 619p. (ISBN978-2-7171-0159-1), p.260.
«Thiez», sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois: Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542p. (lire en ligne), p.532.
Lucien Guy, «Les anciens châteaux du Faucigny - Château de Thyez (section)», Mémoires & documents, vol.47, , p.192-193 (lire en ligne).
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