Sauvillers-Mongival est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Sauvillers-Mongival est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (76%), forêts (18,4%), zones agricoles hétérogènes (5,6%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Mongival était jadis un hameau. Son nom vient du lieu ruiné par les Espagnols durant le siège de Corbie en 1636. En 1178, la cité portait le nom de Serpentwiler[réf.nécessaire].
Histoire
Le village est devenu une cité à partir du XIIesiècle[réf.nécessaire]. La seigneurie fut achetée en 1393 par le sire de Raineval et suivit alors le sort de la châtellenie[réf.nécessaire].
Première Guerre mondiale
Le village se trouve à l'arrière, lors de la bataille de la Somme de 1916[8],[9],
et dans la zone des combats de l'offensive du printemps 1918 puis de la bataille d'Amiens[10],[11],[12].
À la fin de la Première Guerre mondiale, le village est considéré comme détruit[13],[14],[15],[16],[17], seules trois maisons demeurèrent debout.
En , le village a été libéré par les forces françaises du 87erégiment d'infanterie. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [18].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton d'Ailly-sur-Noye[19], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [20], et qui succèdait, conformément aux dispositions de la loi Chevènement, au district du Val de Noye, créé en 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d'Avre, Luce et Moreuil[21], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la «des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye», le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[22],[23]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[24] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [25] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [26], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 177 habitants[Note 3], en diminution de 1,12% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
343
338
225
322
322
281
303
309
316
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
321
309
297
289
278
263
234
235
250
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
249
234
226
71
178
169
163
172
176
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
154
164
133
148
164
179
191
189
186
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
176
177
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Les enfants de la commune sont scolarisés depuis 2018 au sein d'un regroupement pédagogique concentré (RPC) bipolaire, qui accueille les enfants de Mailly-Raineval, Sauvillers-Mongival, Aubvillers, Thory, Louvrechy et Rouvrel dans deux sites, à Louvrechy pour la moitié des élèves, soit une soixantaine de la petite section de maternelle au CP, les autres étant scolarisés à Rouvrel.
La construction des nouveaux locaux a lieu en 2017-2018 et l'ancienne école, qui ne comptait qu'une classe, est transformée pour servir de cantine et de cuisine[35],[36],[37]. Ce RPC a succédé à un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) afin de prendre en compte la croissance des effectifs.
Manifestations culturelles et festives
La fête communale a lieu le second dimanche de juin[réf.nécessaire].
Économie
Sauvillers-Mongival est un village rural à vocation essentiellement agricole. Le bois, les céréales, la betterave, le fourrage ainsi que la chasse ont fait naguère vivre les Sauvillois. Une coopérative agricole existe toujours. En 1938, on dénombrait onze fermes et deux cafés[réf.nécessaire].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin, dont la statue en bois créée en 1752 se trouve à l'intérieur de l'édifice religieux, datait du XIXesiècle[38]. Elle fut démolie pendant la Première Guerre mondiale et reconstruite en 1918. Elle contient une statue d'un saint évêque en bois peint de 1752[39]
En , le village a été libéré par les forces françaises du 87erégiment d'infanterie. Depuis 1959, une plaque commémorative a été apposée sur un des murs du clocher afin de rappeler le sacrifice des soldats du 87erégiment d'infanterie qui ont libéré le village à la fin de la Première Guerre mondiale.
D'autres monuments ont été édifiés en souvenir de ceux qui sont tombés au cours de la Première Guerre mondiale. C'est ainsi que le monument aux morts, édifié à la suite de la décision du conseil municipal du par le sculpteur Marius Giot[40], comporte les noms de quatorze militaires sauvillois et d'une victime civile Il est orné d'une statue allégorique d'un mitrailleur, également de Marius Giot[41].
Entre Sauvillers-Mongival et Mailly-Raineval, une stèle a été édifiée en souvenir de trois militaires français morts pour la France. Il s'agit du sous-lieutenant Jean de Séganville, du sergent René Antoine et de Léon Hochet. Tous trois faisaient partie du 29ebataillon de chasseurs à pied.
Le cimetière civil abrite cinq sépultures dédiées à des soldats anglais abattus avec leur bombardier Lancaster le à proximité de Sauvillers-Mongival[42].
Personnalités liées à la commune
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Carte spéciale des régions dévastées: 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Carlos Da Silva, «Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand: Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Gilles Peltiez candidatà un nouveau mandat de maire à Sauvillers-Mongival», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Gilles Peltiez a annoncé qu’il se représentait aux élections du printemps prochain. «Après deux mandats de maire, je me représente à nouveau, avec une partie de l’équipe actuelle et des nouveaux qui nous rejoignent. Le moment n’est pas venu de faire campagne, ni de faire des promesses, nous verrons cela en temps voulu».
Réélu pour le mandat 2014-2020 : «Liste des maires de la Somme»[xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
«Louvrechy (80) Ici, on vote contre la création d’une classe: Face au nombre d’enfants toujours en hausse dans le regroupement pédagogique, la commune a été choisie pour créer une classe en plus. Mais six conseillers ont voté contre», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Thierry Griois, «Le regroupement scolaire lancé: Le premier coup de pioche a été donné lundi à Louvrechy, qui accueillera maternelles et CP. À Rouvrel, où étudieront les écoliers du CE1 au CM2, ce sera le mois prochain», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Que deviendra l’ancienne école du village?», Le Bonhomme picard, édition de Montdidier Roye, no3533, , p.16«A également été rappelé le regroupement scolaire avec Louvrechy et Rouvrel qui a beaucoup occupé le conseil municipal à la veille de la rentrée. Il va maintenant falloir réfléchir au devenir du bâtiment de l’ancienne école, maintenant vide».
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