Aubvillers est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Aubvillers
L'église Saint-Jacques-le-Majeur.
Administration
Pays
France
Région
Hauts-de-France
Département
Somme
Arrondissement
Montdidier
Intercommunalité
CC Avre Luce Noye
Maire Mandat
Sergine Ménard 2020-2026
Code postal
80110
Code commune
80037
Démographie
Gentilé
Aubvillerois
Population municipale
153 hab. (2019 )
Densité
31 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 42′ 51″ nord, 2° 28′ 59″ est
Altitude
Min. 49 m Max. 118 m
Superficie
4,88 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Amiens (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton d'Ailly-sur-Noye
Législatives
4ecirconscription de laSomme
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Aubvillers
Géolocalisation sur la carte: France
Aubvillers
Géolocalisation sur la carte: Somme
Aubvillers
Géolocalisation sur la carte: Hauts-de-France
Aubvillers
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Géographie
Description
Au sud-est d'Amiens et au nord-ouest de Noyon, le village se trouve à une dizaine de kilomètres, par la route, au nord-ouest de Montdidier.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Aubvillers
Braches
Sauvillers-Mongival
Braches et Hargicourt
Ainval-Septoutre/Ainval
Grivesnes
Malpart
Urbanisme
Typologie
Aubvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (91,1%), zones agricoles hétérogènes (5,8%), forêts (3,1%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Altum villare dès 1106[8], Aubvillers en 1146[9], Auheviller en 1185[10].
La forme de l'année 1106 est intéressante et permet d'affirmer que ce toponyme désignait, à l'origine un vieux domaine gallo-romain d'un certain Albo[10]. Par vieux, il faut pencher pour un domaine plus ancien que d'autres proches, simplement plus récents.
Des photographies aériennes de Roger Agache ont mis en évidence la présence de substructions paraissant anciennes[11].
Le duc de Bourgogne Charles le Téméraire campe à Aubvillers en 1472 après avoir mené l'infructueux siège de Beauvais[12].
Première Guerre mondiale
À la fin de la guerre, le village est considéré comme détruit[13],[14],[15],[16],[17].
La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [18].
Articles détaillés: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton d'Ailly-sur-Noye[19], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [20], et qui succédait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, au District du Val de Noye, créé en 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[21], la préfète dévoile en octobre 2015 son projet qui prévoit la «des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye», le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[22],[23]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[24] et de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[25] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2016[26], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2019, la commune comptait 153 habitants[Note 3], en augmentation de 7,75% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
320
297
315
276
332
334
361
367
364
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
362
330
333
305
275
261
250
238
227
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
233
224
204
123
145
123
123
96
100
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
115
114
101
102
95
96
109
113
131
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
140
153
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Les enfants de la commune sont scolarisés depuis 2018 au sein d'un regroupement pédagogique concentré (RPC) bipolaire, qui accueille les enfants de Mailly-Raineval, Sauvillers-Mongival, Aubvillers, Thory, Louvrechy et Rouvrel dans deux sites, à Louvrechy pour la moitié des élèves, soit une soixantaine de la petite section de maternelle au CP, les autres étant scolarisés à Rouvrel.
La construction des nouveaux locaux a lieu en 2017-2018 et l'ancienne école, qui ne comptait qu'une classe, est transformée pour servir de cantine et de cuisine[33],[34],[35]. Ce RPC a succédé à un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) afin de prendre en compte la croissance des effectifs.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Puits communal et abri scolaire.
Église Saint-Jacques-le-Majeur[36], reconstruite après les destructions de la Première Guerre mondiale[37],[38], et comprenant des vitraux de saint Jacques, saint Michel et du Sacré-Cœur, réalisées en 1926 par le maître-verrier limougeaud Chigot[39].
Elle contient notamment un petit christ en bois peint du XVIIIesiècle[40].
Chapelle de la Vierge. Édifiée en 1927 pour reconnaissance et protection contre la maladie[41]. Elle renferme un beau vitrail représentant saint Henri, patron du donateur, Henri Caumon[12].
Oratoire à la Vierge. Il a remplacé un calvaire à la suite de travaux routiers[41].
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Dans le cartulaire de Lihons destiné à l'abbé Gautier.
Dans un document destiné à Thierry, évêque d'Amiens.
Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 976 - (ISBN2600001336).
Section photographique de l'armée, «Photo: Aubvillers. Ruines», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Aubvillers. Ruines», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Aubvillers. Ruines», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Carlos Da Silva, «Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand: Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
Réélu pour le mandat 2014-2020: «Liste des maires de la Somme»[PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
«Louvrechy (80) Ici, on vote contre la création d’une classe: Face au nombre d’enfants toujours en hausse dans le regroupement pédagogique, la commune a été choisie pour créer une classe en plus. Mais six conseillers ont voté contre», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Thierry Griois, «Le regroupement scolaire lancé: Le premier coup de pioche a été donné lundi à Louvrechy, qui accueillera maternelles et CP. À Rouvrel, où étudieront les écoliers du CE1 au CM2, ce sera le mois prochain», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Que deviendra l’ancienne école du village?», Le Bonhomme picard, édition de Montdidier Roye, no3533, , p.16«A également été rappelé le regroupement scolaire avec Louvrechy et Rouvrel qui a beaucoup occupé le conseil municipal à la veille de la rentrée. Il va maintenant falloir réfléchir au devenir du bâtiment de l’ancienne école, maintenant vide».
Section photographique de l'armée, «Photo: Aubvillers. L'église», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Aubvillers. L'église», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.211 (ASINB000WR15W8).
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