Sauveterre est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie. Elle fait partie du Grand Avignon.
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhône, le bras de Villeneuve et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 («le Rhône aval») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sauveterre est une commune rurale qui compte 2 061 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Pujaut et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Sauveterrois ou Sauveterroises.
Géographie
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Four, hameau situé au Sud, entre Pujaut (à l'Ouest) et le Rhône (à l'Est).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 14,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 17,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 5,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 2,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Pujaut», sur la commune de Pujaut, mise en service en 1991[6] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,4°C et la hauteur de précipitations de 668,5 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Nîmes-Courbessac», sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 41 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8°C pour la période 1971-2000[10], à 15,1°C pour 1981-2010[11], puis à 15,6°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: «le Rhône aval»[14], d'une superficie de 12 579ha0[15].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[16]:
«le Vieux Rhône des Arméniers» (140ha), couvrant 3 communes dont 1 dans le Gard et 2 dans le Vaucluse[17] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[16]:
«le Rhône» (3 202ha), couvrant 27 communes dont 2 dans l'Ardèche, 1 dans les Bouches-du-Rhône, 12 dans le Gard et 12 dans le Vaucluse[18];
«le Rhône et ses canaux» (3 879ha), couvrant 15 communes du département[19].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Sauveterre.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Panorama sur Sauveterre avec vue sur le Mont Ventoux.Le hameau de Four avec l'église Notre-Dame de Four
Typologie
Sauveterre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[20],[I 1],[21].
Elle appartient à l'unité urbaine de Pujaut, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 6 172 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (25,3%), eaux continentales[Note 9] (15,2%), forêts (13,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12%), terres arables (10,7%), cultures permanentes (9,7%), zones urbanisées (8%), prairies (3,3%), mines, décharges et chantiers (2,4%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sauveterre est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant 90 communes du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[25]. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[26],[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1991, 1993, 1994, 2002, 2003, 2004 et 2011[28],[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sauveterre.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 821 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 817 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[31].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe A[Note 10]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[34].
Histoire
Protohistoire: Âge du fer
23 sépultures de chefs celtes de la tribu des arécomiques ont été retrouvées disséminées dans la région occidentale du bas Rhône. Toutes ont pu être datées de cette période troublée, et leur dispersion nous renseigne sur la violence et l'étendue des combats.
La plupart étaient situées sur les trajets conduisant à Uzès telles les sépultures de Sauveterre et de Rochefort du Gard sur la route reliant le port antique de Roquemaure à Uzès par l'oppidum antique de Remoulins.
Antiquité
Vers Four, décharge de potiers. Amphores Gauloises, tuiles, briques, chéneaux et déchets de cuisson et cendre permettant de conclure à la présence d'un atelier de potiers.
Toujours à Four, le mur sud d'une maison réutilise une construction en grand appareil qui pourrait être un morceau d'aqueduc romain en arches.
Au Change, dépôt appartenant certainement à une tombe (lance en fer à douille et à larges ailerons, patère et bol en céramique campanienne, débris d'amphores. Iersiècleav. J.-C.).
Daté du Vesiècle une tombe romaine, entre Roquemaure et Sauveterre.
Moyen Âge
L’évêque d’Avignon cède en 1120 l’église paroissiale Saint-Marie-de-Fours à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, puis en 1195 l’église Saint-Jean. L’abbaye perçoit leurs revenus[35].
XIXesiècle
La commune de Sauveterre est créée par la loi du , par soustraction d'une partie de la commune de Roquemaure
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].
En 2019, la commune comptait 2 061 habitants[Note 11], en augmentation de 11,41% par rapport à 2013 (Gard: +2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
877
888
906
932
849
838
798
753
767
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
701
727
795
765
690
703
703
725
747
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
747
762
913
911
1 159
1 378
1 696
1 793
1 743
Évolution de la population [modifier], suite (3)
2016
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 028
2 061
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 808 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 2 040 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 310 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 56% des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (43,9% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 262 personnes, parmi lesquelles on compte 78% d'actifs (68,2% ayant un emploi et 9,8% de chômeurs) et 22% d'inactifs[Note 14],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 256 emplois en 2018, contre 234 en 2013 et 281 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 870, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,4% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,5%[I 13].
Sur ces 870 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 142 travaillent dans la commune, soit 16% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 88,7% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9% les transports en commun, 4,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
157 établissements[Note 15] sont implantés à Sauveterre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
157
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
14
8,9%
(7,9%)
Construction
19
12,1%
(15,5%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
40
25,5%
(30%)
Information et communication
5
3,2%
(2,2%)
Activités immobilières
5
3,2%
(4,1%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
39
24,8%
(14,9%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
27
17,2%
(13,5%)
Autres activités de services
8
5,1%
(8,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,5 % du nombre total d'établissements de la commune (40 sur les 157 entreprises implantées à Sauveterre), contre 30% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44]:
Lca Transport, transports routiers de fret de proximité (176 k€)
EURL Sellactif, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits pharmaceutiques (167 k€)
EGCM, travaux d'installation électrique dans tous locaux (155 k€)
Bricodom, nettoyage courant des bâtiments (7 k€)
Envelop Color, autre imprimerie (labeur) (3 k€)
Industrie
Le barrage-usine, vu de Châteauneuf.
L'usine hydroélectrique de Sauveterre est installée sur le territoire de la commune.
Elle est couplée à un barrage sur un bras mort du Rhône séparant Sauveterre de Châteauneuf-du-Pape.
Cet équipement est géré par la CNR.
Agriculture
La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 28 en 2000 puis à 23 en 2010[47] et enfin à 14 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 75% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61% de ses exploitations[48],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 495ha en 1988 à 351ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 25ha[47].
Mandarine de Sauveterre
Mandarine de Sauveterre
La mandarine de Sauveterre est élaborée uniquement lors des premières montées de sève, juste avant d'entrer dans une nouvelle lune. La noblesse des produits utilisés associée à la justesse exceptionnelle des mélanges, ont fait sa réputation depuis des décennies. Naturellement rafraichissante, elle peut être consommée allongée de glace tout au long de l'année.
Huile d'olive de Provence AOC
Huile d'olive de Provence AOC.
L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le , réunie à Arles. La signature du décret parut au Journal officiel le [49]
Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[49],[50].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Montsauve (XVIIesiècle).
Château de Varenne (1778).
Église Saint-Jean-Baptiste de Sauveterre du XIXesiècle, restaurée: escalier extérieur monumental, intérieur: Vierge et Christ peint par Richard Guintrand.
Chapelle Notre-Dame de Fours, du début du XIIIesiècle, restaurée.
Vestiges de l'abbaye Notre-Dame de Four. Une église Notre-Dame de Four est citée dans un acte de donation de l'évêque d'Avignon au chapitre de la cathédrale Notre-Dame-des-Doms, en 916. L'église est acquise au début du XIIesiècle par l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. L'abbaye Saint-André a donné l'église à Mabile d'Albaron sous la condition de construire un monastère de religieuses dont elle devait être la prieure, sous la dépendance de l'abbé de Saint-André et de l'évêque d'Avignon. Le monastère a été fondé le , jour d'une éclipse solaire. La fondation est confirmée par le pape Innocent VI, en 1246. Les religieuses ont quitté le monastère en 1363 pour se réfugier à Avignon par crainte des bandes de routiers. Le monastère des Fours est ensuite devenu la propriété des Chartreux de Villeneuve[51],[52],[53].
Personnalités liées à la commune
Le mime Séverin, né Séverin Cafferra, mort à Sauveterre où il s'était retiré (1867-1930).
Roger Martin du Gard (1881-1958), écrivain.
Joseph Ranquet, maire de Sauveterre où il est né (1868-1954), conseiller général et député du Gard de 1938 à 1940.
Auguste de Cambis d'Orsan, député de Vaucluse, décédé à Sauveterre en 1860.
Lucien-Victor Guirand de Scevola (1871-1950). Peintre célèbre en son temps, la famille de sa femme puis sa femme, la comédienne Marie-Thérèse Piérat, furent propriétaires du château.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[33].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, «Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du XeauXIIIesiècle», in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN1254-9371), (ISBN2-906162-54-X), p.230.
«La rue Mabille-d'Albaron au hameau de Four inaugurée: Une plaque commémorative au nom de l'ancien maire Léopold Agret a été dévoilée.», La Provence, (lire en ligne).
«Sauveterre Ensemble s'invite au sein du conseil municipal», Midi Libre, (lire en ligne) «Evelyne Amblard, 55 ans, sauveterroise depuis des générations et dont le père René a été maire de la commune de mars 1965 à mars 1971».
«Maxime Tardieu démissionnait de son poste de maire qu'il tenait depuis plus de 20 ans et était remplacé par Jean-Claude Mathon.»
Abbé F. Fuzet, «Études d'archéologie et d'histoire de Villeneuvelez-Avignon. L'église et le monastère de Sainte-Marie-de-Fours», dans Revue de l'art chrétien, 1884, p.175, 1885, p.50, 202.
A. Sagnier, «L'abbaye Notre-Dame de Four», dans Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1895, p.126-133(lire en ligne)
Sylvain Gagnière, Jacky Granier, «Le site de Fours à Sauveterre (Gard) et sa fabrique d'amphores», dans Revue archéologique de Narbonnaise, 1982, tome 15, p.373-379(lire en ligne)
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