Saulzet est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saulzet | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Allier |
Arrondissement | Vichy |
Intercommunalité | Communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne |
Maire Mandat |
Jean-François Humbert 2020-2026 |
Code postal | 03800 |
Code commune | 03268 |
Démographie | |
Gentilé | Saulzetois, Saulzetoises [1] |
Population municipale |
386 hab. (2019 ![]() |
Densité | 42 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 08′ 09″ nord, 3° 13′ 12″ est |
Altitude | Min. 295 m Max. 423 m |
Superficie | 9,21 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vichy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gannat |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Commune située en Limagne bourbonnaise entre Gannat et Saint-Pourçain-sur-Sioule, au sud du département de l'Allier[2], elle est située sur l'axe départemental 2009 reliant Moulins à Clermont-Ferrand.
Six communes sont limitrophes de Saulzet[3] :
Jenzat | Le Mayet-d'École | |
Mazerier | ![]() |
Escurolles |
Gannat | Monteignet-sur-l'Andelot |
Située sur la RD 2009 (ancienne RN 9), la commune de Saulzet, comme les autres communes traversées par la RD 2009, est considérée comme zone dangereuse sur 200 mètres de chaque côté de la route à cause du passage de 1 900 camions par jour, dont des convois exceptionnels qui peuvent contenir des matières dangereuses. Aux abords de la RD, le bruit peut monter à 70 décibels, alors que le seuil de tolérance est situé à 50 dB. Les inconvénients liés au bruit de la RD 2009 concernent uniquement les riverains de l'ancienne nationale.[réf. nécessaire]
Le territoire communal est également desservi par les routes départementales 27 (en direction d'Escurolles), 42 (vers Jenzat et Chantelle), 117 (vers Monteignet-sur-l'Andelot) et 327 (vers Gannat)[3].
Saulzet est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vichy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,5 %), zones urbanisées (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), prairies (0,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
1939-1945 : la ville de Saulzet a vu une colonne de la Wehrmacht stationner à l'ombre des vergers en juin 1940. Celle-ci se déplaçait vers Riom. Pendant le mois de juin 1940, une section blindée allemande a fait escale à Saulzet en route vers Riom.
En 1945, un certain nombre de prisonniers allemands ont été stationnés dans des baraquements situés au sud de Saulzet, entre le village et Gannat. Ils ont été employés à assécher les marais entre Escurolles et Saulzet. La plupart d'entre eux étaient rentrés chez eux dès 1947, sauf un qui n'est reparti qu'en 1949 car son village était en zone soviétique.
Quand ils avaient bien travaillé, les prisonniers avaient le droit d'aller dans les fermes du coin le dimanche pour demander un peu de nourriture afin d'améliorer le quotidien. À en croire la présence de noms d'origine germanique dans le cimetière de Saulzet certains n'ont pas trouvé que des œufs dans les fermes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1802 | 1824 | Joseph René de Longueil[10] | ||
1824 | 1830 | G. de Calignon[10] | ||
1830 | 1846 | ... Brun[10] | ||
1846 | 1848 | ... de la Boulaye[10] | ||
1848 | 1855 | ... Jobert[10] | ||
1855 | 1870 | Claude Gilbert de Gaulmyn[10] | ||
1870 | 1874 | Elysée Joseph Gervy[10] | ||
1874 | 1881 | Claude Gilbert de Gaulmyn[10] | ||
1881 | 1884 | François-Guillaume Matthet[10] | ||
1884 | 1893 | Jean Méchin[10] | ||
1893 | après 1902 | Jean Brun[10] | ||
1947 | ? | Henri Sarron | SFIO | Exploitant agricole |
mars 2001 | mars 2008 | Daniel Tagornet | ||
mars 2008 | En cours (au 8 juillet 2020) |
Jean-François Humbert[11] | Retraité Réélu en 2014 et en 2020 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 386 habitants[Note 3], en augmentation de 2,12 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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629 | 666 | 814 | 851 | 911 | 912 | 892 | 862 | 865 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
883 | 829 | 766 | 759 | 756 | 690 | 656 | 647 | 640 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
596 | 571 | 546 | 468 | 457 | 441 | 417 | 354 | 313 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
337 | 354 | 316 | 312 | 340 | 330 | 335 | 336 | 378 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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385 | 386 | - | - | - | - | - | - | - |
Saulzet dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école maternelle publique[16]. Saulzet appartient à un regroupement pédagogique intercommunal. Les élèves en primaire doivent suivre leur scolarité sur plusieurs communes. En 2012 par exemple, les petites sections de maternelles sont à Escurolles puis à Saulzet, puis le CP/CE1 à Saint-Pont, puis le CM1 au Mayet-d'École et le CM2 à Espinasse-Vozelle. Les élèves prennent le bus et sont obligés de rester à la cantine si les parents n'ont pas de moyen de transport pour les récupérer à midi.[réf. nécessaire]
Les collégiens poursuivent leur scolarité, hors dérogations, à Gannat[17], et les lycéens à Saint-Pourçain-sur-Sioule (lycée Blaise-de-Vigenère) ou à Cusset (lycée Albert-Londres)[18].
Un vide grenier/brocante a lieu tous les seconds dimanches de septembre autour de la salle des fêtes de la mairie.
Saulzet possède un seul édifice inscrit aux monuments historiques. Le château de Beauverger, du XVe siècle, est inscrit en 1929[19].
Autre monument, non protégé : l'église Saint-Julien. La nef et les bas-côtés sont du XIIe siècle ; le clocher-porche a été édifié au XIXe siècle. Vitraux de l'atelier d'Émile Thibaud.
Le château de Listenois, dont le nom venait du surnom porté par Louis Aycelin, sire de Montagut et de Saulzet en partie — surnom qui semble être une composition à partir de « Lis tenois », car Louis, par une grâce spéciale de Charles VI de 1412, relevait directement du roi et non plus du duc de Bourbon pour ses fiefs du Donjon et de Châteldon[20],[21], mais qui fleure bon aussi les légendes et les mythes héroïques, Pellinor de Listenois étant dans le cycle arthurien un roi gallois, père de Perceval, Lamorak, Agloval et Dornar — est généralement interprété comme une ancienne forteresse disparue, sise à Saulzet ; la terre et le château, en tout cas le nom, se sont transmis des Aycelin à la Maison de Vienne (-Roulans et Monbis : cf. l'article Jean de Vienne) et aux Bauffremont-Scey.
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Blason | Écartelé en sautoir : au 1er d'argent à quatre roseaux à massettes au naturel, au 2e de sinople à une tour d'or maçonnée de sable, au 3e de sinople à une gerbe de blé d'or, au 4e d'argent à un saule au naturel[22]. |
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Détails | Les roseaux rappellent l'ancien marais, la gerbe de blé pour la vocation agricole du village, le saule pour le nom de la commune et enfin la tour pour le château. Création Jean-François Binon, adoptée le . |