Le village de Saou est situé au pied d'un synclinal particulièrement régulier, parmi les plus hauts d'Europe[2].
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1]:
la Vèbre
le Nègre Ravin
le ravin de Célas
le ravin de Tourare
le ravin du Liotoir
le Roubion
le ruisseau de Sauzet
l'Eyzarette
Climat
Article connexe: Climat de la Drôme.
Urbanisme
Typologie
Saou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (70,6%), terres arables (12,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8%), prairies (3,7%), zones agricoles hétérogènes (3,4%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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l'Abbaye est une ferme attestée en 1891. Le lieu était dénommé La grange de la Beye en 1639 (parcellaire). Ancienne ferme de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou[9].
Logement
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Projets d'aménagement
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Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales D 70, D 136 et D 538[1].
Risques naturels et technologiques
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Toponymie
Attestations
900: villa Saone (Columbi, De reb. episc. Valent., 15)[10].
1442: Sol, Saol et Sao (choix de documents, 269)[10].
1509: mention de l'église paroissiale Notre-Dame: ecclesia parrochialis Beate Marie Saonis (visites épiscopales).
Selon le site officiel de la mairie, le nom de la commune peut également s'orthographier Saoû[13].
Étymologie
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Histoire
Préhistoire
L'occupation humaine remonte à environ 6 000 ans avec les premiers agriculteurs sédentaires[réf.nécessaire].
Au Bronze final, le site du Pas de Lestang (fouillé depuis 1983) a livré un ensemble de cabanes aux toits de chaume et aux murs de torchis sur des fondations de pierre. On y cultivait l'orge et élevait des chèvres, des moutons et des bovins. On chassait le sanglier dans la forêt de Saou voisine. On tissait la laine des moutons. Sur place, on fondait l'outillage de bronze et fabriquait des poteries dont certaines sont décorées de signes schématiques représentant des hommes et des animaux[14].
De 1050 à 750 avant notre ère, c'est pour la chasse que la forêt de Saou attire les premiers hommes venus des environs. Ils installent leur campement provisoire au passage de la Baume-Hannibal, près des Trois Becs[réf.nécessaire].
Protohistoire
L'oppidum gaulois de Cissac (ou Sissac, ou Six Sacs) a conservé ses murailles de pierres sèches[15].
Antiquité: les Gallo-romains
De riches villas gallo-romaines se sont établies au cœur des meilleures terres agricoles dans la plaine du Roubion et vers les collines du bassin de la Vèbre[réf.nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
Vers 600, Saou se construit autour d'un château, puis en 900, autour de l'abbaye de Saint-Thiers[16].
Au Moyen Âge, le bourg appartient aux comtes de Valentinois[16].
Le village se dessine peu à peu. Il se compose de trois quartiers: le château situé au pied et au sud du Roc et, plus bas, le Bourg de l'Oume et le Bourg des Églises qui s'étendent de part et d’autre de la Vèbre[réf.nécessaire].
Le village de Saou comprend trois parties distinctes[10]:
Le Château, village bâti au-dessous des ruines du château de Saou:
1332: castrum Saonis (Gall. christ., XVI, 104).
1442: castrum de Sol seu de Saone (choix de documents, 270).
Dans ce village, se trouve les ruines de la première église paroissiale: ecclesia Sancti Stephani Saonis (1449, pouillé hist.).
Le bourg de l'Oume (ou de Lorme, ou de l'Homme):
1620: burgum Ulmi Saonis (registres paroissiaux).
1650: bourg de Lomme (parcellaire).
1652: in Saone Burgi Hulmi (registres paroissiaux).
1658: bourg de l'Homme (archives de la Drôme, E 4079).
Le bourg des Églises:
1620: burgum Ecclesiarum (registres paroissiaux).
1639: bourg des Esglizes de Saou (parcellaire).
1652: faubourg des Esglises Saint-Tiers (registres paroissiaux).
L'abbaye de Saint-Thiers est dans le bourg des Églises:
900: ecclesia Sancti Tierti (Columbi, De reb. episc. Valent., 15).
1159: abbatia Saonensis (cartulaire de Die, 44).
1165: abbatia Seonis (cartulaire de Die, 20).
1415: abbatia Saonnis (rôle de décimes).
1442: abbatia Sancti Thirici de Saone, Sainthiers (choix de documents, 272).
1638: abbatia Sancti Tirtii Saonis (registres paroissiaux).
L'abbaye était un monastère de l'ordre de Saint-Augustin, existant dès le IXesiècle, supprimé en 1739 et duquel dépendaient les prieurés d'Auriple, de Chabrillan, de Celas, de Cléon-d'Andran, de Notre-Dame-du-Poyet, de Roynac, de Mirmande, de la Répara, etc.[10].
L'abbaye Saint-Thiers de Saou[17] était chef de congrégation de chanoines réguliers de saint-Augustin[18]; elle dépendait du pape et non de l'évêché. Son abbé jouissait du «privilège de la crosse et de la mitre».
Vers 1385, elle est détruite par Raymond de Turenne. Les religieux se cachent alors pendant sept années dans une grotte à Roche Colombe.
Elle est reconstruite. Abbaye puissante et dotée de revenus importants, elle connait son apogée à la veille des guerres de Religion, disposant alors de nombreux prieurés dans la région (Cléon d'Andran, Mirmande, Roynac).
Elle est à nouveau détruite lors des guerres de Religion pour être de nouveau restaurée.
Son déclin peut être daté de la nomination de Gabriel de Castagnac comme abbé. Ce dernier n'y résidant pas, la discipline se relâcha et les revenus diminuèrent. L'abbaye fut alors rattachée au séminaire de Valence[19] par lettres patentes de Louis XIV le 4 avril 1738[20].
Il en reste aujourd'hui une petite chapelle montrant des voûtes d'ogives et utilisée comme cabane à outils[21]. Elle est bordée par un canal de dérivation de la Vèbre et dans lequel on trempait les nourrissons pour les rendre forts et vigoureux .
Au point de vue féodal, Saou était une terre patrimoniale des comtes de Valentinois.
1329: les comtes accordent une charte de libertés aux habitants.
La terre passe aux dauphins et devient domaniale.
1543: elle est engagée aux Eurre.
1563: elle passe aux Blaïn de-Marcel-du-Poët.
1638: elle passe aux Perrachon.
Elle passe aux La Baume-Pluvinel.
1658: elle est vendue aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs de Saou.
Ces différentes aliénations ne concernaient pas la forêt de Saou (voir plus bas)[10].
Dans le protestantisme, Saou est connue pour avoir été le lieu où la bergère Isabeau Vincent commence à prophétiser en 1688[22]. La «bergère de Saou» déclenche le mouvement des «petits prophètes» où de jeunes gens et jeunes filles prophétisent. Ce mouvement se répand d'abord dans le Vivarais ardéchois, puis réapparaît, en 1700, dans les Cévennes, peu avant la guerre des camisards[23].
Avant la Révolution française, les droits seigneuriaux étaient jalousement protégés par leur propriétaires. C'est ainsi que le chevalier Bonnafau de Presque, seigneur de Saou[24] obtient du Conseil d'État un arrêt lui concédant la propriété de la forêt domaniale. Il s'empressa d'interdire la pratique de tous les droits d'usage traditionnels de la communauté villageoise: bûcherage (en féodalité, droit d'usage des bois pour le chauffage[25]), pâturage, défrichement.
Ne pouvant espérer gagner un procès, les paysans résistent passivement en continuant discrètement leurs prélèvements dans la forêt. Lorsque le 11 novembre 1773, un paysan est tué par un garde forestier, l'église villageoise sonne le tocsin, et tout le canton se soulève. Le siège est mis devant le château. La répression n'est que légère[26].
Avant 1790, Saou était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et de la sénéchaussée de Crest.
Elle formait trois paroisses du diocèse de Valence: Célas, Francillon et Saou. Celle de Saou en particulier avait son église sous le vocable de Notre-Dame. L'abbé de Saint-Thiers était collateur et décimateur[10].
1620: saltus sive foresta Saonis (registres paroissiaux).
1639: la forest de Saoû (parcellaire)
1652: foresta Saoni (registres paroissiaux).
1891: la Forêt de Saoû, forêt de la commune de Saou.
Cette forêt, limitée par les montagnes de Rochecourbe et de Rocherousse, a fait partie du domaine delphinal jusqu'en 1773, date à laquelle elle fut vendue aux Bonafau de Presque, qui la revendirent aux Falquet-Travail.
La Forêt de Saou fut utilisée pour son bois. De 1400 à 1500, les paysans s’installent pour exploiter cette richesse naturelle, allant déjà jusqu'à la surexploitation. La forêt servira plusieurs fois de refuge et de cachette (protestants, insurgés, maquisards).
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton du Puy-Saint-Martin. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Crest-Sud[10].
En 1845, la commune de Francillon en est distraite[10].
En 1852, le ministre Adolphe Crémieux, nouveau propriétaire de la forêt de Saou, fait construire un château aux murs roses baptisé «Villa Tibur». Incendié et laissé à l'abandon, le château est rasé en 1971[28].
En 1924, par amour du site, le député du Haut-Rhin Maurice Burrus devient propriétaire de toute la forêt après avoir racheté les parts communales de Saou et de Francillon. Il entreprend un important reboisement. Il fait construire un circuit touristique de 27 km (sur le flanc du synclinal) et l'Auberge des Dauphins (inspirée du Petit Trianon de Versailles). Inauguré en 1934, ce restaurant de luxe (qui obtint deux étoiles sur le Guide Michelin de l'époque) était composé de deux salles décorées de faux marbres et de grands lustres. Par la suite, il sera laissé à l'abandon[réf.nécessaire].
En 1944, pendant la Deuxième Guerre Mondiale, le bourg est très endommagé[16].
La forêt de Saou, qui a compté jusqu'à 130 saisonniers ou permanents, abrite désormais deux écogardes chargés, entre autres, de renseigner les randonneurs. Elle est la propriété du conseil départemental de la Drôme et elle est protégée par le classement site naturel classé depuis 1942[29].
La forêt de Saou.
Falaises dans la forêt de Saou.
Les trois Becs de la Forêt de Saou vus du Crestas au-dessus du village d'Espenel.
Les Trois Becs: le Signal (1559 m) et la Roche Courbe (1545 m) vus depuis le Veyou (1589 m).
Randonneurs au sommet du Veyou.
L'Auberge des Dauphins.
Plan de réhabilitation 2021
Le n°02 (juillet-sept. 2019) de La Drôme, la lettre d'information du département (cf. ladrome.fr) annonce 8,7 millions d'euros d'investissement pour les travaux de réhabilitation du site de la forêt de Saou afin de mieux accueillir les 130 000 visiteurs annuels. Le projet est architectural, scénographique et paysager.
L'auberge des Dauphins présentera trois niveaux:
Au rez-de-chaussée, le public sera accueilli dans l'ancien salon doré entièrement restauré et composé d'un espace de restauration, d'information, de rencontres avec les écogardes et d'un cabinet de curiosités.
Le premier étage proposera des salles d'expositions permanente et temporaire sur la découverte du massif de Saou, sa géologie, sa biodiversité, son histoire, et des ateliers pédagogiques.
Le toit-terrasse offrira une déambulation libre, des expositions temporaires, des événements culturels et un point de vue privilégié sur le massif de Saou.
À l'arrière du bâtiment, une extension contemporaine permettra aux visiteurs et aux personnes en situation de handicap d'accéder à tous les niveaux.
Ces travaux seront complétés par des aménagements respectueux de la forêt: engazonnement de l'aire d'accueil du Silo, mise en valeur de l'auberge des Dauphins et de l'ancienne villa Tibur avec son bassin rénové, création d'une voie douce permettant de desservir la forêt de Saou et la maison de site depuis le village, le Pertuis ou les Sables blancs.
Politique et administration
Tendance politique et résultats
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Administration municipale
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Liste des maires
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Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.: de la Révolution au Second Empire
1790
1871
?
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
Pour les élections législatives, la commune faisait partie du Canton de Crest-Sud avant mars 2015. Depuis, elle est dans la Troisième circonscription de la Drôme.
Politique environnementale
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Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2019, la commune comptait 567 habitants[Note 2], en augmentation de 8% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 600
1 475
1 464
1 497
1 570
1 637
1 552
1 163
1 103
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 011
1 007
945
943
972
868
834
867
870
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
761
768
821
714
616
633
621
506
416
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
419
431
354
364
378
409
491
503
520
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
571
567
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
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Enseignement
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Santé
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Manifestations culturelles et festivités
Le festival Saou chante Mozart a été créé en 1989 par l'ancien maire de Saou, Henry Fuoc, il est le seul festival en France consacré au compositeur autrichien. Henry Fuoc a quitté la direction du festival en 2012[35]
La fête du picodon, fromage drômois, destinée à le valoriser, a lieu chaque année durant le 3eweek-end (ou 4eweek-end) du mois de juillet[36].
Désir des Arts, a lieu chaque année au mois de décembre[réf.nécessaire].
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Médias
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Cultes
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Économie
Agriculture
En 1992: bois, céréales, ovins, caprins, bovins, pisciculture, apiculture (miel)[16].
Produits locaux: huile de noix, picodon (fromage)[16].
La bière artisanale Markus a été produite dans cette commune jusqu'à son déplacement à Cléon-d'Andran[37].
La Foire aux fruits d'hiver est organisée chaque année au mois de novembre. Elle est destinée à la présentation ainsi qu'à la vente de produits de saison et du terroir[réf.nécessaire].
Château de Lastic (MH) est une maison forte qui a été transformée en 1577. Il est malheureusement traversé aujourd'hui par la route qui conduit à la forêt de Saou[réf.nécessaire].
Château d'Eurre (style Renaissance)[16]: plan carré sur une cour intérieure flanquée de tours rondes. Il a été démoli en 1586 puis reconstruit au XVIIesiècle[réf.nécessaire].
Ferme des Crotes a été reconstruite sur une ancienne maison forte au XVesiècle remaniée au XVIIesiècle[réf.nécessaire].
Ruines de la tour de Célas sont situées sur une éminence[réf.nécessaire].
Temple protestant: situé route de Bourdeaux, construit en 1846[réf.nécessaire].
Patrimoine culturel
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Cinéma
Une partie du film L'Âge de raison, réalisé par Yann Samuell avec Sophie Marceau est réalisée à Saou.
En 1993, une partie du premier épisode de la série L'Instit avec Gérard Klein, intitulé Les chiens et les loups, où figure Benoît Magimel, est tournée à Saou.
Isabeau Vincent (attestée en 1688): cette bergère protestante (la bergère de Saou) fut la première du mouvement des «petits prophètes» qui se développa ensuite dans le Vivarais[38].
Adolphe Crémieux (1796-1880): garde des Sceaux de la Deuxième et de la Troisième République, propriétaire de la forêt de Saou (voir plus haut).
Héraldique, logotype et devise
Saou (Drôme) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
1981: Marie-Elisabeth Martin Laprade, Paroisses et communes de France, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 557 pages, 1981.
1996: Revue drômoise, Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, vol. 90, page 454, 1996.
1999: Jean Beyssac, Abbayes et prieurés de l'ancienne France: recueil historique des archevêchés, évêchés, abbayes et prieurés de France. Provinces ecclésiastiques de Vienne, Olms éd., 268 pages, 1999.
2004: Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jean-Noël Couriol (historien, doctorat de l'université de Grenoble), Histoire du département de la Drôme, la préhistoire, Crest, , pages 10-12.
Jean-Noël Couriol, La préhistoire: les peuples pré-romains, page 16.
Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN2-7399-5026-8), Saou.
Abbé NADAL, Histoire hagiologique ou vies des Saints et des Bienheureux du Diocèse de Valence, M. Aurel, (lire en ligne).
Jean Beyssac, Abbayes et prieurés de l'ancienne France: recueil historique des archevêchés, évêchés, abbayes et prieurés de France. Provinces ecclésiastiques de Vienne, Olms, (ISBN9783487109244, lire en ligne).
Joseph Cyprien Nadal, Histoire hagiologique, ou Vies des Saints et des Bienheureux du Diocèse de Valence, Aurel, (lire en ligne).
Justin Brun-Durand, Lettre sur l'histoire ecclésiastique du Dauphiné, A. Brun, (lire en ligne).
Revue drômoise, Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, (lire en ligne).
Henri Manen et Philippe Joutard, Abrégé de l’histoire de la bergère de Saou, près de Crest, imprimée en 1688 à Amsterdam, in Une foi enracinée: La Pervenche, Valence, 1972., Imprimeries réunies, , p.65-68.
«Isabeau Vincent», sur Musée virtuel du protestantisme (consulté le ).
Société d'Archéologie et de Statistique de la Drome Valence, Bulletin, (lire en ligne).
Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, (no)64, mars 1985, p.20.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), Forêt de Saou, page 149.
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