Roynac est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Roynac | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Nyons |
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération |
Maire Mandat |
Valérie Arnavon 2020-2026 |
Code postal | 26450 |
Code commune | 26287 |
Démographie | |
Gentilé | Roynacaines, Roynacains |
Population municipale |
485 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 38′ 37″ nord, 4° 56′ 26″ est |
Altitude | Min. 159 m Max. 497 m |
Superficie | 17,06 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Dieulefit |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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La commune de Roynac est située à 4 km à l'est de Marsanne, à 19 km au sud de Crest, à 22 km au sud-est de Loriol-sur-Drôme et à 22 km au nord-est de Montélimar.
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Marsanne | La Roche-sur-Grane | La Répara-Auriples | ![]() |
Marsanne | N | Puy-Saint-Martin | ||
O Roynac E | ||||
S | ||||
Marsanne | Cléon-d'Andran | Puy-Saint-Martin |
La sortie sud du tunnel de Tartaiguille (LGV Méditerranée) est située sur le territoire de la commune.
Roynac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,8 %), forêts (34,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
La consommation des gastéropodes fut constante dans la préhistoire chez les chasseurs-cueilleurs. Entre 1994 et 1997, lors des chantiers de fouilles précédant la construction de la ligne TGV en moyenne vallée du Rhône, leurs coquilles furent découvertes en si grande quantité qu'elles ont permis une importante avancée en malacologie[10].
Sur le site du Serre 1, à Roynac, dans la vallée de la Valdaine, furent trouvés en quantité des coquilles d'escargot de Bourgogne. Leur consommation s'est étendue du néolithique cardial, naissance de l'agriculture, au bronze final, constitution de l'habitat groupé[11].
Des fouilles (de mai à septembre 1996) se sont déroulées au lieu-dit le Serre 1 (sous la direction de Joël Vital). Elles ont permis la découverte, jusqu'à quatre mètres de profondeur, de neuf niveaux d'occupation humaine s'étageant du néolithique au Moyen Âge[12].
Trois surfaces archéologiques concernaient l'âge des métaux. La S 1 (Serre 1) relevait seule du Bronze ancien. Le site fut occupé de 2200 avant notre ère à -1800 avec un pic situé entre -2150 et -2000 (datation au C14).
Sur cette surface (près de 5 800 m2 décapés), ont été identifiés plusieurs centaines d'aménagement humains. Seuls 1 600 m2 ont été fouillés[13].
L'occupation humaine s'est caractérisée par le creusement de nombreuses fosses. Une cinquantaine ont été utilisées comme silos, ce qui a permis de retrouver dans le fond des céréales carbonisées. Une autre cinquantaine a servi à d'autres fonctions et pour un certain nombre d'entre elles de dépotoir à reliefs de repas puisqu'il y a été identifié des os de suidés et de bovidés. Trois fosses ont été aménagées en four de combustion[13].
Ces installations sont à mettre en relation avec l'identification d'éclats et de gouttes de bronze qui ont été exhumés sur place. L'habitat étaient en bois puisque 150 trous de calage de poteaux ont été comptabilisés. La fouille a mis au jour de nombreux récipients de céramique à fort volume pour le stockage personnel[14], ainsi que les vestiges de deux bâtiments comportant un grenier surélevé pour le stockage communautaire[15].
Contrairement à d'autres sites du Bronze, celui-ci ne semble pas avoir préféré une implantation sur un grand axe de communication. Il semble avoir privilégié la possibilité de se fournir en minerai métallifère dans les vallées du proche massif alpin[16].
La seigneurie[9] :
Autour du château se trouvait la rue de l'église, le four seigneurial et l'hôpital. À l'extérieur du village se trouvait une habitation isolée, lieu d'accueil des lépreux[réf. nécessaire].
XIVe siècle : Louis de Poitiers brûle le village, et à peine relevé de ces cendres, celui-ci subit l'invasion de Reymond de Beaufort[réf. nécessaire].
1561 : le château, déjà endommagé, est démantelé[réf. nécessaire].
Durant les guerres de Religion, les huguenots attaquent Roynac en 1569. De Gordes, armé de trois canons, prend Roynac, quatre ans plus tard en 1573.
Les catholiques récupérèrent cette région.
En 1577, il y eut une nouvelle attaque de protestants. La paix arriva en 1579[réf. nécessaire].
Le 17 octobre 1784, par ordonnance de monseigneur de Grave, évêque de Valence, le service paroissial de Roynac fut transféré à Puy-Saint-Martin, jusqu'à ce que la construction de l'église qu'il avait ordonnée soit commencée. Monsieur Servant, curé à l'époque, alla à Cléon d'Andran. Jusqu'à la commune civile en 1792, l'état civil fut enregistré à Puy-Saint-Martin. Les habitants de Roynac rechignèrent longtemps à donner de l'argent pour la construction de la nouvelle église. Roynac restera près de cinquante ans sans prêtre[réf. nécessaire].
En 1788, le village est en ruine et la commune est composée de trois hameaux : les Girards (huit habitants), les Bessons (trois habitants) et les Frangeas (cinq habitants). Le reste de la population est disséminé dans la campagne. La commune compte alors 92 familles, soit 450 personnes environ[17][réf. nécessaire].
Avant 1790, Roynac était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Après avoir formé pendant longtemps deux paroisses du diocèse de Valence, elle n'en formait plus qu'une, dont l'église était dédiée à saint Lambert et dont les dîmes appartenaient, par moitié, aux deux prieurs du lieu (voir Notre-Dame ou l'Ancien Prieuré, et Le Prieuré)[9] :
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[18] :
Ancien prieuré d'Augustins, dépendant de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou, dont l'église était, aux XVIe siècle et XVIIe siècle, celle d'une paroisse comprenant la moitié de la commune de Roynac et dont le titulaire avait la moitié des dîmes de ce lieu[18].
Il se trouvait dans le quartier du Fongeas[réf. nécessaire].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[19] :
Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, filiation de Cluny, et de la dépendance du prieuré de Saint-Marcel-lès-Sauzet, sous le vocable de Saint-Privat, et dont le titulaire avait la moitié des dîmes de la paroisse de-Roynac[19].
Il se trouvait au quartier du Prieuré, à proximité de la voie ferrée actuelle.
En 1790, la commune est comprise dans le canton du Puy-Saint-Martin. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Crest-Sud[9] :
1833 : une nouvelle église est construite[réf. nécessaire].
1851 : la commune compte 780 habitants. Il ne reste plus que dix habitants dans le vieux village ; son dernier habitant, Félicien Mouton Félicien, qui vivait seul au vieux village, y mourut en 1917[réf. nécessaire]
Début XIVe siècle : l'école de Roynac est construite en 1903 ; l'électricité est installée en 1927 ; l'adduction d'eau est achevée en 1936[réf. nécessaire].
En 1947, Roynac entre dans le canton de Marsanne[réf. nécessaire].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1791 | 1793 | Louis Emery | ||
1793 | 1795 | Jean François Coste | ||
1795 | 1800 | Gabriel Lafarge | ||
1800 | 1813 | Jean Mercier | ||
1813 | 1821 | Antoine-aimé Mercier | ||
1821 | 1830 | Paul Plan | ||
1821 | 1834 | Antoine-aimé Mercier | ||
1834 | 1840 | Louis Emery | ||
1840 | 1848 | Jean Baptiste Lafarge | ||
1848 | 1852 | Paul Plan | ||
1852 | 1856 | Jean Baptiste Lafarge | ||
1856 | 1860 | Jean Louis Morin | ||
1860 | 1863 | Jean Baptiste Barnier | ||
1863 | 1870 | Antoine Brunel | ||
1870 | 1871 | Pierre Berlhe | ||
1871 | 1876 | Louis Philippe Benistand | ||
1876 | 1881 | Louis Antoine Blache | ||
1881 | 1900 | Joseph Dorier | ||
1900 | 1904 | Eugène André | ||
1904 | 1908 | Louis Bastian | ||
1908 | 1919 | Louis Benistand | ||
1919 | 1945 | Georges Charpenne |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1945 | 1959 | Edouard Gronlier | ||
1959 | 1983 | Albert Navoly | ||
1983 | 2014 | André Gilles | DVD | Conseiller général du canton de Marsanne (2001-2015) |
2014 | En cours (au 23 janvier 2015) |
Valérie Arnavon[20] | DVD | cadre |
En 2019 , la commune de Roynac comptait 485 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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480 | 408 | 537 | 628 | 666 | 688 | 682 | 760 | 780 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
856 | 734 | 684 | 702 | 659 | 622 | 601 | 561 | 554 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
543 | 554 | 538 | 483 | 444 | 425 | 401 | 385 | 372 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
370 | 356 | 338 | 311 | 357 | 415 | 430 | 426 | 458 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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482 | 485 | - | - | - | - | - | - | - |
En 1992 : céréales, semences (luzerne, maïs, tournesol, ail), vignes, pâturages(ovins), porcins, volailles[2].
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Roynac possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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