Un gisement de tripoli, roche aussi connue sous les noms de randannite[2] et ceyssatite, a été exploité au XIXesiècle[3].
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1]:
l'Ancelle
Ravin de Romésine
Ravin de Terrondet
Ruisseau de Béal
Ruisseau de Clauzel
Ruisseau de Combe de la Rue
Ruisseau de Lorette
Ruisseau de Rouveyre
Ruisseau des Boines
Ruisseau des Brus
Climat
Article connexe: Climat de la Drôme.
Urbanisme
Typologie
Marsanne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: terres arables (58,4%), forêts (37,3%), zones agricoles hétérogènes (2,8%), zones urbanisées (1,5%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Envoyé par saint Irénée (deuxième évêque de Lyon entre 177 et 202) pour christianiser la vallée du Rhône, le prêtre Félix (accompagné des diacres Fortuna et Achilée), s'arrêta à Fons Juliana pour y bâtir une église. En 212, après le martyre de Félix, Fortunat et Achillée à Valence, les habitants placèrent la paroisse sous le patronage de Félix[réf.nécessaire].
Milieu du IVesiècle: le site du village de Marsanne est Fons Juliana. Ce nom est cité à l'occasion du séjour de l'empereur Julien[12].
Le village est fortifié au milieu du Vesiècle[réf.nécessaire]
Au point de vue féodal, Marsanne était une terre patrimoniale des comtes de Valentinois.
1374: elle est hommagée au pape
1419: elle devient domaniale.
1447: cédée aux Adhémar.
1582: rétrocédée aux Brunier.
1784: vendue aux Martin de la Porte, derniers seigneurs.
Détails
XIesiècle: le village de Marsanne se trouvait sur la route de Jérusalem, pour ceux qui s'y rendaient par les Alpes Cottiennes. Ainsi, quand Adhémar de Monteil, légat du Saint Siège lors de la première croisade (1096 à 1099), partit pour Jérusalem, de nombreux vassaux de la région se joignirent à lui, dont certains habitants de Marsanne. Au retour de cette expédition, la croix portative du légat ainsi que d'autres objets lui appartenant furent confiés aux consuls de Marsanne. Telle est l'origine des armoiries de Marsanne. Ces objets ont été fondus sous la Révolution pour en faire des canons[réf.nécessaire].
XIVesiècle: L'extinction de la branche aînée des Poitiers fait passer un moment la terre de Marsanne sous la domination des papes: le comte Aymar V le Gros se rend à la cour de Rome, prête foi et hommage comme vassal à Grégoire XI (pape de 1370 à 1378), son oncle par alliance, et reconnait tenir de lui le fief de Marsanne. Quelque temps après, le comte institue le pape comme son héritier mais cette disposition demeure sans effet, car Louis de Poitiers, neveu du testateur, lui succède avec l'agrément du pape, dont il se déclare vassal[réf.nécessaire].
: par un acte de transport, Marsanne rejoint les terres du dauphin[réf.nécessaire].
1419: mort de Louis, dernier comte de Valentinois. Le pape, usant des droits que lui assure le testament d'Aymar V, se présente à la mort de Louis pour récupérer son héritage et prend possession en son propre nom des terres et fiefs ayant appartenu aux Poitiers[réf.nécessaire].
: par traité, Giraud Adhémar, seigneur de Grignan, renonce à la terre de Crillon qui passe au pouvoir du pape, et reçoit en échange, notamment, le fief de Marsanne qu'il reconnait tenir du dauphin de France[réf.nécessaire].
1479: Marsanne passe (par mariage), des Adhémar aux Brunier, seigneurs d'Aps en Vivarais[réf.nécessaire].
Les guerres de Religion, un siècle plus tard, conduisent à un appauvrissement des conditions de vie de la population.
Les paysans commencent à s'assembler pour défendre leurs intérêts communs dès la fin de l'année 1577.
En 1578, certaines assemblées locales ont lieu à Marsanne.
Fin 1579, les paysans s'organise afin d'expulser les troupes de soudards de la vallée du Rhône, mais la répression royale écrase le mouvement l'année suivante[13].
Entre 1580 et 1582, de nouveaux troubles éclatent, fomentés par les «défenseurs de la cause commune». Les protestants s'emparent alors de Marsanne et de Montélimar. S'ils ne restent que quelques mois à Marsanne, ils s'installent un peu plus longtemps à Montélimar où ils détruisent les églises de Sainte-Croix et des Cordeliers ainsi que la plupart des archives.
En 1589, plus de mille hommes de troupe (cinq cents chevaliers et trois pièces d'artillerie) du parti protestant commandé par le duc de Lesdiguières mettent de nouveau le siège devant Marsanne pendant onze mois, mais sans succès, et ce, malgré cent soixante neuf coups de canon contre la muraille[14].
Le village est défendu par un certain Coursas qui commande la garnison au nom du roi et qui jouit d'un large soutien de la population[15].
Avant 1790, Marsanne était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence dont l'église était dédiée à saint Félix et dont les dîmes appartenaient aux prieurs de Saint-Martin et de Saint-Laurent-de-Meyras (voir ces noms) qui présentaient à la cure[10].
Saint-Laurent (de Meyras)
Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Augustin (dépendance de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou. Son titulaire avait une partie des dîmes de la paroisse de Marsanne[16].
XIVesiècle: prioratus Sancti Laurencii de Mayras (pouillé de Valence).
1555: le prioré de Meyras (inventaire de Saint-Apollinaire [Valence]).
1560: Sainct Laurent de Meyras les Marsanne (inventaire de Saint-Apollinaire [Valence]).
1891: Saint-Laurent, chapelle ruinée de la commune de Marsanne.
Saint-Martin
Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Augustin (dépendance de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou) auquel celui de Saint-Félix du même lieu était uni. Son titulaire avait une partie des dîmes de la paroisse dé Marsanne[17].
XIVesiècle: prioratus Sancti Martini de Marsana (pouillé de Valence).
1351: ecclesia Beati Martini de Marsana (Long, notaire à Grignan).
1891: Saint-Martin, hameau et ruines de la commune de Marsanne.
En 1790, Marsanne devient le chef-lieu d'un canton du district de Montélimar, comprenant les municipalités de Charols, Cléon-d'Andran, Eyzahut, Manas, Marsanne, le Pont-de-Barret, la Rochebaudin, Saint-Gervais, Salettes et les Tourrettes.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) a retranché de ce canton Eyzahut et Salettes et y a ajouté la Bâtie-Rolland, Bonlieu, Condillac, la Laupie, Lachamp, Saint-Marcel-de-Sauzet, Sauzet et Savasse[10].
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Administration municipale
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Liste des maires
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Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.: de la Révolution au Second Empire
1790
1843
?
1843
1848
Augustin Loubet
(père du président Émile Loubet)
1848
1852
?
1852
1860
Charles-Laurent-Joseph de Montluisant
1860
1871
Augustin Loubet
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
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Politique environnementale
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Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2019, la commune comptait 1 301 habitants[Note 3], en augmentation de 4,67% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 096
1 075
1 167
1 250
1 379
1 426
1 450
1 488
1 588
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 484
1 623
1 605
1 616
1 577
1 521
1 515
1 390
1 329
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 227
1 230
1 155
1 034
1 004
929
888
893
909
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
823
817
779
772
873
998
1 209
1 213
1 181
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 320
1 301
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
La commune dispose d'une agence postale[réf.nécessaire].
Enseignement
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Santé
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Manifestations culturelles et festivités
Fêtes communales: le 1er mai (fête du muguet) et le 17 juin[11].
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Emploi
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Ruines du donjon du château féodal du XIeauXIVesiècle. Le château fut probablement démantelé à l'époque de la révocation de l'Édit de Nantes.
Les remparts étaient percés de trois portes.
Dans l'enceinte du château, s'étendaient, le long des cours intérieures, de vastes bâtiments destinés aux machines de guerre, aux provisions, au logement des officiers et des hommes d'armes.
Au centre des bâtiments, assise sur le point le plus élevé et accolée au donjon, s'élevait une tour plus étroite que les autres et dont les lucarnes s'ouvraient aux quatre vents. C'était le beffroi d'où retentissait la cloche d'alarme.
L'église paroissiale Saint-Félix était située dans l'enceinte, au-dessous du donjon[réf.nécessaire].
Le beffroi surplombe la porte de Lachard, l'une des cinq portes de l'ancien village fortifié[réf.nécessaire].
Le pape Clément IX accorda en 1668 des indulgences pour les pèlerins. En 1855, Pie IX accorda les indulgences de la portioncule (c'est-à-dire une indulgence locale). L'évêque de Valence crée alors la confrérie de Notre-Dame-de-Fresneau dont le but est l'union des familles, la fidélité aux vertus et aux pratiques de la religion catholique, ainsi que la conservation temporelle et spirituelle des enfants[12].
La légende de ce sanctuaire nous en est parvenue[26]: au XIIesiècle, une jeune fille aveugle de naissance allait tous les jours prier dans la forêt pour demander à Marie de recouvrer la vue afin de mieux secourir son vieux père. Ses prières terminées, elle s'était endormie au pied d'un arbre, Marie lui serait apparue en songe et lui demanda de lui faire construire une chapelle. Pour vaincre la résistance de son père et du curé, différents miracles auraient eu lieu. La population du village fit le vœu de construire la chapelle. S'étant rendue dans la forêt, la jeune fille se frotta les yeux à l'eau d'une source et retrouva la vue. Depuis ce jour, un pèlerinage se déroule au sanctuaire, en particulier les et [27].
Le , le sanctuaire de Fresnau fut inauguré par l'évêque de Valence, accompagné de ceux de Grenoble, de Montpellier et de Viviers[28].
Les deux canons pris aux russes lors de la bataille de Malakoff, qui se déroula le même jour, ont été offerts par Napoléon III au sanctuaire, en souvenir de cette victoire[réf.nécessaire].
Église Saint-Félix des XIIeetXVesiècles. Inscrite au titre des monuments historiques le [29]. Ancien prieuré de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou, elle servit d'église paroissiale jusqu'en 1789. Le toit de l'église a été refait en par l'association des Amis du Vieux Marsanne[30].
Rue du comte de Poitiers: maisons en escalier[11].
La fontaine sur la place centrale, ornée d'un cadran solaire, a été érigée en commémoration de la naissance du fils de Napoléon Ier[réf.nécessaire].
Obélisque sur une fontaine romaine en 1811 pour la naissance du roi de Rome (fils de Napoléon I)[11].
Château de Montluisant: grande demeure du XIXesiècle construite à la place d'une bâtisse plus ancienne datant du XVIIesiècle. Il doit son nom à la famille qui l'acquit en 1838 et qui est à l'origine de son allure actuelle.
Émile Loubet (né en 1838 à Marsanne, mort en 1929 à Montélimar): avocat au barreau, sénateur et maire de Montélimar. Il succède à Félix Faure à la présidence de la République de 1899 à 1906. À Valence, un lycée porte son nom.
Maurice Michel (né en 1904 à MArsanne, mort en 1984 à Romans-sur-Isère): député de la Drôme.
Héraldique, logotype et devise
Les armes de la commune sont une double croix d'argent de légal sur fond d'azur[31].
Marsanne (Drôme) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
A. Collet, «Note sur la randannite ou ceyssatite de Marsanne (Drôme)», Annales de la Société linnéenne de Lyon, , pages 175-179 (lire en ligne, consulté le ).
Ch. de Montluisant, Diocèse de Valence: Marsanne, sanctuaire de Notre-Dame de Fresnau, Impr. J.B. Gros, (lire en ligne).
René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des apparitions de la Vierge Marie, Paris, Fayard, , 1427p., p. 615.
Joseph Cyprien Nadal, Histoire de la très-sainte Vierge, précédée d'une notice historique sur le pèlerinage de Fresneau à Marsanne (Drôme), Impr. E. Marc-Aurel, (lire en ligne).
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