Samer (prononcé [sa.me], Samé) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Samer | |
![]() L'église Saint-Martin. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Boulogne-sur-Mer |
Intercommunalité | Communauté de communes de Desvres - Samer |
Maire Mandat |
Christophe Douchain 2022-2026 |
Code postal | 62830 |
Code commune | 62773 |
Démographie | |
Gentilé | Samériens |
Population municipale |
4 666 hab. (2019 ![]() |
Densité | 278 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 38′ 25″ nord, 1° 44′ 46″ est |
Altitude | Min. 12 m Max. 199 m |
Superficie | 16,78 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Samer (ville-centre) |
Aire d'attraction | Boulogne-sur-Mer (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Desvres |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-samer.fr |
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La commune fait partie de la communauté de communes de Desvres - Samer qui regroupe 31 communes et compte 23 225 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
La commune est réputée, dans la région, pour ses fraises cultivées en pleine terre et sa « fête des fraises ».
La commune fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, dans le Boulonnais. L'occupation du sol est ainsi divisée entre des parties agricoles intégrées dans la maille bocagère du Boulonnais, les parties forestières au sud, et les zones urbanisées.
À 16 km au sud-est de Boulogne-sur-Mer, Samer est dans l'influence directe de cette agglomération, mais la commune fait également office de pôle secondaire. Longtemps plus petite que le pôle voisin de Desvres (à environ 10 km et 10 min via la RD 52), Samer tend aujourd'hui à augmenter son influence localement.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Carly | Questrecques | |
Verlincthun | ![]() |
Wierre-au-Bois |
Halinghen | Tingry | Lacres |
La topographie de la commune est vallonnée, les rues du bourg sont marquées par des pentes importantes.
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le fleuve côtier la Liane, cours d'eau naturel de 38 km, qui prend sa source dans la commune de Quesques et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Boulogne-sur-Mer[1].
Du fait de sa géologie particulière et de son étendue, le territoire présente de nombreuses sources et au moins 18 cours d'eau inclus dans le bassin de la Liane (qui marque la limite nord du périmètre communal). Les trois affluents principaux de ce fleuve sont l'Edre, le ruisseau de Bois-l'Abbé et le ruisseau de Wierre-au-Bois[2].
La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[3]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… [4].
La commune est concernée par le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Artois - Picardie ainsi que par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) du boulonnais.
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[5].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[6].
Une réserve naturelle régionale (RNR) est une aire protégée faisant partie des réserves naturelles en France et dont le statut est défini par la loi relative à la démocratie de proximité du [7].
Les réserves naturelles en France sont des aires protégées, terrestres ou du Domaine public maritime bénéficiant d'une réglementation permettant leur protection et une éventuelle gestion restauratoire. Elles sont complétées par les réserves biologiques forestières.
Sur la commune se trouve deux réserves naturelles régionales :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2] no 035-04 :
et deux ZNIEFF de type 2[Note 4] :
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de sonservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les pelouses et bois neutrocalcicoles de la cuesta sud du Boulonnais[13].
Samer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Samer, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 4 722 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Le territoire communal est intégré dans celui du SCOT du Boulonnais.
Un plan local d'urbanisme a été arrêté le . L'objectif de croissance annoncé est de 27 à 30 logements par an, ce qui correspond à une population communale d'environ 4 000 habitants à échéance du PLU. La surface totale de zones à urbaniser est de 60 ha (39,1 à vocation d'habitat, 10,8 à vocation industrielle et 10,1 à vocation artisanale)[2]. Cela correspond à une augmentation de l'artificialisation des sols de 3,58 %.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (31,3 %), forêts (17,6 %), zones urbanisées (12 %), prairies (5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Si le centre du bourg est composé de maisons accolées, l'habitat en périphérie est largement dominé par des maisons individuelles, dont certaines sont très visibles du fait des pentes dans le paysage depuis les collines voisines.
Le taux d'occupation était de 2,6 personnes par ménage en 2006, et on comptait 1 399 logements, dont 64 appartements en 2007[24].
Samer est située sur la route départementale 901 (ex-RN 1), au trafic important (plus de 4300 véhicules par jour en 2004, avec 13 % de poids lourds[2]). Les routes départementales 52 et 215 traversent également la commune.
Deux échangeurs autoroutiers de l'A16 sont rapidement accessibles de la commune (Neufchâtel et Isques).
Chemin de fer : la ligne de Saint-Omer à Hesdigneul traverse la commune, elle est utilisée par des trains de marchandises sur cette section de Desvres à Hesdigneul. L'ancienne gare de Samer est fermée au service des voyageurs depuis 1968[25].
Certaines zones de la commune sont soumises à des risques d'inondations, un PPRI a été approuvé le [2]. La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite des inondations et coulées de boues du 1er au [26].
Le , un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Samer, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles[27].
Jusqu'au VIIe siècle, avant la fondation de l'abbaye en 688, appelée Area et qui prit le nom de saint Wulmer après sa mort en 697, le village était connu sous le nom de Sylvacius ou Sylviacum[28]. La terminaison de ce nom, vraisemblablement gauloise, signifie « pays de bois » du fait que la contrée était l’extension de la forêt de Boulogne.
À partir du XIe siècle, le village est attesté sous le nom de Sanctus Vlmarus, qui se vit contracté vers la fin du XIIIe siècle en Saumer :
Sanctus Vlmarus (1112), Villa Sancti Vulmari (1145), Sanctus Wulmarus de Nemore (1216), Sanctus Ulmarus in Nemore (1259), Saumer (1298), Saint Saumer et Sanmer (XIIIe siècle), Saint-Saumuer ou Bois (1300), Sanctus Ulmerus in Bosco (1316), Saumer-ou-Bois (1320), Saint-Ulemier-au-Bois et Saint-Wlmer-ou-Bos (XIVe siècle), Saumer-en-Bos (1407), Saint-Sammer (1415), Saulmer (1450), Saumer-aux-Bois (1559), Sameracum (1576), Saulmerium (XVIIe siècle)[29].
St-Wulmaars en flamand[30]. Saint Wulmar en français.
Bien qu'aujourd'hui les habitants de Samer s'appellent les Samériens, un nom jeté (nom j'té ou surpichet en picard), qui renvoie à une légende locale, leur est toujours donné localement : ches maqueux d'biques d'Samé (« les mangeurs de biches de Samer »).
L’origine de Samer est très ancienne : il fut découvert, dans les environs, de nombreux cimetières que les archéologues font remonter au temps de Mérovée.
Au IXe siècle, lors des invasions normandes, l’abbaye fut détruite, ainsi que celle de Wierre-au-Bois. Cette dernière ne put se relever de ses ruines. Quant à celle de Samer, il faut attendre 200 ans pour les premières restaurations. À cette époque, l’abbaye fut connue sous le nom de Saint-Wulmer-au-Bois. Les comtes de Boulogne furent les bienfaiteurs de ce monastère. Ils contribuèrent au relèvement de cet établissement. Plusieurs d’entre eux y choisirent leur sépulture, notamment Eustache II, mari de Saint-Ide, dont l’un des fils est Godefroy de Bouillon.
En 1107, le comte Eustache III de Boulogne, en accord avec l'évêque de Thérouanne, Jean Ier de Warneton, et l'abbé Lambert de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, décident de soumettre à la réforme de saint Hugues, abbé de Cluny, l'abbaye Saint-Wulmer. C’est une période de prospérité pour l'abbaye. Plusieurs chartes de privilèges et de protections sont établies par les comtes de Boulogne.
En 1112, le bourg avait acquis assez d’importance ; on y tient une fête annuelle le jour de l’exaltation de la Sainte-Croix le . L’abbaye possédait de nombreuses propriétés. Les comtes de Boulogne s’étant réservé le droit de chasser sur les terres de l’abbaye, ce qui donne une explication éventuelle de l’origine du blason de Samer.
Au XIIIe siècle, le bourg connut un personnage historique, Eustache le moine. Il entra comme moine à l’abbaye de Samer et termina sa vie comme pirate. La guerre de Cent Ans causa à nouveau de grands ravages à l’abbaye. Le bourg fut détruit par les soldats d'Édouard III, après la bataille de Crécy en 1346, et les comtes de Warwick et de Kent y mirent le feu vers 1412. En 1540, les Anglais détruisirent de nouveau le bourg.
Au XVIe siècle, les religieux adoptèrent la réforme de la Congrégation de Saint-Maur. À la veille de la Révolution, il restait sept religieux au monastère.
C’est à cette période qu’est née la légende d’un trésor caché par les religieux dans un souterrain lors d’une fuite. Vers 1789, des industries existaient à Samer, notamment la fabrication de chaux, de tuiles et de poteries. Durant la Révolution, le désordre commença à Samer et ses environs. Durant la première partie de la Révolution, les hommes élus ne manquaient jamais d’inaugurer une nouveauté politique sans la mettre sous la protection religieuse. Mais la tourmente se formait, et l’Église fut mise hors la loi. Il fallut attendre 1795 pour que le culte catholique soit de nouveau autorisé.
Pendant la Première Guerre mondiale, se trouve sur la commune le camp du « Chinese Labour Corps ».
La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais.
Samer faisait partie de la communauté de communes de Samer et environs. Cette intercommunalité, inférieure à 10 000 habitants, a fusionné en avec la communauté de communes du pays de la faïence de Desvres pour former la communauté de communes de Desvres - Samer.
Samer est intégrée dans le Boulonnais.
La commune est rattachée au canton de Desvres.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la cinquième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
vers 1890 | Adolphe Campagne | Républicain | Conseiller d'arrondissement (1892 → 1904) | |
vers 1920 | Gabriel Sauvage | Républicain | Conseiller d'arrondissement (1925 → 1926) | |
vers 1935 | Albert Durieux | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1938 | 1941 | Louis Géneau[31] | ||
1941 | 1944 | Augustin Vasseur[32] | Maire nommé par le Gouvernement de Vichy | |
1945 | Noël Dufourny | Industriel, ancien adjoint | ||
1959 | 1989 | Jean Basilien | Entrepreneur en bâtiment | |
1989 | 2006 | Yves Dorée[33],[34],[35] | Médecin généraliste retraité, maire honoraire Président de la CC de Samer et environs (1989 → 2008) Démissionnaire | |
2006 | novembre 2022[36] | M. Claude Bailly[37] | DVG | Cadre retraité Vice-président de la CC de Desvres - Samer (? → 2020) Démissionnaire |
novembre 2020[38],[39] | En cours (au 8 novembre 2022) |
Christophe Douchain | Professeur d'économie au lycée de Montreuil sur mer |
La station d'épuration de Samer (au lieu-dit Letoquoi) a une capacité de 4000 équivalents habitants (pour 95 % des eaux usées générées par les constructions de la ville). Six postes de refoulement sont également situés sur le territoire. Les 5 % restants correspondent à des constructions écartées, gérées en assainissement autonome en 2007[2].
La gestion des déchets ménagers est une compétence de la communauté de communes, qui a mis en place un tri sélectif.
Hôpital à Boulogne-sur-Mer, clinique à Saint-Martin-Boulogne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].
En 2019, la commune comptait 4 666 habitants[Note 7], en augmentation de 17,15 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 686 | 1 722 | 1 718 | 1 938 | 1 895 | 2 144 | 2 195 | 2 231 | 2 182 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 984 | 1 979 | 1 957 | 1 976 | 2 056 | 2 148 | 2 158 | 2 130 | 2 164 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 187 | 2 158 | 2 156 | 2 131 | 2 185 | 2 273 | 2 322 | 2 533 | 2 455 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 563 | 2 675 | 2 845 | 2 930 | 3 026 | 3 105 | 3 377 | 3 712 | 4 245 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 666 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 296 hommes pour 2 315 femmes, soit un taux de 50,21 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 0,7 |
4,7 | 75-89 ans | 8,0 |
12,1 | 60-74 ans | 13,2 |
16,8 | 45-59 ans | 16,9 |
22,7 | 30-44 ans | 22,0 |
18,1 | 15-29 ans | 17,5 |
25,3 | 0-14 ans | 21,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
Depuis 1959, dans la commune se déroule la fête des fraises à laquelle est associé le concours de la tarte aux fraises depuis 2019. Les fraises de Samer dont la culture ne se fait qu'en pleine terre[46],[47].
La commune est également maillée par cinq sentiers de randonnées, un chemin de grande randonnée (GR 127A), deux itinéraires cyclo-touristiques ainsi que des venelles.
En 2005, 20 exploitants sont recensées sur la commune (vaches laitières mais également porcs, fraises et céréales).
Le nombre d'ouvriers est important sur la commune, le commerce de proximité également.
On compte quatre usines sur Samer en 2007 :
L'activité touristique prend plusieurs formes : tourisme culturel avec deux musées ainsi qu'un riche patrimoine bâti, tourisme vert (produits de terroir et randonnées). Un office du tourisme est présent sur la commune, qui compte plusieurs structures d'accueil (gîtes, chambres d'hôtes, camping).
La fraise de Samer est réputée au niveau régional. Une journée la célèbre annuellement. On compte environ 30 producteurs de fraises à Samer. Pour la plupart des producteurs, cette activité représente un complément de revenus. Seuls 4 ou 5 producteurs présentent des surfaces en production de fraises plus importantes.
Deux fromages portent par ailleurs le nom de la ville : le pavé aux Algues de Samer et le Vieux Samer.
C'est à Samer qu'aurait été aperçue la maléfique Blanque jument, qui répand la terreur dès le coucher du soleil.
Le sobriquet de maqueux d'biques de Samé (« mangeurs de biches de Samer ») que l'on donne aux habitants de la commune tient son origine d'une légende locale, datant du XIIIe siècle, qui raconte qu'une année, le , jour de l’Invention de la Sainte Croix, une biche et son faon sortirent de la forêt avoisinante, et allèrent jusqu'à la porte de l’abbaye. Les deux « biques » rejoignirent la procession conduite par les gens du village, y prirent place et la suivirent. De tous les côtés, accoururent des gens des villages alentour pour admirer le prodige. Quand la procession prit fin, la biche alla attendre à la porte de l’église, tandis que son faon regagna la forêt. Cette biche fut ensuite soignée, nourrie et engraissée par les gens du village pendant un certain temps pour enfin être mise à mort, et donnée aux pauvres et nécessiteux du village afin qu’ils s’en nourrissent.
L’année suivante, le même jour, une biche revint suivre la procession, accompagnée d’un nouveau faon, et ceci se répéta tous les ans pendant plusieurs siècles, jusqu'à une année où, ni biche, ni faon, ne regagnèrent la forêt, car ils furent tous deux mangés, ce qui mit fin au miracle, qui ne se reproduisit plus jamais à compter de ce jour.
![]() |
Blason | D'or à deux crosses de sable adossées et passées en sautoir, cantonnées en chef d'un rencontre de cerf du même, aux flancs et en pointe de trois tourteaux de gueules[51]. |
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Détails | Armes de l'abbaye Saint-Wulmer de Samer. Adopté par la commune. |
« Lundi soir, le nouveau maire de Samer a été élu par les conseillers. C'est Christophe Douchain, premier adjoint et professeur d'économie au lycée de Montreuil sur mer qui succède à Claude Bailly. ».