Saint-Martin-Boulogne, parfois appelée Saint-Martin-lès-Boulogne ou simplement Saint-Martin, est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.
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Saint-Martin-Boulogne | |
![]() L'église Saint-Martin. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Boulogne-sur-Mer |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Boulonnais |
Maire Mandat |
Raphaël Jules 2020-2026 |
Code postal | 62280 |
Code commune | 62758 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Martinois |
Population municipale |
11 136 hab. (2019 ![]() |
Densité | 847 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 43′ 36″ nord, 1° 37′ 58″ est |
Altitude | Min. 3 m Max. 188 m |
Superficie | 13,15 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Boulogne-sur-Mer (banlieue) |
Aire d'attraction | Boulogne-sur-Mer (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Boulogne-sur-Mer-2 |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintmartinboulogne.fr |
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Limitrophe de l'est de Boulogne-sur-Mer, il s'agit de la 3e commune de l'agglomération boulonnaise après Boulogne-sur-Mer et Outreau.
Saint-Martin-Boulogne se situe immédiatement à l'est de la ville de Boulogne-sur-Mer et appartient au territoire du Boulonnais.
La commune se situe à 30 km de Calais[1], 100 km de Lille[2] et 215 km de Paris[3] à vol d'oiseau. Il s'agit d'une commune arrière-littorale située à seulement 3 km de la Manche.
C'est la commune la plus haute de l'agglomération boulonnaise avec le mont Lambert (189 m d'altitude).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
Wimille | Pernes-lès-Boulogne | |
Boulogne-sur-Mer | ![]() |
La Capelle-lès-Boulogne |
Outreau, Saint-Léonard |
Echinghen | Baincthun |
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le fleuve côtier la Liane, cours d'eau naturel de 38 km, qui prend sa source dans la commune de Quesques et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Boulogne-sur-Mer[4].
Elle est également traversée par plusieurs cours d'eau :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 1] : le complexe bocager du Bas-Boulonnais et de la Liane. Le complexe bocager du bas-Boulonnais et de la Liane s’étend entre Saint-Martin-Boulogne et Saint-Léonard à l’ouest et Quesques et Lottinghen à l’est. Il correspond à la cuvette herbagère du bas-Boulonnais[5].
Saint-Martin-Boulogne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Boulogne-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[9] et 84 811 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Le centre-ville de Saint-Martin-Boulogne se trouve dans l'ouest du territoire communal, accolé avec l'est de Boulogne-sur-Mer. Il est marqué par une urbanisation groupée (maisons accolées le long des rues, immeubles collectifs) et constitue un véritable prolongement de la ville de Boulogne en proposant à proximité de la limite entre les deux communes de nombreux centres scolaires, commerciaux, médicaux, sportifs, culturels et de loisirs souvent considérés par la population locale comme étant à Boulogne plutôt qu'à Saint-Martin.
L'est de la commune laisse la place à des zones naturelles où les éléments du paysage du bocage de la boutonnière du Boulonnais sont encore visibles, bien que ces zones soient traversées par l'autoroute A16 et que les parcs commerciaux et d'activité s'y soient développées.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,4 %), zones urbanisées (28,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,9 %), terres arables (10,8 %), eaux maritimes (0,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Saint-Martin-Boulogne était située sur la voie romaine reliant Boulogne-sur-Mer à Cassel par Saint-Omer[16].
Saint-Martin-Boulogne est traversée du sud au nord par l'autoroute A16 qui dessert la commune grâce aux accès 30 à
32. Elle permet de rejoindre Calais (en 25 minutes) et Dunkerque (en 45 minutes) au nord ainsi que Amiens (en 1 h 15) et Paris (en 2 h 30) vers le sud. La route nationale 42 part de Saint-Martin vers l'est en direction de Saint-Omer et de l'autoroute A26 (qui relie Calais à Troyes).
La position de Saint-Martin-Boulogne par rapport à Boulogne-sur-Mer, l'A16 et la RN42 fait de la commune un point de passage quasiment obligatoire pour se rendre dans la cité portuaire. La particularité de la commune est que ses principaux axes (route de Calais, route de Saint-Omer, route de Desvres, route de Paris et boulevard d'Alembert) ne permettent pas la liaison entre ses différents quartiers mais relient l'A16/RN42 à la ville de Boulogne (et sont par ailleurs les prolongements de rues importantes de Boulogne, respectivement l'avenue Charles-de-Gaulle, l'avenue de Lattre de Tassigny, l'avenue Kennedy et le boulevard Diderot). La route de Saint-Omer, qui passe par le centre de Saint-Martin, est très fréquentée (plus de 22 000 véhicules chaque jour) et la circulation y est souvent difficile[17]. Il en est de même pour la route de Desvres qui est traversée chaque jour par plus de 12 000 automobilistes.
La commune est à proximité des gares ferroviaires de Boulogne-Ville et Boulogne-Tintelleries qui permettent de rejoindre Paris, Lille, Amiens ou encore Calais-Fréthun (qui assure les liaisons vers Londres) mais également des localités proches en TER. La gare TGV de Calais-Fréthun est également accessible rapidement par l'autoroute A16 (en moins de 20 minutes).
Plusieurs bus du réseau Marinéo circulent sur le territoire.
Saint-Martin-Boulogne : le nom de la localité est attesté sous les formes Saint Martin de Bouloigne (1203), Ecclesia sancti Martini (1208), Sanctus Martinus (1209), Le moustier Saint Martin (1285), Sanctus Martinus Boloniensis supra mare (1293), Saint-Martin en Boulogne (1323), Sanctus Martinus juxta Boloniam (1675), Saint Martin les Boulogne (XVIIIe siècle), Montagne-lez-Boulogne et La Montagne (1793)[18].
Bédouâtre : attesté sous les formes Briedewater (1286), Bedeware (1393), Bedouuatre (1480).
Vient de l'adjectif germanique breit « large » + water « eau, cours d'eau »[19].
Durant la Révolution, la commune porte les noms de La Montagne, Montagne-lès-Boulogne et Section de-la-Montagne[20].
La voie romaine allant d'Amiens à Boulogne-sur-Mer ou via Agrippa de l'Océan passait par la montagne d'Ostrohove, quartier de la commune[21].
L'histoire de la commune de Saint-Martin-Boulogne est étroitement liée à celle de Boulogne-sur-Mer. Elle doit son nom à la paroisse et à l'église qui la desservait, dédiée à saint Martin, qui semble avoir connu une dévotion particulière dans le milieu des marins-pêcheurs. Cette première église était située extra-muros, par rapport à la ville fortifiée de Boulogne, au pied des remparts, approximativement là où l'on a construit le fer à cheval du château. Elle semble avoir été détruite lors de la prise de Boulogne par les Anglais en 1544. Elle fut réédifiée dans le hameau de Dringhen vers 1550.
À l'époque médiévale et moderne, Saint-Martin-Boulogne voit la construction de grandes fermes fortifiées et autres manoirs, possessions des grands seigneurs et de l'abbaye Notre-Dame. Le manoir de Moulin l'Abbé, le plus ancien de tous ceux du Boulonnais, date du XIVe siècle. Il présente des détails de sculpture dignes d'intérêt. Le moulin à vent, tout proche date lui du XVe siècle, il fut longtemps le mieux conservé du Boulonnais. Des possessions seigneuriales du Bédouâtre mentionnées très tôt, il ne reste que peu de choses.
Le petit château du début du XVIIe siècle a été démoli en 1902. Il ne demeure que la ferme, qui formait une première enceinte. Au milieu du corps de logis s'élève une tour rectangulaire en grès, datant de 1656. Au XVIIe siècle, Abot de Bazinghen doit agrandir sa propriété de la Caucherie. De nouvelles dépendances sont construites et un jardin au dessin à la Le Nôtre est installé, faisant du château de la Caucherie une des demeures les plus remarquables.
Au moment de la Révolution française, Saint-Martin qui dépendait entièrement du bailliage de Boulogne, ne comptait guère plus de 170 feux. Lorsque fut organisé le District de Boulogne, Saint-Martin devint chef-lieu de canton, comprenant les communes de Baincthun et Questinghen, Beuvrequen, Conteville, Echinghen, Maninghen, Offrethun, Pernes, Pittefaux, Wacquinghen et Wimille, avec une population estimée en 1800 de 4 521 habitants et 1 193 pour le chef-lieu. Il est à noter que sous la Terreur, Saint-Martin prit le nom de Montagne-lès-Boulogne.
Avec le développement extraordinaire de Boulogne au cours du XIXe siècle, les communes environnantes connaissent une forte poussée démographique. Il fallut alors penser à édifier une nouvelle église, qui permettrait de recevoir tous les fidèles. Une souscription fut lancée avec le concours de De Bazinghen, Édouard Latteux, De Préville et Barbaux. La commune et la fabrique fournirent leurs subventions et le monastère de la Visitation donna le terrain. La première pierre fut posée le et l'édifice put solennellement être béni par M. Parisis le .
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, Saint-Martin devient un vaste espace de loisirs pour la bourgeoisie boulonnaise : champs de course de l'Inquétrie, course automobile (circuit de Boulogne), de vastes résidences secondaires sont édifiées. La Première Guerre mondiale vient profondément marquer la commune. Saint-Martin voit s'implanter les camps des troupes canadiennes, anglaises et indiennes. L'emplacement de l'hôpital militaire provisoire, où furent incinérés et enterrés les 339 soldats hindous et égyptiens donna lieu au cimetière militaire de Meerut, inauguré le par le roi George V et sir Douglas Haig (pour le visiter, il est indispensable de passer à l’accueil de la mairie afin d'y retirer les clefs). De plus, Saint-Martin va subir les bombardements aériens allemands. Le hameau d'Ostrohove sera particulièrement touché puisque l'explosion d'un obus y fera cinq victimes (une plaque commémorative a été déposée). Au total, plus de 200 enfants de Saint-Martin-Boulogne vont périr sur les fronts de la Grande Guerre. Grâce à une souscription, le monument aux morts est édifié, il est inauguré le , par le maire Léon Théry, le sous-préfet Laban, MM. Farjon, Abrami et Canu.
L'entre-deux-guerres est à nouveau une période propice pour la commune. De nombreuses artères voient le jour. Pour répondre aux besoins d'une population toujours croissante, la construction d'un nouvel hôtel de ville est décidée. La villa Duhotoy est rachetée et après modifications, elle est inaugurée en mairie en 1932.
La Seconde Guerre mondiale vient à nouveau frapper durement la commune, plus de 400 bombardements, plus de 80 % des habitations sont touchées. 38 militaires et 80 civils auront donné leur vie. Encore une fois, Saint-Martin s'est révélée être un lieu stratégique. De terribles combats s'y déroulent, car la commune est un passage obligé pour la prise par les Allemands, en 1944, de la citadelle de Boulogne-sur-Mer. De plus, l'état-major allemand ayant installé une redoutable Division contre avion, sur le site du Mont Lambert, l'enjeu de Saint-Martin est important. La commune recevra une citation militaire le . C'est lors de la reconstruction que les édiles vont s'atteler à la Libération. Peu à peu, les plaies de cette dernière épreuve se referment. Saint-Martin redevient une ville prospère.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté d'agglomération du Boulonnais.
La commune est rattachée au canton de Boulogne-sur-Mer-2.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la cinquième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1858 | Auguste Chauveau | Cultivateur | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1884 | 1904 | Amédée Lavoisier | ||
1904 | 1919 | Charles Duhotoy | Marchand de bois | |
novembre 1919 | 1928 | Léon Théry | Parti radical | |
décembre 1928 | 1938 | Gaston Durieux | Parti radical | |
novembre 1938 | 1944 | Achille Papegeay | Parti radical | |
octobre 1944 | mars 1983 | Jeannil Dumortier | SFIO puis PS puis DVD |
Professeur Député du Pas-de-Calais (1956 → 1978) Conseiller général (1955 → 1979) |
mars 1983 | mars 1989 | Alain Oguer | PS | Conseiller général (1988 → 2011) |
mars 1989 | mars 1989 | Marie-Louise Depême | PS | |
mars 1989 | octobre 2009 | Alain Oguer | PS | Conseiller général (1988 → 2011) |
octobre 2009 | juillet 2020 | Christian Baly | PS | Conseiller général (2011 → ) Réélu pour le mandat 2014-2020[22],[23],[24] |
5 juillet 2020 | En cours (au 5 avril 2022) |
Raphaël Jules | PS | Professeur[25],[26] Ancien délégué aux sports de Chistian Baly |
Depuis le , la ville de Saint-Martin-Boulogne comporte un conseil municipal à destination des jeunes[27].[pertinence contestée]
Le premier mandat du CMJ comptait 37 élus[28] et était séparé en 4 commissions : Boite à idées, Environnement et développement durable, Culture et solidarité et Sport[29]. Pour être éligible, il fallait être Saint-Martinois et scolarisé en classe de CE2, CM1 ou CM2[30]. Les jeunes élus ont réalisé de nombreux projets tels que la "campagne anti-crotte", le concours photos et dessins, plusieurs rencontres intergénérationnelles, réaliser un carnet de loisir, soutenir le commerce équitable... Le CMJ était aussi présent lors des manifestations et cérémonies officielles.
Le deuxième mandat du CMJ compta plus d'élus que le précédents, en effet, 42 enfants été rassemblés autour de 3 commissions : Science, environnement et solidarité, Sport, vie et nature et "En avant la jeunesse".
La ville a obtenu trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris[31].
Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Martinois[32].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 11 136 habitants[Note 5], en diminution de 1,65 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 297 | 1 193 | 385 | 524 | 1 047 | 1 171 | 1 617 | 1 838 | 2 069 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 222 | 2 175 | 2 519 | 2 721 | 3 486 | 4 017 | 4 295 | 4 669 | 4 995 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 122 | 5 286 | 5 669 | 6 377 | 7 044 | 7 530 | 7 925 | 6 876 | 9 722 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
10 888 | 12 032 | 12 341 | 11 271 | 11 054 | 11 499 | 11 449 | 11 117 | 11 320 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
11 136 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 298 hommes pour 5 928 femmes, soit un taux de 52,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 2,2 |
6,1 | 75-89 ans | 10,7 |
19,0 | 60-74 ans | 18,5 |
20,7 | 45-59 ans | 21,3 |
16,5 | 30-44 ans | 16,6 |
17,8 | 15-29 ans | 15,3 |
19,2 | 0-14 ans | 15,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
La commune possède plusieurs établissements scolaires jusqu'au lycée[37] :
Saint-Martin-Boulogne accueille une antenne du Conservatoire à rayonnement départemental du Boulonnais, établissement d'enseignement de musique et de danse dont le siège est à Boulogne-sur-Mer.
La commune est également dotée d'un espace culturel, le centre Georges-Brassens (salle de spectacle de 350 places[38]), et d'une bibliothèque, créée en 1987[39].
Un complexe, Hélicéa, comprenant piscine et patinoire, est construit en 2005 (réalisation de la communauté d'agglomération[31]), à proximité de la zone d'activité. La commune est également équipée d'un stade, de quatre salles de sports, de trois terrains de tennis, d'un terrain de boules.
Différents médecins généralistes et spécialistes ainsi que des infirmiers sont implantés sur la commune. Le centre hospitalier de Boulogne-sur-Mer se situe à proximité du centre de Saint-Martin, sur la commune de Boulogne.
Le « Centre Médical Chirurgical Obstétrical Côte d'Opale » (CMCO Côte d'Opale) de Saint-Martin-Boulogne, situé à 800 mètres de la frontière avec la ville de Boulogne, est un établissement hospitalier privé qui dispose de 246 lits et places d'hospitalisation répartis en radiologie, chirurgie, médecine, gynécologie-obstétrique et cardiologie. Sur le site se trouvent également un laboratoire d'analyses médicales, les services de radiologie et de kinésithérapie ainsi que les cabinets de consultations privées des médecins[40].
La commune présente plusieurs zones d'activités, notamment celle de l'Inquétrie à l'est. Elle abrite également deux zones commerciales : celle du Mont Joie (Darty, Decathlon, Picard, Buffalo Grill...) et le centre commercial de la Côte d'Opale à l'est, qui est le principal centre commercial de l'agglomération boulonnaise. On trouve aussi différents commerces et services en centre-ville : boulangerie, tabac, pharmacie…
La commune présente un site classé par arrêté du : l'arbre dit « l'orme d'Ostrohove »[41].
![]() |
Blason | De sinople au chevron d'argent accompagné de trois rustres du même[45].
|
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Détails | Armes de la famille du Wicquet, originaire du Hainaut, était seigneur du lieu. Adopté le . |
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