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Sainte-Sévère-sur-IndreÉcouter est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Sainte-Sévère-sur-Indre

L'hôtel de ville en 2012.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement La Châtre
Intercommunalité Communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère
Maire
Mandat
François Daugeron
2020-2026
Code postal 36160
Code commune 36208
Démographie
Gentilé Sévérois
Population
municipale
774 hab. (2019 )
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 29′ 15″ nord, 2° 04′ 19″ est
Altitude Min. 222 m
Max. 342 m
Superficie 26,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Châtre
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Sévère-sur-Indre
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Sévère-sur-Indre
Géolocalisation sur la carte : Indre
Sainte-Sévère-sur-Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Sainte-Sévère-sur-Indre
Liens
Site web sainte-severe-sur-indre.fr

    Géographie



    Localisation


    La commune est située dans le sud-est[1] du département, dans la région naturelle du Boischaut Sud.

    Les communes limitrophes[1] sont : Pouligny-Notre-Dame (km), Pouligny-Saint-Martin (km), Feusines (km), Vigoulant (km), Pérassay (km), Sazeray (km), La Motte-Feuilly (km) et Briantes (km).

    Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : La Châtre (12 km), Châteauroux (46 km), Issoudun (52 km) et Le Blanc (79 km).

    Localisation de la commune de Sainte-Sévère-sur-Indre

    Hameaux et lieux-dits


    Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Villaines, Chareilles et Villebard[2].


    Géologie et hydrographie


    La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].

    La topographie, accidentée au sud du village, est au contraire assez plane au nord, en allant vers la Châtre. Dans un paysage de haies et de bouchures typique du Boischaut Sud, le village ouvre la porte au Massif central avec la présence du plateau du bas Berry au sud de la commune avec des points à plus de 400 m d'altitude en se rapprochant du département de la Creuse.


    Hydrographie


    Le territoire communal est arrosé par la rivière Indre[2].


    Climat


    Article détaillé : Climat de l'Indre.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1859 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[4]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records STE-SEVERE (36) - alt : 302 m 46° 29′ 18″ N, 2° 04′ 00″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1941 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,1 3,1 4,8 8,6 11,6 13,6 13,4 10,5 8,2 4 1,8 6,9
    Température moyenne (°C) 4,3 5 7,8 10,1 14,1 17,5 19,8 19,6 16,2 12,7 7,6 4,9 11,7
    Température maximale moyenne (°C) 7,5 8,8 12,5 15,3 19,6 23,3 26,1 25,9 21,9 17,2 11,2 8 16,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19,4
    16.01.1985
    −18,5
    15.02.1956
    −13,8
    01.03.05
    −6,4
    04.04.1973
    −11
    04.05.1942
    0,4
    07.06.1969
    4
    28.07.1972
    2,1
    06.08.1942
    −2
    27.09.1972
    −8
    14.10.1960
    −11,6
    28.11.1942
    −16,4
    10.12.1967
    −19,4
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,5
    01.01.22
    24
    27.02.19
    29,8
    25.03.1955
    31,7
    04.04.1960
    34
    27.05.05
    41
    29.06.19
    41,4
    23.07.19
    41,6
    18.08.12
    36,6
    13.09.16
    30,6
    12.10.01
    26,4
    07.11.15
    22,6
    03.12.1985
    41,6
    2012
    Précipitations (mm) 70,2 64,5 62,8 74,5 92,3 67,2 66,9 71,1 74,1 77,9 72,5 76 870
    Source : « Fiche 36208001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Voies de communication et transports



    Voies routières

    Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 26, 26D, 26E, 36, 54, 71H, 84, 110, 117 et 917[5].


    Transports en commun

    La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Lavaufranche[5], à 26 km.

    Sainte-Sévère-sur-Indre est desservie par les lignes F et G du Réseau de mobilité interurbaine[6].

    L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[5], à 53 km.

    Le territoire communal est traversé par : le sentier de grande randonnée 46[2], le sentier de grande randonnée 654[2] et par le sentier de grande randonnée de pays : Sur les pas des maîtres sonneurs[2].


    Logement


    Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements en 2015[7] de la commune :

    Date du relevé 2015
    Nombre total de logements 513
    Résidences principales 70,7 %
    Résidences secondaires 10,5 %
    Logements vacants 18,8 %
    Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 73,5 %

    Urbanisme



    Typologie


    Sainte-Sévère-sur-Indre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,9 %), prairies (29,4 %), terres arables (16,2 %), forêts (16,2 %), zones urbanisées (2,3 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Sainte-Sévère-sur-Indre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment les Palles, l'Indre et la Taisonne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[17],[15].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Sévère-sur-Indre.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Sévère-sur-Indre.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 50,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 464 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 65 sont en en aléa moyen ou fort, soit 14 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[15].


    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sainte-Sévère-sur-Indre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].


    Toponymie


    Senta Sevèra est le nom de la commune en occitan marchois, qui se trouve à la limite nord du domaine de la langue occitane où les parlers sont influencés par le français voisin.

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom d'Indre-Source. En 1893, la commune, précédemment nommée simplement Sainte-Sévère devient Sainte-Sévère-sur-Indre[21].

    Ses habitants sont appelés les Sévérois[22].


    Histoire



    Préhistoire


    Les environs de Sainte-Sévère révèlent régulièrement d'assez nombreux éléments archéologiques indiquant une activité humaine préhistorique, sans toutefois permettre l'identification de sites occupés de longue durée, comme c'est le cas plus à l'ouest, dans la vallée de la Creuse notamment. On peut noter que la région de Sainte-Sévère paraît propice à une vie préhistorique (nombreux vallons encaissés et rocheux, nombreux cours d'eau, faune et flore riches et variées).


    Antiquité


    La région de Sainte-Sévère livre également des vestiges de l'Âge du bronze, et recèle des sites pouvant remonter à cette période (entre autres à la période des Champs d'urnes — bien que leur identification, en l'absence de fouilles, demeure sujette à caution). Pendant la période celtique, Sainte-Sévère se situe à l'extrême sud de la civitas des Bituriges Cubes, dont elle fait partie. En l'absence de données fermes sur cette période, on peut toutefois affirmer que le site gaulois ne se situe pas à l'emplacement de l'actuel village, mais à quelques centaines de mètres au sud, sur un oppidum aux dimensions restreintes (il s'agit d'un éperon barré par une levée de terre, dit du Montcourault, d'une superficie d'environ 3 hectares). Sainte-Sévère fait alors probablement partie de ces vingt villes Bituriges que mentionne Jules César dans « La guerre des Gaules » De petite taille et à l'écart des grandes voies de circulation, la cité Bituriges ne doit, dans tous les cas, pas être d'une grande importance. Après la conquête romaine, Sainte-Sévère ne se mue pas en cité gallo-romaine, éclipsée par sa puissante voisine Châteaumeillant. On relève seulement, à proximité de l’oppidum, ce qui semble être le tracé d'un fanum et, dans la région, les traces d'assez nombreuses petites exploitations agricoles gallo-romaines.


    Moyen Âge


    Les périodes mérovingienne et carolingienne laissent Sainte-Sévère dans l'ombre. C'est toutefois vers 630 que la tradition situe la venue dans la région de l'abbesse Sévère, sœur de l'archevêque de Trèves, qui y fonde un monastère. Ce n'est que bien plus tard, ayant récupéré des reliques de la sainte, que la ville se placera sous son patronage (le nom de « Sainte-Sévère » est attesté au XIe siècle). La ville, qui s'est déplacée sur son site actuel dominant la vallée de l'Indre, n'en reste pas moins d'importance secondaire dans le pagus carolingien. C'est la « mutation féodale » des Xe siècle et XIe siècle qui fait de cette place militairement puissante à la frontière du Berry et du Limousin, le siège d'une seigneurie et d'une famille influentes. Sainte-Sévère avait son atelier monétaire qui battait sa propre monnaie au XIe siècle[23]. Hélie de Sainte-Sévère, en 1068, est le premier membre connu de la famille de Sainte-Sévère, proche parente des seigneurs d'Huriel, et certainement intégrée à la clientèle des princes de Déols qui dominent l'ensemble du Bas-Berry.

    L’autorité royale se manifeste à partir du début du XIIe siècle (les Capétiens ayant acheté la vicomté de Bourges et Dun-le-Roi en 1101 au dernier vicomte de Bourges Eudes Arpin) : Louis VI mène une expédition judiciaire à Sainte-Sèvère en 1108-1109[24]. Sainte-Sévère passe à la fin du XIIe siècle à la famille marchoise des Palesteau, que l'héritière Guiburge Palesteau, aussi dame de Dun, apporte à son époux Hugues II, vicomte de Brosse (près de Saint-Benoît-du-Sault, à Chaillac), vers 1240. La famille de Brosse, d'origine limousine, conservera la seigneurie dans sa branche cadette de Brosse de Boussac jusqu'au début du XVIe siècle, et comptera dans ses rangs quelques personnages importants, tel Jean de Brosse (mort en 1433), seigneur de Sainte-Sévère, d'Huriel et de Boussac, maréchal de France et compagnon de Jeanne d'Arc sous Charles VII.

    La ville occupée par les Anglo-Gascons, lors de la guerre de Cent Ans, est reprise, en 1372, par Bertrand du Guesclin[25]. Sainte-Sévère est érigée en baronnie pour Jean II de Brosse, comte de Penthièvre, vers 1470.


    Époque moderne


    Donnée en règlement de dot à l'occasion du mariage en 1496 d'Isabeau de Brosse, fille de Jean III, avec Jean IV de Rieux, important seigneur breton, Sainte-Sévère ne demeure pas longtemps à ce personnage, puisqu'elle est vendue en 1517 à François de Blanchefort, seigneur de Saint-Jeanvrin, qui la transmet à son fils Gilbert de Blanchefort. La vente de Sainte-Sévère à Louis II de Bourbon, duc de Montpensier, en 1578, marque la fin des seigneurs de proximité, et fait désormais passer la seigneurie dans les domaines nombreux (et jamais visités) de grandes familles princières. La petite-fille du duc de Montpensier apporte ses biens à son époux Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII, en 1626. Passée à sa fille la Grande Mademoiselle, puis à Philippe d'Orléans (1640-1701), frère de Louis XIV et père du Régent, en 1693, la seigneurie de Sainte-Sévère circule entre de nombreuses mains au cours de la première moitié du XVIIIe siècle. De 1697 (achat le , avec Aigurande et Cluis-Dessous[26]) à 1766, Sainte-Sévère entre dans la famille de Fléxelles (Flesselles) de Brégy[27] ; en fait, durant toute cette période, la seigneurie tout entière est affermée à des bourgeois de Sainte-Sévère, les officiers seigneuriaux jouant un rôle de moins en moins présent dans la ville. Sainte-Sévère est finalement rachetée, en 1766, par un officier descendant de la famille de Brosse, Pierre-Michel, vicomte de Brosse. Celui-ci, ayant acquis le comté de Châteaumeillant, revend la seigneurie en 1784 à Charles de Malvin (1739-1825), marquis de Montazet, qui la cède en 1787 à sa belle-mère Anne-Marie de Villaines (1733-1811 ; épouse d'Antoine-Joseph de Saint-Jullien et mère de la marquise de Montazet, Anne-Marie de Saint-Jullien qui décéda dès 1787), à la veille de la Révolution française. Anne-Marie de Villaines est donc la dernière dame de Sainte-Sévère.


    Révolution et Empire


    Intégrée par les discussions administratives de la Révolution française dans le nouveau département de l'Indre comme chef-lieu d'un petit canton de dix communes, Sainte-Sévère, devenue un temps Indre-Source[28] pour suivre un décret de la Convention (An II), mène désormais la vie paisible d'un modeste chef-lieu administratif rural, seulement troublée par les guerres napoléoniennes dans lesquelles plusieurs Sévérois combattirent.


    Époque contemporaine


    En 1828, la commune absorbe celle voisine de Rongères[21].

    Le percement de routes durant le XIXe siècle contribua à rompre l'isolement du bourg que notait George Sand (notamment la route de Boussac en 1848), de même que le passage d'une ligne de chemin de fer, celle de Tours-Châteauroux-Montluçon à Champillet, dans la seconde moitié du siècle. Les guerres de 1870, mais surtout de 1914-1918 et 1939-1945, comme dans tous les villages de France, créèrent des saignées démographiques et morales qui symbolisèrent aussi la fin de la civilisation rurale. La baisse démographique sera dès lors une tendance générale et régulière jusqu'à nos jours. La création de la communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère en 2001 marque la volonté de contrebalancer ce déclin par la mutualisation des ressources communales.

    À la suite du redécoupage cantonal de 2014[29], la commune n'est plus chef-lieu de canton.


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    La commune dépend de l'arrondissement de La Châtre, du canton de La Châtre, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère[30].


    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Pierre Luc PS  
    mars 2001[31],[32] mars 2014 Jean-Claude Beaudoin SE Retraité
    mars 2014[33] En cours François Daugeron[34] DVD[35] Conseiller général de l'Indre (2011-2015)
    Président de la communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère (2017)
    Garagiste
    Conseiller départemental depuis 2021
    [36]

    Autres services publics


    La commune dispose en 2012 des services suivants :


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].

    En 2019, la commune comptait 774 habitants[Note 2], en diminution de 6,75 % par rapport à 2013 (Indre : −3,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5893415495638919619049531 030
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0381 0061 0651 0821 1371 2831 3251 3911 352
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3021 3361 2971 1871 1061 0741 0991 1351 022
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0611 0321 0341 039939899874829780
    2019 - - - - - - - -
    774--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement


    La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.


    Manifestations culturelles et festivités


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    Équipements culturels


    La commune dispose de la salle des fêtes Sophie Tatischeff et de la maison de jour de fête.


    Santé


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    Sports


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    Médias


    La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.


    Cultes


    Pour l'église catholique, Sainte-Sévère-sur-Indre dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Boischaut Sud[45] et de la paroisse de Sainte-Sévère-sur-Indre. Le lieu de culte catholique est l'église Sainte-Sévère.


    Économie


    La commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Châteaumeillant[30].

    Un camping est présent dans la commune. Il s'agit du camping municipal qui dispose de 8 emplacements[46].


    Culture locale et patrimoine



    Monuments et lieux touristiques



    Personnalités liées à la commune



    Sainte-Sévère dans les arts


    Durant l'été 1947, Jacques Tati débarqua avec une petite équipe technique et tourna 6 mois durant son premier long métrage, Jour de fête[47], un film de 75 minutes tourné en Thomsoncolor. Chaque habitant participa avec enthousiasme, à ce qui allait devenir un des plus grands moments de l'histoire de leur village. Un scenovision ouvert depuis le , consacré à l'œuvre de Jacques Tati, est proposé aux visiteurs de Sainte-Sévère-sur-Indre.


    Héraldique, logotype et devise


    Blason
    Écartelé: aux 1er et 4e d'azur à trois fleurs de lis d'or et au bâton de gueules péri en barre (d'azur semé de fleurs de lis d'or), aux 2e et 3e d'azur à trois gerbes d'or liées de gueules.
    Détails
    Les premier et quatrième quartiers correspondent aux Armes (anciennes) du royaume de France, dont dépendaient le Berry ainsi que la Marche (définitivement à partir de 1531). Les deuxième et troisième quartiers correspondent quant à eux aux armes de Jean de Brosse (1375-1433), seigneur de Boussac (Creuse), Sainte-Sévère-sur-Indre et Huriel (Allier), maréchal de France sous Charles VII et compagnon de Jeanne d'Arc.

    Voir aussi


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    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
    2. « Sainte-Sévère-sur-Indre » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
    3. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
    4. « Fiche du Poste 36208001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    5. « Sainte-Sévère-sur-Indre », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
    6. « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
    7. Site de l'Insee : Sainte-Sévère-sur-Indre, consulté le 18 juillet 2018.
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    На других языках


    [de] Sainte-Sévère-sur-Indre

    Sainte-Sévère-sur-Indre ist eine französische Gemeinde mit 774 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Indre in der Region Centre-Val de Loire. Sie gehört zum Arrondissement La Châtre, zum Kanton La Châtre und zum Gemeindeverband La Châtre et Sainte-Sévère. Die Einwohner werden Sévérois genannt.

    [en] Sainte-Sévère-sur-Indre

    Sainte-Sévère-sur-Indre (French pronunciation: ​[sɛ̃t sevɛʁ syʁ ɛ̃dʁ], literally Sainte-Sévère on Indre) is a commune in the Indre department in central France.

    [es] Sainte-Sévère-sur-Indre

    Sainte-Sévère-sur-Indre es una población y comuna francesa, en la región de Centro, departamento de Indre, en el distrito de La Châtre y cantón de Sainte-Sévère-sur-Indre.
    - [fr] Sainte-Sévère-sur-Indre

    [ru] Сент-Север-сюр-Эндр

    Сент-Севе́р-сюр-Эндр (фр. Sainte-Sévère-sur-Indre) — коммуна во Франции, в регионе Центр, департамент Эндр, округ Ла-Шатр. Административный центр кантона Сент-Север-сюр-Эндр.



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