Sainte-Olive est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (36,1%), prairies (25,4%), terres arables (19%), eaux continentales[Note 3] (13,8%), forêts (5,7%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
La seigneurie puis baronnie (1440) de Sainte-Olive, resta possédée par les Palatin jusqu'à Jacques Palatin, seigneur de Dio et de Flechères, qui la vendit en 1552, à Claude Raisonnier. En 1561, elle fut acquise de ses héritiers par Antoine de Bron, seigneur de la Liègue, gentilhomme ordinaire de la maison du roi[7],[8].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Sainte-Olive est membre de la communauté de communes de la Dombes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Châtillon-sur-Chalaronne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[10]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villars-les-Dombes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[11].
Administration municipale
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 1977
décembre 1999 (décès)
Aimé Lassus
février 2000
mars 2008
Jean Saint-Cyr
mars 2008
Claude Regnier
mai 2014
Thierry Pauchard
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 279 habitants[Note 4], en diminution de 5,1% par rapport à 2013 (Ain: +5,32%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
169
141
165
201
193
195
202
257
239
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
240
229
236
226
198
200
239
229
200
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
225
203
214
201
201
179
174
159
139
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
135
110
115
157
196
253
304
299
284
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
279
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Vue de l'église.Le monument aux morts.
L'église Saint-Allyre de Sainte-Olive qui se trouve au cœur du cimetière.
Ruines du château de Sainte-Olive. Le sire de Thoire-Villars fait aveu du château, en 1271, à Isabelle de Forez. Il est ruiné en 1460.
Personnalités liées à la commune
Jacques Ozanam, né le 16 juin 1640 à Sainte-Olive et mort le 3 avril 1718 à Paris, est un mathématicien français. Il est surtout connu pour ses différents écrits mathématiques, dont un portant sur des tables trigonométriques et logarithmiques.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
Revue nobiliaire, héraldique et biographique. Publiée sous la direction de M.L Sandret. 1876 Troisième série - Tome premier p. 64
Samuel Guichenon, Histoire de la souveraineté de Dombes: justifiée par titres, fondations de monastères, anciens manuscrits, etc., publ. avec des notes et des documents inédits par M.-C. Guigue, T1, p. 125.
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