Sainte-Montaine est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
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Brinon-sur-Sauldre | Clémont | Argent-sur-Sauldre | ![]() |
N | Aubigny-sur-Nère | |||
O Sainte-Montaine E | ||||
S | ||||
Souesmes (Loir-et-Cher) |
Ménétréol-sur-Sauldre | Ennordres |
Sainte-Montaine est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubigny-sur-Nère, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,2 %), terres arables (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), prairies (2,7 %), eaux continentales[Note 3] (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Sainte-Montaine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].
Le département du Cher est moins exposé au risque de feux de forêts que le pourtour méditerranéen ou le golfe de Gascogne. Néanmoins la forêt occupe près du quart du département et certaines communes sont très vulnérables, notamment les communes de Sologne dont fait partie Sainte-Montaine. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[9].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[10]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 269 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 269 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[11],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[7].
Sancta Montana, 1170 (Archives Départementales du Cher-7 H, abbaye de Loroy) ; Dedit eis cadale et vigultum pagani de Sancta Montana, 1174 (Archives Départementales du Cher-55 H 4) ; Villa de Sancta Montana, 1218 (Archives Départementales du Cher-7 H, abbaye de Loroy) ; Sainte Montayne, 1391 (Archives Départementales du Cher-229 G 1) ; Saincte Montane, (Archives Nationales-JJ 159, n° 224, fol. 138) ; Saincte Montaigne, (Archives Nationales-JJ 211, n° 469, fol. 104) ; Saincte Montaigne, (Archives Nationales-JJ 218, n° 155, fol. 91) ; Sainte Montaigne en Berry, 1585 (acte notaire de Bourges) ; Sainte Montaine, (Archives Départementales du Cher-C 1109, Élection de Bourges) ; Sainte Montaine, XVIIIe s. (Carte de Cassini).
Il existe des traces d'une occupation gauloise.
Ce fut le lieu d'une seigneurie dès le XIIIe siècle. La mairie porte une plaque rappelant Marguerite Audoux qui fut bergère sur la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1884 | 1888 | Ferdinand Pinelle | ||
1888 | 1889 | Paul Barbellion | ||
1889 | 1896 | Sébastien Debarre | ||
1896 | 1897 | Comte de la Guere | ||
1897 | 1898 | Comte René de Pomyers | ||
1898 | 1913 | Paul Barbellion | ||
1913 | 1935 | Louis Leclair | ||
1935 | 1942 | Comte Xavier de Pomyers | ||
1942 | 1943 | M. Bancelin (délégation spéciale) | ||
1943 | 1945 | Albert Notin (délégation spéciale puis élu en 1944) | ||
1945 | 1953 | Eugène Hanquez | ||
1953 | 1959 | Jacques Barbellion | ||
1959 | 2008 | Olivier Debarre | ||
2008 | 2018 | Hervé de Pomyers | ||
2018 | 2020 | Jean-Bernard Grimault[12] | Retraité de l'enseignement | |
mai 2020 | En cours | Jean-Yves Debarre[12],[13] | Profession libérale |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 172 habitants[Note 4], en diminution de 6,52 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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490 | 490 | 969 | 438 | 492 | 491 | 514 | 559 | 581 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
554 | 543 | 598 | 608 | 618 | 639 | 626 | 616 | 659 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
689 | 661 | 649 | 575 | 503 | 465 | 454 | 392 | 340 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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290 | 253 | 226 | 233 | 206 | 170 | 212 | 214 | 195 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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186 | 172 | - | - | - | - | - | - | - |
La chapelle de Sainte-Montaine (dite la Belle-Fontaine), lieu du miracle. C'est là que la sainte aurait laissé tomber sa cruche. Elle a ensuite rempli d'eau un panier d'osier qui ne s'est pas vidé. C'est un lieu de pèlerinage le lundi de Pentecôte[18].
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