Aubigny-sur-Nère est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire. Elle prend place dans le Cher-Nord, dont elle est la principale localité, à la limite des régions naturelles de Sologne, en particulier la Sologne caillouteuse, et du Pays-Fort, dans l'ancienne province de Berry. La ville est couramment appelée Pays des Écossais ou cité des Stuarts en raison de sa relation historique avec l'Écosse, toujours entretenue.
Pour les articles homonymes, voir Aubigny.
Aubigny-sur-Nère | |
Château des Stuarts et hôtel de ville. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Cher |
Arrondissement | Vierzon |
Intercommunalité | Communauté de communes Sauldre et Sologne |
Maire Mandat |
Laurence Renier 2020-2026 |
Code postal | 18700 |
Code commune | 18015 |
Démographie | |
Gentilé | Albiniens |
Population municipale |
5 502 hab. (2019 ![]() |
Densité | 89 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 29′ 22″ nord, 2° 26′ 24″ est |
Altitude | Min. 161 m Max. 233 m |
Superficie | 61,53 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Aubigny-sur-Nère (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aubigny-sur-Nère (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | aubigny.net |
modifier ![]() |
La commune a pour pôle commerçant la rue du Prieuré allant de l'église Saint-Martin au château des Stuarts.
Les autres rues commerçantes se concentrent principalement autour de la place Adrien-Arnoux et dans la rue du Charbon.
L'office de tourisme intercommunal Sauldre et Sologne se trouve au 1 rue de l'Église[1].
La ville d'Aubigny-sur-Nère est située à 8,3 km d'Argent-sur-Sauldre, à 8,8 km de Blancafort, à 6,7 km de Oizon, à 8 km d'Ennordres, à 11,1 km de Ménétréol-sur-Sauldre, à 9,3 km de Sainte-Montaine et à 13,9 km de Clémont.
La commune est également située à 50 km de Bourges, préfecture du département du Cher, à 69 km d'Orléans, capitale de la région Centre-Val de Loire et à 177 km de Paris.
Le territoire communal est bordé au Sud-Ouest par le bois de la Théau, comportant un domaine de chasse de 450 hectares[2].
![]() |
Clémont | Argent-sur-Sauldre | Blancafort | ![]() |
Sainte-Montaine | N | |||
O Aubigny-sur-Nère E | ||||
S | ||||
Ménétréol-sur-Sauldre | Ennordres | Oizon |
Aubigny-sur-Nère est traversée par la route départementale 940, et par plusieurs autres routes secondaires telles que la D 30, la D 21, D 23, D 30, D 924, D 13 et la D 923.
Une navette BUS TER régulière du Réseau de mobilité interurbaine (Rémi) permet de se rendre à Gien, à 29 kilomètres, en partant du parking du Pré qui Danse pour se rendre à la gare de Gien[3].
Le 15 septembre 2021 a été inaugurée une navette gratuite électrique de transport en commun, accessible aux personnes en situation de handicap[4]. Celle-ci est en service le mardi matin, le mercredi et le samedi matin. 17 stations permettent de relier les différents quartiers de la ville au centre-ville[5]. Son nom, Nessy, est une référence à la créature légendaire écossaise du monstre du loch Ness.
La rivière Nère traverse le territoire de la commune. C'est un affluent de la Grande Sauldre, et donc un sous-affluent de la Loire, par la Sauldre et le Cher.
Le climat d'Aubigny-sur-Nère est tempéré avec des influences continentales et océaniques.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1,1 | 2,7 | 4,7 | 8,8 | 11,4 | 13,1 | 12,9 | 9,8 | 7,6 | 3,8 | 1,4 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 4 | 4,8 | 7,5 | 10,1 | 14,3 | 17,3 | 19,2 | 19,2 | 15,3 | 11,9 | 7,1 | 4,2 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 8,4 | 12,3 | 15,4 | 19,7 | 23,1 | 25,4 | 25,4 | 20,8 | 16,2 | 10,4 | 6,9 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,7 02.01.1997 |
−14 22.02.1996 |
−11,8 01.03.05 |
−6,3 04.04.1996 |
−0,8 06.05.19 |
0,5 05.06.1991 |
4,2 14.07.1998 |
3 29.08.1998 |
−0,9 25.09.02 |
−6,6 31.10.1997 |
−10,8 21.11.1993 |
−12,7 19.12.09 |
−14 1996 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,1 30.01.02 |
22,9 27.02.19 |
25 31.03.21 |
28 25.04.07 |
31,8 28.05.17 |
38 29.06.19 |
41,1 25.07.19 |
39,9 06.08.03 |
34,8 14.09.20 |
28,5 13.10.19 |
23,3 07.11.15 |
17,8 17.12.15 |
41,1 2019 |
Précipitations (mm) | 67,6 | 58,4 | 63,1 | 66,6 | 75,5 | 53,4 | 64,2 | 69 | 70,2 | 73,2 | 78,3 | 73,3 | 812,8 |
Aubigny-sur-Nère est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubigny-sur-Nère, une unité urbaine monocommunale[10] de 5 502 habitants en 2019, constituant une ville isolée[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubigny-sur-Nère, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), forêts (22,5 %), prairies (10,1 %), zones urbanisées (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[15].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ville est constituée de 3 168 ménages, dont 82,3 % sont des résidences principales[16].
Au 1er novembre 2022, le prix médian de l'immobilier à Aubigny-sur-Nère est de 1 246 €/m², en hausse de 4 % sur 5 ans[17]. À titre de comparaison, le prix médian de l'immobilier dans le Cher est de 1 279 €/m²[18]. Le prix médian du mètre carré neuf à Aubigny atteint 1 521 €, tandis que le mètre carré ancien s'élève à 1 237 €. Le prix médian du mètre carré d'une maison est de 1 254 € et celui d'un appartement est de 1 189 €.
Le loyer médian s'élève à 9 € par mètre carré. Dans le Cher, ce chiffre est de 10 €/m².
46 % des ménages fiscaux sont imposés à Aubigny-sur-Nère, dans le Cher ce taux s'élève à 47,3 % et en France à 51,7 %[19].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Albiniacus en 775[20] et en 1189, Albigniacum super Nigeriam en 1297[21], Aubingny en Berry en 1330, Aubigny sur Neire en 1405 dans les archives de la prévôté d'Orsan[22].
Comme tous les toponymes Aubigny, ou Aubigné, celui-ci dérive du gentilice romain Albinius[20]; sans doute propriétaire de terres en ce lieu.
Au Moyen Age, Aubigny[23],[24] appartenait aux XIe et XIIe siècles au chapitre de St-Martin de Tours, et au chapitre de St-Martin de Léré qui en dépendait. On signale aussi au XIe siècle deux seigneurs laïcs, Achard et Eudes d'Aubigny ; une autre famille d'Aubigny relevait en fait d'Aubigny-sur-Loire. Vers 1178/1179 et 1187, les rois Louis VII et son fils Philippe II, ainsi que Gilon (II ou III) de Sully, s'implantaient de plus en plus sérieusement à Aubigny. Puis Aubigny fut carrément intégré au domaine royal par le roi Philippe Auguste en 1189, dans le cadre de la grande politique capétienne d'agrandissement du domaine royal et de progression vers le sud, singulièrement en Berry depuis l'acquisition de la vicomté de Bourges vers 1100 par Philippe Ier (le grand-père de Louis VII). Le roi acquit aussi Concressault, acceptant en échange de céder Ennordres aux Sully. Le nouveau fief royal fut bientôt équipé : pour le peuplement, des serfs de l'évêque de Nevers y furent attirés ; fortifications, château, justice et sans doute église, y furent installés.
De la fin du XIIIe au début du XVe siècle, la seigneurie d'Aubigny ou ses revenus sont cédés en usufruit ou en apanage à des princes capétiens : aux Evreux (de Louis, depuis 1298/1307, à Charles et Louis d'Etampes ; ce dernier † en 1400), à Louis d'Anjou (en 1381), à Jean de Berry (depuis 1383/1385 et 1400 jusqu'à sa † en 1416). Le retour à la Couronne qui s'ensuivit fit de Charles VII le nouveau maître d'Aubigny.
Il y a presque six siècles, Charles VII remit en 1423 la ville d'Aubigny à Jean Stuart de Darnley, le plus prestigieux des chefs de l'armée écossaise, qui lui permit de sceller une alliance à long terme durant la guerre de Cent Ans au nom de l'Auld Alliance (traité d'aide mutuelle entre la France et l'Écosse conclu au XIIIe siècle)[25],[26].
Bérault (petit-fils de John Stuart de Darnley) et son gendre Robert Stuart, compagnons d'armes du chevalier Bayard et contemporains de Léonard de Vinci, firent construire les châteaux d'Aubigny et de la Verrerie.
En 1512, un gigantesque incendie ruina la cité des Stuarts, surnom d'Aubigny. Le maréchal Robert Stuart la relève et autorise les habitants à tirer le bois de charpente de ses forêts ; il lui en coûtera trois forêts qui nous valent les belles maisons à pans de bois que l'on voit aujourd'hui.
Inspirés par les Stuarts et règlementés par Colbert, l'industrie et le commerce du drap firent la réputation des Albiniens.
Louise de Kéroual (1649-1734), Bretonne devenue la favorite du roi Charles II Stuart, duchesse de Portsmouth, reçut de Louis XIV le duché-pairie d'Aubigny[26]. Elle embellit les châteaux des Stuarts et a légué de magnifiques jardins inspirés de Le Nôtre.
Jacques Foucher (1753-1819), élu du département du Cher à l'Assemblée législative et à la Convention, vota contre l'appel au peuple et pour la mort lors du procès de Louis XVI. Il fut pointé absent au vote sur le sursis. En 1803, il fut nommé juge de paix à Aubigny.
La ville fut chef-lieu de district de 1790 à 1800.
Aubigny-sur-Nère a été desservie par la Ligne d'Auxy - Juranville à Bourges de 1885 à 1939. Le trafic marchandises a perduré jusqu'en 2009.
En 1956, la ville d'Aubigny s'associe à celle d'Oxford par jumelage grâce au professeur William Strickland de l'université du Mississippi et Jacques Mallet, adjoint à la mairie de la commune française. C'est la première fois qu'un évènement de ce type se déroule dans le Mississippi et seulement la troisième fois aux États-Unis. Ce jumelage a pour origine la création d'une école américaine d'été sur les bords de la Nère.
Le premier maire de la ville fut Pierre Edmé Gault de 1846 à 1854. Les habitants élisent en 1897 le second maire d'Aubigny-sur-Nère au suffrage universel, Adrien Arnoux, la place dite du Marché porte encore son nom, son mandat s'achèvera en 1911[27].
Aubigny-Ville a absorbé la commune d'Aubigny-Villages le 23 août 1906 par la décision du Conseil général du département du Cher afin de devenir la commune d'Aubigny-sur-Nère[28].
Entre 1801 et 1926, la commune appartenait à l'arrondissement de Sancerre, entre 1926 et 1984 à l'arrondissement de Bourges, elle appartient depuis 1984 à l'arrondissement de Vierzon.
La ville fait partie de la Première circonscription du Cher pour les élections législatives et est le bureau centralisateur du canton d'Aubigny-sur-Nère.
Les citoyens d'Aubigny-sur-Nère ont une attirance pour les candidats du centre droit et de droite, plutôt gaulliste, d'après les résultats aux différentes élections.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours. | |||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Année | Élu | Battu | Participation | ||||||||||
1995 | 54,53 % | Jacques Chirac | RPR
|
45,47 % | Lionel Jospin | PS
|
81,42 % | ||||||
2002 | 83,42 %
|
Jacques Chirac | RPR
|
16,58 % | Jean-Marie Le Pen | FN
|
81,66 %
| ||||||
2007 | 57,66 % | Nicolas Sarkozy | UMP
|
42,34 % | Ségolène Royal | PS
|
84,04 %
| ||||||
2012 | 53,76 %
|
Nicolas Sarkozy | UMP
|
46,24 % | François Hollande | PS
|
81,54 %
| ||||||
2017 | 61,97 % | Emmanuel Macron | LaREM
|
38,03 % | Marine Le Pen | FN
|
76,39 %
| ||||||
2022 | 51,40 %
|
Emmanuel Macron | LaREM
|
48,60 %
|
Marine Le Pen | RN
|
74,66 %
| ||||||
Élections présidentielles, résultats des premiers tours. | |||||||||||||
Année | Candidat 1er | Candidat 2e | Candidat 3e | Participation | |||||||||
1995 | 23,89 % | Jacques Chirac | RPR
|
21,05 % | Lionel Jospin | PS
|
17,82 % | Édouard Balladur | RPR
|
81,68 % | |||
2002 | 26,12 %
|
Jacques Chirac | RPR
|
16,33 % | Jean-Marie Le Pen | FN
|
13,32 %
|
Lionel Jospin | PS
|
74,51 %
| |||
2007 | 32,76 % | Nicolas Sarkozy | UMP
|
22,08 % | Ségolène Royal | PS
|
18,72 % | François Bayrou | UDF
|
84,53 %
| |||
2012 | 29,31 %
|
Nicolas Sarkozy | UMP
|
26,62 % | François Hollande | PS
|
21,09 % | Marine Le Pen | FN
|
80,22 %
| |||
2017 | 25,18 %
|
Marine Le Pen | FN
|
25,18 % | François Fillon | LR
|
21,54 % | Emmanuel Macron | LaREM
|
77,64 %
| |||
2022 | 30,23 %
|
Emmanuel Macron | LaREM
|
29,93 %
|
Marine Le Pen | RN
|
12,49 % | Jean-Luc Mélenchon | LFI
|
73,44 %
| |||
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||||||||
1997 | 58,73 % | Yves Fromion | RPR
|
41,27 % | Roland Hodel | PS
|
77,18 % | ||||||
2002 | 70,85 %
|
Yves Fromion | UMP
|
29,15 % | Roger Ledoux | LV
|
65,19 %
| ||||||
2007 | 66,93 %
|
Yves Fromion | UMP
|
33,07 % | Irène Félix | PS
|
63,58 %
| ||||||
2012 | 58,32 %
|
Yves Fromion | UMP
|
41,68 % | Céline Bézoui | PS
|
64,56 %
| ||||||
2017 | 51,05 % | François Cormier-Bouligeon | LaREM
|
48,95 % | Wladimir d'Ormesson | LR
|
49,25 %
| ||||||
2022 | 64,95 %
|
François Cormier-Bouligeon | LaREM
|
35,05 % | Alex Charpentier | PS
|
46,02 %
| ||||||
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Liste 3e | Participation | |||||||||
1999 | 20,52 % | François Hollande | PS
|
16,22 % | Nicolas Sarkozy | RPR
|
13,51 % | Charles Pasqua | RPF
|
51,43 % | |||
2004 | 25,80 % | Catherine Guy-Quint | PS
|
22,45 % | Brice Hortefeux | UMP
|
14,41 % | Jean Verdon | FN
|
44,69 %
| |||
2009 | 34,33 % | Jean-Pierre Audy | UMP
|
13,68 % | Henri Weber | PS
|
11,44 % | Jean-Paul Besset | EE
|
43,42 %
| |||
2014 | 30,22 % | Bernard Monot | FN
|
27,17 %
|
Brice Hortefeux | UMP
|
9,17 % | Jean-Paul Denanot | PS
|
44,75 %
| |||
2019 | 28,87 % | Jordan Bardella | RN
|
22,67 % | Nathalie Loiseau | LaREM
|
11,13 % | François-Xavier Bellamy | LR
|
51,46 %
| |||
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Liste 3e | Participation | |||||||||
2004 | 44,63 % | Michel Sapin | PS
|
39,91 % | Serge Vinçon | UMP
|
15,46 % | Jean Verdon | FN
|
64,97 % | |||
2010 | 42,70 % | Hervé Novelli | UMP
|
42,66 % | François Bonneau | PS
|
14,64 % | Philippe Loiseau | FN
|
50,49 %
| |||
2015 | 47,65 % | Philippe Vigier | UDI
|
30,09 %
|
Philippe Loiseau | FN
|
22,26 % | François Bonneau | PS
|
60,42 %
| |||
2021 | 52,77 % | Nicolas Forestier | LR
|
21,38 % | Aleksandar Nikolic | RN
|
19,84 %
|
François Bonneau | PS
|
36,33 %
| |||
Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||||||||
Année | Élus | Battus | Participation | ||||||||||
2015 | 68,65 % | Michel Autissier / Anne Cassier | UD
|
31,35 % | Doriant Mellot / Claire Millerioux | FN
|
55,84 % | ||||||
2021 | 73,38 % | Anne Cassier / David Dallois | UD-UC-I
|
26,62 % | Alain Busschaert / Myriam Janvier | RN
|
37,43 %
|
Le 12 juin a eu lieu le premier tour des élections législatives. La participation était alors de 49,85 %. Le député sortant François Cormier-Bouligeon (Ensemble) obtient 32,92 % des suffrages, Julie Apricena (RN) 23,65 %, David Dallois (LR) arrive troisième dans la commune avec 19,98 %, puis Alex Charpentier (PS, coalition NUP) obtient 14,82 % des voix[29]. Les deux candidats capables de disputer le second tour de la première circonscription du Cher sont le représentant de la majorité présidentielle François Cormier-Bouligeon et Alex Charpentier. N'ayant pas obtenu une majorité, ils sont donc en ballotage.
Au second tour, le 19 juin, François Cormier-Bouligeon arrive en tête avec 64,95 % des voix. Alex Charpentier obtient 35,05 % des voix. L'abstention s'élève à 53,98 %[30].
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2022, qui se tient le 10 avril, 12 candidats se présentent aux Français. Emmanuel Macron a obtenu le plus de voix avec 922 votes, soit 30,23 % des suffrages. Il est talonné par Marine Le Pen à 29,93 % des voix, elle-même suivie de Jean-Luc Mélenchon avec 12,49 %, puis Éric Zemmour à 6,98 %, ensuite Valérie Pécresse avec 6,43 %, Jean Lassalle à 4,23 %, Yannick Jadot à 2,43 %, Fabien Roussel avec 2,1 %, puis Nicolas Dupont-Aignan une voix derrière à 2,07 %, ensuite Anne Hidalgo à 1,34 %, Nathalie Arthaud avec 0,98 % et enfin Philippe Poutou comptabilisant 24 voix à 0,79 %. La participation au scrutin s'élève quant à elle à 73,44 %[31].
Pour le second tour, 3 173 Albiniens se sont rendus aux urnes, soit une participation à 74,66 %. Emmanuel Macron arrive en tête en totalisant 1 506 voix, soit 51,40 % des suffrages exprimés, suivi par la candidate Marine Le Pen avec 48,60 % des bulletins. 5,11 % des votes sont blancs et 2,55 % sont nuls[32].
Le 20 juin 2021 se tient le premier tour des élections régionales et départementales qui est marqué par une forte abstention dans la commune ainsi qu'au niveau national. Le taux de participation est de 37,45 % pour les régionales et 37,43 % pour les départementales lors du premier tour. Puis lors du second tour, le 27 juin des régionales la participation s'élève à 36,33 %.
Pour les élections régionales les candidats obtenant plus de 10 % des suffrages passent au second tour. À Aubigny, 3 candidats obtiennent un résultat supérieur à 10 % des suffrages : Nicolas Forestier avec 47,87 % (18,82 % dans le Centre-Val de Loire) pour l'Union de la droite, du centre et des indépendants ; Aleksandar Nikolic avec 23,17 % (22,24 % dans la région) pour le Rassemblement National ; François Bonneau, président du conseil régional depuis 2007, avec 13,78 % (24,81 % dans la région) pour l'Union des gauches. Deux autres candidats arrivent avec plus de 10 % des suffrages dans la région sans les atteindre à Aubigny : le candidat Charles Fournier, tête de liste écologiste et de gauche, arrive avec 6,06 % des voix à Aubigny-sur-Nère mais est qualifié pour le second tour en atteignant 10,85 % des suffrages pour l'ensemble de la région ; Marc Fesneau, tête de liste de l'Union des centres et du parti de la majorité présidentielle, obtient 16,65 % des voix dans la région mais 5,73 % à Aubigny[33].
Lors du second tour, Nicolas Forestier arrive en tête avec 52,77 % des voix (22,61 % dans la région, il obtient donc 13 sièges), puis Aleksandar Nikolic, 21,38 % (22,24 % dans la région, 13 sièges), ensuite François Bonneau allié avec Charles Fournier avec 19,84 % (39,15 % dans la région, réélu, 42 sièges) et enfin Marc Fesneau 6,01 % (16 % dans la région, 9 sièges)[34].
Pour les élections départementales, deux listes sont candidates dans la commune et dans le canton d'Aubigny-sur-Nère pour succéder à Michel Autissier (Les Républicains), président du conseil départemental du Cher depuis 2015. Celle de l'union au centre et à droite, emmenée par le binôme Anne Cassier et David Dallois, obtient 73,38 % des suffrages, tandis que celle du Rassemblement National, emmenée par Alain Busschaert et Myriam Janvier, recueille 26,62 % des bulletins[35].
Le 15 mars 2020, aux élections municipales, Laurence Renier (LR) totalise 74,18 % des voix, soit 1 592 bulletins et est réélue directement au premier tour mairesse d'Aubigny-sur-Nère[36]. Elle obtient donc 26 sièges sur 29 à pourvoir au conseil municipal.
Les élections européennes se tiennent le 26 mai 2019. Le candidat Jordan Bardella (RN) arrive en tête du scrutin avec 28,87 % des votes, puis Nathalie Loiseau (LREM/MoDem) qui totalise 22,67 % des voix, François-Xavier Bellamy (LR) a obtenu 11,13 % des scrutins, ensuite Yannick Jadot (EELV) qui cumule 8,41 % des bulletins et enfin Nicolas Dupont-Aignan (DLF) qui avec 99 votes obtient 4,99 % des votes en sa faveur[37]. Viennent ensuite d'autres candidats qui se partagent les 477 bulletins restants.
Les 11 et 18 juin 2017, les électeurs votent pour élire aux élections législatives les députés à l'Assemblée nationale. L'abstention s'élevait à 47,43 % lors du premier tour. François Cormier-Bouligeon (LREM) recueille 768 voix, soit 36,23% des votes, Wladimir d'Ormesson (LR) obtient 600 votes, soit 28,3 % des bulletins, Jean-René Coueille (RN) 16,08 %, Frédéric Renard (FI) 8,49 %[38].
Au second tour, l'abstention était de 50,75 %. François Cormier-Bouligeon obtient 51,05 % des voix et Wladimir d'Ormesson 48,95 %[39].
Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, Marine Le Pen et François Fillon sont arrivés en tête en comptabilisant chacun 783 voix, soit près de 25,2 % ; Emmanuel Macron a obtenu 21,5 % des suffrages, Jean-Luc Mélenchon 14,4 %, Nicolas Dupont-Aignan 5,6 %, Benoît Hamon 3,8 %, Philippe Poutou 1,2 %, Nathalie Arthaud également 1,2 %, Jean Lassalle 0,9 %, François Asselineau 0,8 % et enfin Jacques Cheminade 0,2 %[40].
Au second tour, la commune a voté à 61,97 % (1 732 voix) pour le candidat Emmanuel Macron et à 38,03 % (1 063 voix) pour la candidate Marine Le Pen. Le taux de participation était de 77,64 %, les votes blancs ont été comptabilisés à hauteur de 2,12 % et les bulletins nuls à 0,97 %.
Les élections régionales se sont tenues les 6 et 13 décembre 2015 et les départementales les 22 et 29 mars.
Le taux d'abstention au premier tour est de 46,94 %. La liste conduite par Philippe Vigier (UDI) arrive en tête avec 39,71 % des voix (26,25 % pour la région Centre-Val de Loire), celle de Philippe Loiseau (FN) arrive ensuite avec 30,56 % (30,48 % pour la région), la liste de François Bonneau (PS) se classe troisième avec 16,29 % des bulletins et Charles Fournier (EELV) 4,34 % (6,6 % pour la région).
Trois listes ont obtenu plus de 10 % des voix à l'échelle régionale, elles sont donc conduites à un second tour, lors duquel le taux d'abstention était de 39,58 %. Philippe Vigier réalise le meilleur score dans la commune avec 47,65 % des votes (34,58 % pour la région), suivi par Philippe Loiseau à 30,09 % (30 % pour la région) et François Bonneau à 22,26 % (réélu à la tête de la région avec 35,42 %)[41].
Lors du premier tour, 45,24 % des électeurs inscrits ne se sont pas présentés au bureau de vote de la ville. Michel Autissier et Anne Cassier (UD) comptabilisent 50,11 % des bulletins de vote, Claude Gestin et Pascale Hébert (FN) 27,33 %, Dorian Mellot et Claire Millerioux (FG) 12,57 % et Christine Hivert ainsi que Fabien Léon (PS) 9,99 %[42].
Au second, il y avait 44,16 % d'abstention. Michel Autissier et Claire Cassier arrivent en tête avec 68,65 % des voix et succèdent à Jean-Pierre Saulnier (PS) contre Claude Gestin et Pascale Hérbert avec 31,35 %[43].
Les élections européenne se sont déroulées du 22 au 25 mai 2014. Dans la commune d'Aubigny-sur-Nère, Bernard Monot obtient 30,22 % des voix, Brice Hortefeux (UMP) 27,17 %, Jean-Paul Denanot (PS) 9,17 %, François Bayrou (MoDem) 8,5 % et Jean-Luc Mélenchon (FG) 6,11 %[44].
Le 23 mars 2014 se tiennent les élections municipales. Michel Autissier (DVD) remporte la majorité absolue des suffrages exprimés (69,48 %) dès le premier tour devant le candidat Doriant Mellot (DVG) et ses 30,51 % de bulletins favorables. Michel Autissier est donc réelu pour un second mandat à la mairie d'Aubigny-sur-Nère, il obtient en conséquence 25 sièges au conseil municipal[45]. Cependant il démissionnera en avril 2015 et cédera sa place à Laurence Renier.
Le 10 juin 2012 se joue le premier tour de l'élection législative. Yves Fromion (UMP) obtient 47,20 % des suffrages, suivi par Céline Bézoui (PS) avec 26,42 % et Danielle Avon (FN) à 11,63 %.
Le 17 juin se tient le second tour qui voit s'imposer Yves Fromion avec 58,32 % des voix devant Céline Bézoui avec 41,68 %[46].
Le 22 avril 2012 a lieu le premier tour de l'élection présidentielle. Nicolas Sarkozy arrive en tête dans la commune avec 29,31 % des voix, François Hollande s'empare de la seconde place avec 26,62 %, puis Marine Le Pen (21,09 %), Jean-Luc Mélenchon (8,74 %) et enfin François Bayrou (8,18 %). Les autres candidats se partagent les 205 autres bulletins de vote.
Lors du second tour, le 6 mai, Nicolas Sarkozy remporte la majorité des voix avec 53,76 % de bulletins favorables et son adversaire François Hollande 46,24 %. L'abstention s'élève alors à 18,46 %[47].
Le 14 mars 2010 débute le premier tour des élections régionales. Hervé Novelli (UMP) reçoit 38,38 % des voix, François Bonneau (PS) 23,96 % et Philippe Loiseau (FN) 12,59 %.
Hervé Novelli garde son avance avec 42,70 % des voix au second tour, le 21 mars, François Bonneau 42,66 % et Philippe Loiseau 14,64 %. La participation était de 50,49 %[48].
Les élections européennes se passent le 7 juin 2009. 43,42 % des habitants d'Aubigny se sont rendus aux urnes. Jean-Pierre Audy (UMP) obtient 34,33 % des voix, Henri Weber (PS) 13,68%, Jean-Paul Besset (EE) avec 11,44 % et Jean Marie Beaupuy (MoDem) 7,74 %[49].
Yves Fromion (UMP) est candidat à sa réélection à la mairie d'Aubigny-sur-Nère lors des élections municipales. Le 9 mars, il est réélu avec 100 % des voix étant le seul candidat, il obtient donc 29 sièges au conseil municipal. 58,03 % des inscrits ont voté. On peut relever que 28,64 % des bulletins de vote étaient nuls ou blancs[50]. Il démissionnera en novembre 2012 pour céder sa place à Michel Autissier.
Le 10 juin 2007 se tient le premier tour des élections législatives, 63,60 % des Albiniens se rendent dans les bureaux de vote. Yves Fromion cumule 59,42 % des voix et Irène Félix (PS) 18,6 %.
Lors du second tour, Yves Fromion reçoit 66,93 % des bulletins en sa faveur et Irène Félix 33,07 %. L'abstention était alors de 36,42 %[51].
Le 22 avril 2007 se déroule le premier tour de l'élection présidentielle. À Aubigny, la participation est de 84,53 %. Nicolas Sarkozy reçoit 1 230 bulletins de vote, soit 32,76 % des voix. Il est suivi par Ségolène Royal (PS) et ses 22,08 %, puis par François Bayrou avec 18,72 %, ensuite par Jean-Marie Le Pen (FN) à 12,36 %, enfin Olivier Besancenot à 4,26 % (LCR).
Au second tour, le 6 mai, 84,04 % des électeurs se déplacent pour aller voter. Nicolas Sarkozy prend 57,66 % des voix exprimées tandis que Ségolène Royal 42,34 %[52].
Le 13 juin 2004 se sont déroulées les élections européennes. Catherine Guy-Quint (PS) cumule de 25,80 % des bulletins de vote, Brice Hortefeux (UMP) 22,45 %, Jean Verdon (FN) 14,41 % et Janelly Fourton (UDF) 10,29 %. La participation était alors de 44,69 %[53].
Le premier tour voit s'imposer dans la commune, le 21 mars 2004, aux élections régionales le candidat Michel Sapin (Union des gauches, PS, PCF, LV, PRG, MRC) à 34,13 %, devant Serge Vinçon (UMP, MPF) avec 31,89 %, puis Jean Verdon (FN) à 16 % et Jacqueline Gourault (UDF) avec 9,22 %.
Lors du second tour, qui se déroule le 28 mars, l'abstention s'élève à 35,03 %, Michel Sapin obtient 44,63 % des voix, Serge Vinçon 39,91 % et Jean Verdon 15,46 %[54].
Le 9 juin 2002 se joue le premier tour des élections législatives. Yves Fromion (UMP) reçoit 58,13 % des voix, Roger Ledoux (LV) 14,53 % et Marie-Christine Fossier (DVD) 9,57 %.
Le 16 juin, lors du second tour, Yves Fromion prend 70,85 % des votes et Roger Ledoux 29,15 %. Le total de votants était de 2 922, soit 65,19 %[55].
Le 21 avril 2002 se tient le premier tour de l'élection présidentielle. Jacques Chirac (RPR) obtient 26,12 % des votes, Jean-Marie Le Pen (FN) 16,33 %, Lionel Jospin (PS) 13,32 %, Arlette Laguiller (LO) 7,44 %, François Bayrou (UDF) 6,41 % et Jean Saint-Josse (LMR) 6,32 %. 74,51 % des électeurs ont voté.
Le 5 mai, lors du second tour, Jacques Chirac prend 83,42 % des voix et Jean-Marie Le Pen 16,58 %. 18,34 des Français inscrits se sont abstenus[56].
Le 13 juin 1999 se tient les élections européennes. 51,43 % des albiniens se rendent aux urnes. François Hollande (PS, PRG et MDC) prend 20,52 % des voix, Nicolas Sarkozy (RPR, DL) 16,22 %, Charles Pasqua (RPF, MPF) 13,51 %, Jean-Saint Losse (LMR) 8,74 % et François Bayrou (UDF) 8,13 %[57].
74,80 % des électeurs étaient des votants au premier tour des élections législatives, le 25 mai 1997. Yves Fromion (RPR) arrive en tête avec 48,21 % des votes, suivi par Roland Hodel (PS) à 19,71 %, puis par Jean d'Ogny (FN) 12,72 % et Maxime Camuzat (PCF) 8,76 %.
Lors du second tour, 77,18 % des électeurs ont voté, Yves Fromion obtient 58,73 % tandis que Roland Hodel 41,27 %[58].
Le premier tour de l'élection présidentielle se joue le 23 avril 1995. Jacques Chirac (RPR) reçoit 23,89 % des bulletins, Lionel Jospin (PS) 21,05 %, Édouard Balladur (RPR) 17,82 %, Jean-Marie Le Pen (FN) prend 12,92 % des voix et Robert Hue (PCF) 8,76 %.
Au second tour, le 7 mai, Jacques Chirac reçoit 54,53 % des voix et Lionel Jospin 45,47 %. 81,42 % des électeurs sont allés voter[59].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1989[60] | octobre 2012[61] | Yves Fromion[62] | RPR puis UMP | Saint-cyrien, officier, membre du corps préfectoral Adjoint au maire de Charny Conseiller régional du Centre (1986 → 1998) Député du Cher (1997 → 2017) Démissionnaire |
novembre 2012[63] | avril 2015[64] | Michel Autissier[65] | UMP | Conseiller général puis départemental d'Aubigny-sur-Nère (1998 → ) Président du Conseil départemental du Cher (2015 → ) Démissionnaire à la suite de son élection comme président du conseil départemental |
avril 2015[66] | En cours (au 15 juillet 2020) |
Laurence Renier | LR | Collaboratrice d’Yves Fromion député de la 1re circonscription du Cher Présidente de la CC Sauldre et Sologne (2017 → ) Conseillère régionale du Centre-Val de Loire[67],[68] Présidente du pays Sancerre Sologne[69] |
La commune possède le label ville fleurie, quatre fleurs lui ont été attribuées en 2009 par le conseil national des villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[70]. En 2021, seule deux villes sont labélisées "4 fleurs" dans le département du Cher, Bourges et Aubigny[71]. Lors du concours départemental de 2019, Aubigny-sur-Nère a obtenu le prix spécial du meilleur accueil, quant à l'office de tourisme de la ville, il reçoit le second prix dans la catégorie des offices de tourismes et points d'information[72].
En 2010, Aubigny-sur-Nère reçoit le prix Les Étoiles du Tourisme, récompensant les villes plaçant le secteur touristique comme étant un important vecteur d'économie et valorisant les produits de leur terroir.
La ville est également dotée du label Petite Cité de Caractère depuis décembre 2017[73],[74].
Depuis le 12 avril 2021, Aubigny-sur-Nère est reconnue officiellement comme étant Petite ville de demain[75]. Cette initiative a pour objectif de soutenir financièrement les villes de moins de 20 000 habitants afin de les redynamiser dans les secteurs économiques et écologiques[76].
|
|
En 2019, la dette de la ville cumule à 2 746 270€, soit 489€ par habitant. La moyenne nationale est de 952€ par habitant[78].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[80].
En 2019, la commune comptait 5 502 habitants[Note 3], en diminution de 1,43 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 769 | 1 769 | 2 130 | 1 962 | 2 169 | 2 206 | 2 176 | 2 416 | 2 530 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 515 | 2 654 | 2 633 | 2 543 | 2 542 | 2 602 | 2 585 | 2 480 | 2 552 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 636 | 2 539 | 4 547 | 4 020 | 3 820 | 3 854 | 3 758 | 3 694 | 3 894 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 569 | 5 242 | 5 468 | 5 600 | 5 803 | 5 907 | 5 775 | 5 751 | 5 590 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 488 | 5 502 | - | - | - | - | - | - | - |
Aubigny-sur-Nère est la septième ville la plus peuplée du Cher sur un total de 287 communes[83].
tranches d'âges | total | % | homme | % | femme | % |
---|---|---|---|---|---|---|
0 à 14 ans | 772 | 14,0 | 399 | 7,3 | 373 | 6,8 |
15 à 29 ans | 801 | 14,6 | 442 | 8,0 | 359 | 6,5 |
30 à 44 ans | 817 | 14,8 | 396 | 7,2 | 421 | 7,7 |
45 à 59 ans | 1 154 | 21,0 | 562 | 10,2 | 592 | 10,8 |
60 à 74 ans | 1 108 | 20,1 | 519 | 9,4 | 589 | 10,7 |
plus de 75 ans | 850 | 15,4 | 314 | 5,7 | 536 | 9,7 |
ensemble des âges | 5 502 | 100,0 | 2 632 | 47,8 | 2 870 | 52,2 |
La commune est située dans l'académie d'Orléans-Tours et accueille les établissements suivants :
Aubigny compte d'autres associations récréationnelles ou solidaires[86].
La ville d'Aubigny est équipée de 2 gymnases, un dojo, une piscine couverte, un city stade, 2 stades de football, 2 terrains de rugby, un centre équestre dont son hippodrome, un terrain de basket, un boulodrome, un skatepark et 6 courts de tennis[87].
Des évènements sportifs sont organisés régulièrement tels que des courses à pied (cross des Etangs) ou bien des randonnées. L'association Aubigny Cyclotourisme Marche VTT organise des sorties pour favoriser les activités physiques à travers la région Centre-Val de Loire[88].
Aubigny a eu des liens avec l'Écosse pendant les 400 années de présence de la famille des Stuarts. Aussi depuis 1990, elle célèbre cette identité en organisant des fêtes franco-écossaises chaque année autour du . Sont organisés : des spectacles et représentations historiques son et lumière, un marché médiéval, un concert et un défilé de pipe-bands ainsi qu'une procession en tenue traditionnelle écossaise. À noter que la première édition des fêtes a eu lieu le , mais qu'elles ne sont annuelles que depuis 1990[26],[89].
Émetteur local :
À proximité :
En 2021, 27 entreprises ont été créées dans la ville. En hausse de 35% par rapport à 2020, où 20 entreprises avaient été créées.
Liste des principales entreprises exerçant leur activité à Aubigny-sur-Nère :
En 2019, 213 établissements actifs étaient recensés à Aubigny-sur-Nère. La part des transports, des commerces et des services est de 61,5 %. L'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale représentent 15,5 %. La part de la construction est de 8,9 %. Celle de l'industrie est de 9,4 %. Enfin la part de l'agriculture est de 4,7 %[94].
72,8 % des établissements ont entre 1 et 9 salariés. 18,8 % des établissements ont plus de 10 salariés dans la commune. 8,5 % des établissements n'ont pas de salarié.
Le salaire mensuel moyen par foyer fiscal est de 1 852 €[95]. En France, il est en moyenne de 1 871 €[96].
Le taux de chômage était de 11,8 % en 2019, soit 275 chômeurs sur la commune. Le taux d'inactivité s'élève à 25,4 %, dont 8,6 % sont retraités et 6,8 % sont élèves, étudiants ou stagiaires non rémunérés.
En 2019, 46,4 % des salariés travaillent dans le secteur de l'industrie, soit 1 149 personnes. 27,9 % des salariés ont un poste dans le secteur du commerce, des transports ou des services divers, ce qui comprend 691 personnes. 22 % des salariés ont un emploi dans l'administration publique, l'enseignement, la santé ou l'action sociale, ce qui représente 546 habitants de la commune. 3 % des salariés sont employés dans le secteur de la construction, ce qui englobe 75 personnes. 0,6 % des salariés travaillent dans le secteur de l'agriculture, de la sylviculture ou de la pêche, soit 16 albiniens.
![]() |
Les armes d'Aubigny-sur-Nère se blasonnent ainsi :
De gueules, aux fermaillets [107] d'or, |
---|
Sur les autres projets Wikimedia :