Sainte-Maure est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Pour l'île de la Mer Ionienne, voir Leucade.
Pour les articles homonymes, voir Sainte-Maure (homonymie).
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Sainte-Maure | |
Château. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Denis Pottier 2020-2026 |
Code postal | 10150 |
Code commune | 10352 |
Démographie | |
Gentilé | Mauraciens, Mauraciennes |
Population municipale |
1 715 hab. (2019 ![]() |
Densité | 82 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 20′ 43″ nord, 4° 03′ 44″ est |
Altitude | Min. 96 m Max. 213 m |
Superficie | 20,92 km2 |
Unité urbaine | Troyes (banlieue) |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Creney-près-Troyes |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Saint-Benoit-sur-Seine | Feuges | Vailly |
Saint-Lyé | ![]() |
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Barberey-Saint-Sulpice | La Chapelle-Saint-Luc | Lavau |
Le cadastre de 1837 montre au territoire : Beurville[1], Charley, Culoison et mont de Culoison, Davau, Dames de Saint-Pierre, le bois de Feuges, Guignon-ville, Laine-au-bois, Maison-Brûlés, Massonville[2], Maladière[3], Marnay, Montaiguillon, Planche-Quenat, Quincampoix, Rhèges, le ruisseau Araigne, Semoux, Vanne, Vaulx, le Veilleux et Vermoise.
Sainte-Maure est une commune urbaine[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[7] et 136 438 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,4 %), forêts (6 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,4 %), zones urbanisées (4,6 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Sainte Maure († 850) fut une jeune chrétienne morte à l'âge de vingt-trois ans qui consacra sa jeunesse à secourir toutes les misères. Les pauvres de la région et les fidèles témoignèrent de leur admiration en venant en pèlerinage pour demander son intercession auprès de Dieu.
Les seigneurs étaient le comte de Champagne et le sire de Chappes, par donations le chapitre st-Étienne, le chapitre st-Pierre, l'abbaye st-Martin et Notre-Dame-aux-Nonnains le devinrent aussi.
Avant de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes, au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mont-Bel-Air-Net [14].
Le 27 pluviôse an III, la commune a absorbé celles voisines de Culoison et de Vannes[14].
La seigneurie appartenait au chapitre cathédral de Troyes jusqu'à la cathédrale. En 1188 l'évêque Manassès II de Pougy donnait une partie de sa seigneurie et le moulin qu'il avait acheté à Geoffroi de Villehardouin[15],[16].
Le plus ancien bail fut donné à Jean Nêplot le 30 novembre 1392[17], puis à Colin Bonnelin le 23 mmai 1437, ce dernier payant quinze setiers de seigle par an. Le 3 juillet 1458 Felizet Salomon et Perrotin Sergent, papiratores à Troyes prenaient bail du moulin. Puis ce fut Jean Slomon et Guillaume Sémillard qui prenaient bail le 19 septembre 1473, où est cité moulin à blé et à papier, ils payaient quarante livres tournois et quarante mains de papier comme location annuelle. Vers 1580 Nicoals le Bé louait le moulin aux Gouault et Jacques le Bé avec Edmopnd Denise l'achetèrent le 16 novembre 1600, il y avait alors deux moulins à papier, deux à blé et un à chanvre[18]. Le dernier du nom, Nicolas marié à Marie-Anne Sageon, mourait en 1743 et laissait les moulins à ses neveux Marie-Barbe et Françoise Massey, Edme-François dit le Balloy et les autres moulins étaient dans les mains de la famille Denise.
Ancien hameau qui formait une communauté de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes ; les droits royaux relevaient de la Mairie de la Grande-Rivière. Du 29 janvier au 27 novembre 1790, Vanne qui inclut Vermoise forme une commune du canton de Villacerf ; à partir de cette date, Vanne passe au canton de Creney.
Vanne avait 136 habitants en 1787 et 150 en 1790. Aujourd'hui orthographié Vannes il se trouve au nord de Sainte-Maure sur la route de Saint-Benoist.
En 1789, c'était une communauté de 251 habitants qui dépendait de l'élection de Troyes et de la Maire royale de la Grande-Rivière. C'était un arrière-fief relevait du comte de Champagne. Vers la fin du XVIe siècle un moulin était en activité.
C'était un fief qui relevait de Saint-Sépulcre et de la Mairie royale de Grande-Rivière. Le premier seigneur relevé était Jeanne dite la Garnière, fille de Guillaume des Moulins et Guillemette de verdun, dame de Charley en 1399. Pierre Nicolas de Chavaudon de Sainte-Maure en était le seigneur en 1734 et son fils Pierre III se disait seigneur de Charley en 1762[19].
Aussi orthographié Marnay, était un franc-alleu dont les seigneurs se confondaient souvent avec ceux de Culoison, la Vallotte et Vau ; il comprenait aussi les Maisons-Brûlées et dépendaient de la Mairie royale de Grande-Rivière.
Ancien fief relevant de Saint-Sépulcre.
Ancien domaine qui était au finage de Vannes et dépendait du chapitre Saint-Pierre de Troyes ; gagé, il appartenait à Nicolas de Mennat, seigneur de Mailly puis d'autre seigneurs avant d'être racheté par le chapitre en 1732 à Adam de Sommerécourt.
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : écartelé : au premier de sinople aux deux épis de blé d’or passés en sautoir, au deuxième d’azur à l’étoile d’argent, au troisième d’azur au moulin à eau près d’une rivière, le tout au naturel, au quatrième d’or à la Vierge au naturel, accompagnée à senestre d’une église du même. |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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? | 1912 | Lemoine | ||
1912 | 1918 | Arthur Rvière | ||
avant 1981 | ? | Roland Plumard | ||
mars 2001 | En cours | Denis Pottier[20] Réélu pour le mandat 2020-2026[21] |
DVG | Cadre supérieur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2019, la commune comptait 1 715 habitants[Note 3], en augmentation de 17,06 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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182 | 651 | 624 | 665 | 691 | 736 | 694 | 712 | 734 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
724 | 696 | 609 | 636 | 610 | 579 | 547 | 509 | 518 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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517 | 518 | 481 | 471 | 512 | 535 | 551 | 546 | 746 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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665 | 706 | 1 003 | 1 178 | 1 218 | 1 211 | 1 457 | 1 472 | 1 412 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 548 | 1 715 | - | - | - | - | - | - | - |
Abbé Audra, Mémoire de la paroisse et le prieuré-cure de Sainte-Maure, bibliothèque municipale de Troyes, ms 2297.
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