Lavau est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Lavau.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Aube.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Lavau | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Jacques Gachowski 2020-2026 |
Code postal | 10150 |
Code commune | 10191 |
Démographie | |
Gentilé | Lavautins, Lavautines |
Population municipale |
910 hab. (2019 ![]() |
Densité | 159 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 19′ 33″ nord, 4° 05′ 15″ est |
Altitude | Min. 99 m Max. 148 m |
Superficie | 5,74 km2 |
Unité urbaine | Troyes (banlieue) |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Creney-près-Troyes |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Sainte-Maure | Vailly | |
![]() |
Creney-près-Troyes | |
La Chapelle-Saint-Luc | Troyes | Pont-Sainte-Marie |
La commune de Lavau est située sur la rive droite de la Seine. Le cours principal du fleuve borde le sud-ouest du territoire communal et s'écoule selon un axe sud-est/nord-ouest. Deux bras secondaires de la Seine arrosent aussi la commune :
La commune de Lavau est bordée au sud par celle de Pont-Sainte-Marie et au sud-ouest par La Chapelle-Saint-Luc, elles aussi membres de Troyes Champagne Métropole, communauté d'agglomération qui regroupe la ville-préfecture de l'Aube et la plupart des communes de sa banlieue. Lavau, en raison de sa proximité avec Troyes est fortement concernée par la périurbanisation. La rocade est de l'agglomération troyenne (D 610) scinde en deux le territoire communal selon un axe est/ouest, et c'est particulièrement au sud de cette voie que la commune se lotit, en prolongement vers le nord de la zone commerciale à fort rayonnement de Pont-Sainte-Marie (où se situe notamment le village de marques Mc Arthur Glen).
Lavau est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[4] et 136 438 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), zones urbanisées (9,6 %), forêts (6,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Vau est une forme ancienne pour val, au féminin comme le latin vallis, "vallée, vallon".
La seigneurie était un Franc-alleu et avait une maison seigneuriale décrite en 1739 avait deux bâtiments enclos avec par deux : chambres basses et hautes, celliers[11].
En tant que hameau, le village dépendait de la paroisse de Pont-Sainte-Marie.
En 1789, Lavau formait avec La Valotte une commune qui était de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes, de la Mairie royale de la Grande-Rivière.
Deux moulins l'un à blé, l'autre à papier sur la rivière banale en 1382. Il existe la trace de deux moulins en 1716 sur la Seine.
Lavau faisait partie du canton de Sainte-Maure du 29 janvier au 29 novembre 1790, passait à celui de Creney jusqu'au 27 fructidor An IX.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | 2008 | Jacques Rousseau | ||
mars 2008 | En cours | Jacques Gachowski[12] | Sans étiquette | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 910 habitants[Note 3], en diminution de 5,99 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
264 | 261 | 257 | 255 | 259 | 255 | 241 | 228 | 225 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
224 | 237 | 199 | 201 | 182 | 209 | 202 | 179 | 179 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
170 | 167 | 170 | 150 | 151 | 166 | 175 | 213 | 229 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
248 | 313 | 445 | 574 | 485 | 472 | 734 | 771 | 945 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
943 | 910 | - | - | - | - | - | - | - |
Une exceptionnelle tombe à char, datant de la fin du Hallstatt final (début du Ve siècle av. J.-C.), est révélée le par l'Inrap lors de fouilles programmées sur le territoire de la commune[17],[18],[19]. Située sur la ZAC du Moutot, la tombe est recouverte d'un tumulus d'une quarantaine de mètres de diamètre. Outre le squelette d'aristocrate inhumé avec son char, la vaste chambre mortuaire de cette sépulture renferme un remarquable mobilier funéraire[17]. Cette fouille renouvelle notre connaissance du « phénomène princier » du premier âge du fer en Europe occidentale et confirme les échanges, déjà bien attestés par l'archéologie, notamment chez les Lingons, entre l'Europe centrale du Hallstatt et le Bassin méditerranéen antique[20],[21],[22],[23].
La pérennité de la vocation funéraire du site du Moutot est par ailleurs confirmée par l'identification de tertres circulaires délimités par des fossés et l'exhumation de cistes cinéraires datant respectivement de la Culture des tumulus et de la Civilisation des champs d'urnes, auxquels succèdent au premier âge du Fer les sépultures d'un guerrier inhumé avec son épée et d'une femme parée de bracelets en bronze. Vers -500 (Hallstatt final), des fossés unissent dans un même ensemble monumental ces anciens monuments funéraires et la « sépulture princière » récemment fouillée, l'espace ainsi défini étant encore en usage lors de la période gallo-romaine[24].
Sur les autres projets Wikimedia :