Barberey-Saint-Sulpice est une commune française d'environ 1 351 habitants faisant partie de l'agglomération de Troyes et située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
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Le territoire de la commune se trouve dans la vallée de la Seine en aval de Troyes.
Topographie
Provenant de la gentillité Barbarius qui est devenu barbariacus[1].
Urbanisme
Typologie
Barberey-Saint-Sulpice est une commune urbaine[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[5] et 136 438 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (52,6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18%), forêts (9,6%), zones agricoles hétérogènes (9,3%), zones urbanisées (5,7%), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8%), prairies (2,2%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Histoire
Carte postale de l'ancienne gare vers 1910.
La motte féodale au centre du village servit de base au château actuel, entre elle et l'église se trouvait un moulin à eau qui fut moulin à papier, à blé. En 1395, il fut loué à maître Perrind de Bouzanton, paupeleur[12] qui consistait en deux moulins, une maison d'habitation, étables, un jardin entre la Noue-Robert et les prés de la seigneurie. En 1473, les héritiers payaient trente livres de location par année avant de passer à Guyot Oudot en 1485. Le dit moulin devint la location de François Pérignon à partir de 1506 pour trente et une livre, un pain de sucre fin et une rame de papier, les sieurs de Barberey se réservant le droit de pêche pour un plat de poisson, quatre fois par an[13]; il avait épousé Claude le Ber. En 1604, Edmond Denise signait un bail pour le moulin pour cinq cents livres par an; son épouse Charlotte le Tartier continue la papeterie après la mort d'Edmond mais le moulin disparait avant 1678, date où il n'y a plus qu'un moulin à blé. Saisi en tant que bien d'émigré, le moulin est vendu à Sébastien Marin-Hiez le 25 germinal an XIII. Claude-Louis Bruslé de Valsuzenay louait le moulin qui était une filature de coton à M. Fontaine-Gris, en 1822. Le dernier propriétaire était M. Gustave Huot qui le vendait le 4 juin 1897 à l'État qui avait besoin de réguler le cours de la Seine. En 1898 une usine de désétampage du fer-blanc était exploitée par Paul Jacoillot qui était suivie en 1913 par la Société d'Énergie de l'Aube. En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Chalons-sur-Marne, de l'élection et du bailliage de Troyes et de la mairie royale de Preize.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 1 530 habitants[Note 3], en augmentation de 15,38% par rapport à 2013 (Aube: +1,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
256
224
282
293
328
358
410
432
456
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
352
339
333
313
296
325
317
271
271
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
292
291
298
358
381
433
473
530
554
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
528
768
756
723
654
766
1 064
1 153
1 220
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 376
1 530
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
En 1999, la commune comptait 266 chambres d'hôtel dont 83 en hôtels 3 étoiles, ce qui en fait la deuxième commune du département à cet égard.
Barberey-Saint-Sulpice fut, en 1969, la première commune accueillant sur son territoire, un hypermarché à l'enseigne (aujourd'hui disparue) Mammouth[19]. Cet établissement est devenu un Géant Casino.
Lieux et monuments
Église Saint-Sulpice avec une nef romane du XIIe et un chœur et transept des XVIeetXVIIesiècles. Elle conserve une tribune Renaissance en bois à vingt-cinq panneaux. La façade et le porche sont à pans de bois. L'église est consacrée à saint Sulpice[Lequel ?][20].
Château de Barberey-Saint-Sulpice, de style Louis XIII, classé monument historique.
Pont-canal de Barberey-Saint-Sulpice, en fonte, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historique permettant au canal de la Haute-Seine de franchir la Seine.
L'église de Barberey.
Monument aux morts de Barberey.
Statue de Notre-Dame-de-Bonne-Voie.
Le château de Barberey-Saint-Sulpice.
Personnalités liées à la commune
Claude-Louis Bruslé de Valsuzenay (1766-1825), homme politique et haut fonctionnaire français, fut châtelain de Barberey.
Voir aussi
Communes de l'Aube
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
d'Arbois de Jubainville, Recherches sur la propirièté foncière, 165, 403.
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
archives départementales de l'Aube, E 330, fol. 12 v°.
archives départementales de l'Aube, E 351, fol. 9 v°.
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